20 Mai 2017
UN DÉCHAÎNEMENT CONTRE LA LÉGALISATION D'UNE EUTHANASIE MÉDICALISÉE
euthanasie = suicide aidé par un tiers, la demande de mort venant exclusivement du « mourant » et étant réitérée, comme seul soulagement possible e ses souffrances, tant morales que physiques, je rappelle que le suicide est un acte autorisé depuis l'avènement de la République
UN DÉCHAINEMENT CONTRE L'AVORTEMENT même lorsque le fœtus est celui d'un enfant handicapé à vie
PRÉTEXTE AFFICHÉ :
la vie est sacrée, la vie nous est donnée par leur Dieu, seul Dieu a le droit de la reprendre :
on se demande pourquoi les églises favorisent des soins qui empêchent les gens de mourir…
on se demande pourquoi les églises ont toujours béni les soldats et la guerre….
mais la logique n'est pas leur fort !
ILS OUBLIENT QUE même le Pape est favorable au changement :
la souffrance n'est plus rédemptrice et obligatoire,
même les catholiques ont le droit de vouloir éviter les souffrances de l'agonie.
https://www.france-catholique.fr/Des-voix-autour-de-Macron-pour-l-euthanasie.html
article commenté en bleu :
Bien qu’étant médecin (il semble que, pour ces gens là, un médecin ne doit pas écouter son patient, et encore moins le soulager de sa souffrance par la mort, même s'il le demande!),
la nouvelle ministre de la Santé du gouvernement des énarques Macron et Philippe, Agnès Buzyn, s’est déclarée personnellement favorable à l’euthanasie.
Sa voix n’est pas isolée dans l’entourage d’Emmanuel Macron, si on se souvient des écrits mémorables de Jacques Attali, le premier inspirateur du nouveau président de la République, annonçant dès 1981 que « l’euthanasie sera un instrument essentiel de nos sociétés futures »…
Le Dr Agnès Buzyn a exprimé son souhait de voir dépénaliser l’euthanasie dans un colloque des Francs-Maçons du Grand-Orient de France sur la « fin de vie des enfants », en octobre 2015.
Promue en 2016 présidente du collège de la Haute Autorité de Santé, elle a publié hier de nouvelles recommandations en faveur du dépistage de la trisomie 21 des enfants à naître.
L’organisme qu’elle préside propose désormais de nouveaux tests génétiques dès le premier trimestre de la grossesse, avec remboursement éventuel par l’Etat.
La perspective de nouvelles formes d’eugénisme ne semble guère éloignée…
on agite le drapeau du nazisme, comme d'habitude… on oublie que le nazisme a longtemps été soutenu par l’Église romaine ...
Quant à Jacques Attali, énarque de la Promotion Robespierre et polytechnicien, il tenait un inexorable raisonnement comptable au début de l’ère Mitterrand, dans un livre intitulé « L’Avenir de la vie » mais qui tranchait dans le vif :
"Dès qu’il dépasse 60/65 ans, l’homme vit plus longtemps qu’il ne produit et il coûte cher à la société. Je crois que dans la logique même de la société industrielle, l’objectif ne va plus être d’allonger l’espérance de vie, mais de faire en sorte qu’à l’intérieur même d’une vie déterminée, L’HOMME VIVE LE MIEUX POSSIBLE mais de telle sorte que les dépenses de santé soient les plus réduites possible en termes de coût pour la collectivité.
Il est bien préférable que la machine humaine (sic) s’arrête brutalement plutôt qu’elle se détériore progressivement. L’euthanasie sera un instrument essentiel de nos sociétés futures."
Plus récemment, une psychothérapeute favorable à un plus grand respect de la vie (c'est-à dire opposée à toute forme d'euthanasie et d'avortement) s’étonnait de voir certains de ses contemporains prêts à "accorder à des institutions un droit de vie ou de mort sur leurs proches et eux-mêmes"…
Le droit à l'euthanasie, au suicide aidé, à l'avortement ne sont pas des droits des institutions, mais des droits du citoyen, libre de décider de sa vie donc de sa fin de vie et de sa mort .
Alors, vers où va s’orienter le régime Macron, en matière de philosophie politique ? Vers Athènes ou vers Sparte ?
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Je pense ni l'un ni l'autre, nous ne sommes plus dans ces temps ancestraux, mais
nous espérons qu'il travaillera pour que les lois permettent aux citoyens d'exercer leur liberté sur leur vie, dans le système de santé :
cessation de l'hégémonie médicale patriarcale avec des médecins qui ordonnent au lieu de conseiller
obligation pour les médecins d'exercer là où on a besoin d'eux : ne pas oublier qu'ils sont payés par la sécurité sociale et les mutuelles, donc par tous les citoyens et donc qu'ils leur doivent des comptes.
cessation de l'obligation de soins contre la volonté du patient
cessation de la poursuite de soins pour des personnes en état de coma total depuis plus d'un an, dont la vie n'est due qu'aux machines sophistiquées : totalement déraisonnable et mercantile : utilisation des corps comme cobayes de la science, sans leur avis puisqu'ils ne peuvent pas le donner!
cessation de la mort à l'hôpital alors que 90 % des gens veulent mourir chez eux
des soins « palliatifs » donnés par le médecin traitant à la maison, sans passer par des protocoles tellement compliqués que de nombreuses personnes ont terminé leur vie avec des soins palliatifs en hospitalisation à domicile en hurlant pendant 48 heures (deux cas vécus), sans parler de l'acharnement à prolonger la vie des mourants
liberté de demander une aide médicale et de l'obtenir pour hâter le passage de la vie à la mort, alors que la souffrance de la vie devient intolérable, que ce soit sous forme lente de sédation (avec arrêt de tous autres traitements et soins, surtout pas d'hydratation qui prolonge la vie) ou de piqûre mettant fin à la vie instantanément.