22 Juin 2017
Demander aux nouveaux ministres, aux nouveaux parlementaires de modifier les lois pour des fins de vie meilleures, dans le respect absolu des volontés de chacun : oui évidemment.
Ne pas interdire la mort volontaire aidée pour ceux qui souffrent de façon incurable : évidemment.
Obliger aux suicides violents est inhumain.
Obliger l'Autre qui ne le veut pas à supporter de graves souffrances est infliger une torture.
Mais alors que la nouvelle loi de santé vient juste d'être votée dans ses décrets, il parait difficile d'y revenir rapidement.
Pour moi, l'urgent est que les citoyens se prennent en charge, cessent de se croire immortels, cessent de penser que le médecin (lequel?) sait tout et fera tout pour le mieux... ce qui est manifestement faux en général, même si certains écoutent et respectent le patient du mieux qu'ils le peuvent, fort heureusement
Quand une majorité de citoyens aura donné à ses médecins leurs DIRECTIVES ANTICIPÉES, le regard des médecins changera.
Pour le moment, ils préfèrent ne pas voir la mort, ni en parler.
Il faut changer la formation de nos médecins, qui ont oublié l'humain pour la technologie: remettre l'humain et le respect de l'Autre au coeur de la médecine, les technologies doivent n'être qu'un outil parmi d'autres.
Hors de la loi Leonetti, le gouvernement pourrait libérer certains cas de suicide accompagné, freiné par les lois de non assistance à personne en danger et la loi contre la "provocation au suicide", rien à voir avec la loi Leonetti. le suicide n'étant pas un délit, y aider (accompagner, aider à se procurer les drogues utiles à un suicide doux: s'endormir sans se réveiller) ne devrait pas l'être.
voir le site de AAVIVRE... sa fin de vie:
www.aavivre.fr