26 Juin 2017
N'hésitez pas même en France à faire part par écrit de vos volontés en fin de vie en ce qui concerne le système de santé: soins admis ou refusés, et quelle est votre limite pour recevoir des soins autres que contre la souffrance.
Vous pouvez prendre modèle sur les directives de cette dame.
PRIMEUR - La Loi concernant les soins en fin de vie est surtout connue pour son volet sur l'aide médicale à mourir.
Toutefois, elle comporte aussi une section sur l'instauration d'un registre permettant d'indiquer si l'on veut recevoir des traitements ou non avant de devenir inapte à le faire.
Portrait de ce registre mis en place depuis déjà un an.
Comme des milliers de Québécois aptes à consentir à des soins,
Céline Côté s'est inscrite au registre des directives médicales anticipées en cas d'inaptitude à consentir à des soins.
« Si j'ai une démence grave, je ne suis pas intéressé à vivre.
Si je suis plongé dans un coma irréversible, je ne suis pas intéressé à vivre non plus
et, si je suis en fin de vie, encore moins »
, a-t-elle expliqué.
En s'inscrivant au registre, qui est aussi appelé les DMA, cette résidente de Saint-Jérôme a clairement indiqué que:
Elle refusait cinq traitements si elle était dans un état comateux irréversible ou en état de démence grave sans possibilité d'amélioration. Ces traitements sont la réanimation cardiorespiratoire, la ventilation assistée, la dialyse et l'alimentation et l'hydratation forcées ou artificielles.
« Je refuse toute réanimation et toute manoeuvre de maintien en vie », a résumé Mme Côté.
Céline Côté s'est inscrite au registre d'abord et avant tout pour ses proches.
Elle veut ainsi leur éviter de devoir prendre « une décision qui peut être difficile » ou de faire des choix qui peuvent mener à des « mésententes familiales ».