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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

demadons aux nouveaus députés d'agir pour faire connaitre les directives anticipées, ancourager leur écriture, une discussion entre médecin et patient sur le sujet, et bien sûr faire savoir que les français voudraient que le système de santé respecte leurs directives, même quand elles déplaisent...

Nous voulons que les fins de vie soient améliorées en France: respect de la loi, respect des directives anticipées y compris pour les demandes d'aide pour mourir plus vite (accompagnement et aide médicale possible à la mort volontaire, pour une personne souffrant de manière incurable, et insupportable pour elle même).

Nous soutenons la campagne du CNSPFV pour faire connaître aux français ce droit (ignoré le plus souvent depuis 2005!) d'écrire leurs volontés pour leur fin de vie et favoriser l'écriture de ces textes.

Nous regrettons que peu de médecins et/ou soignants prennent le relais pour les favoriser et nous espérons que la nouvelle ministre de la santé fera tout pour que cela change.

Ne serait-ce que mettre obligatoirement l'affiche de campagne du CNSPFV en salle d'attente, pour essayer de favoriser le dialogue du médecin avec son patient sur le sujet...

Car comment exiger le respect de directives inconnues, jamais écrites ??? cela parait très difficile. Beaucoup d'incompréhensions viennent de l'absence d'écrits.

« AAVIVRE … sa fin de vie », association de bénévoles qui militent pour des fins de vie meilleures, soutient le CNSPFV (centre national des soins palliatifs et de la fin de vie) et sa présidente Véronique Fournier. Nous avons participé aux débats de Bordeaux, Poitiers, Nantes, Rennes : « La fin de vie ? Parlons-en… les directives anticipées, à quoi çà sert ? »

Nous allons tous mourir, nous le savons dès la naissance, c'est la vie…

Quand ? Comment ? Nul ne le sait… à tout âge, avec ou sans souffrir, avec ou sans maladie, vite ou lentement…

Agir comme si nous étions éternels n'est ni raisonnable, ni responsable, on doit parler de la mort (la nôtre surtout) avec nos proches et nos médecins. Comment l'appréhender ? Prévoir ses conséquences ? Avant la mort, pas seulement après.

La fin de la vie est de plus en plus prise en charge par LE SYSTÈME PUBLIC DE SANTE bien que la majorité des personnes préféreraient mourir chez eux. Vous avez pu constater l'acharnement médical courant, vous y êtes favorable ou défavorable, selon les cas…

CONNAISSEZ-VOUS LES LOIS ? VOS DROITS ?

 

ÉCRIRE SES DIRECTIVES – et nommer sa personne de confiance si vous en avez une - est

UN GESTE INDISPENSABLE, tant pour les médecins que pour vos proches :

  • POUR QUOI ? Les informer de préférence longtemps avant que la mort n'approche, de vos idées sur votre façon de terminer votre vie, sur votre relation avec le système de santé, conformément à vos droits, à vos croyances. Les rassurer. Les protéger.

Leur demander de respecter ces volontés, même si les leurs sont différentes, voire opposées.

  • COMMENT ? Texte à rédiger précisément en deux parties :

    1. écrire votre philosophie de vie, vos croyances, ce à quoi vous tenez plus qu'à la vie : dire à partir de quel état de santé pour vous commencerait l'obstination déraisonnable (ou acharnement médical) ce qui ne peut pas être défini par la loi, dire quelles souffrances surtout morales seraient pour vous intolérables ? Vous devez être libres de vos choix. C'est aux médecins ensuite de les adapter aux lois actuelles qui peuvent changer.

    2. dire les traitements et soins que vous refuseriez, accepteriez, ou demanderiez, alors que vous ne pourriez plus vous exprimez, ce définitivement.

  • QUAND ? dès 18 ans! puisque avant, vous dépendez de vos parents ou tuteurs. En tout cas, dès que votre réflexion s'est affirmée.

 

Qui les défendra auprès des médecins parfois réticents ?

VOTRE PERSONNE DE CONFIANCE, si vous en avez nommé une officiellement.

Sinon, risque de chaos, de divergences voire de disputes entre vos proches, le médecin ne comprenant plus rien, ne saura pas quoi faire. Il sera contraint de chercher d'abord à éviter un procès…

 

Lorsque vous pouvez encore vous exprimer, bien que votre parole reste prioritaire sur des écrits précédents (vous pouvez changer à tout moment), ce papier peut servir aussi à conforter votre parole, avec votre personne de confiance, alors que vous êtes faible et sujet éventuel de pressions diverses.

 

JE VOUS PROPOSE MON AIDE pour apprendre les lois, vos droits, et vous aider à la réflexion nécessaire.

Ecoute téléphonique et dialogue possible chez moi ou chez vous dans un rayon de 70km : Jacqueline Salenson, Felletin tél : 06 60 95 11 31 ou 05 87 04 32 34

(laisser votre message et votre téléphone, je vous rappellerai dès que possible)

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