21 Septembre 2017
https://www.tdg.ch/suisse/personnes-veulent-entraver-aide-suicide/story/17054943
le suicide doit rester une liberté de l'individu
liberté acquise chèrement par les républiques, contre certaines religions qui l'interdisent au nom de leur Dieu, nul ne sait pourquoi d'ailleurs...
car en quoi un être humain de plus ou de moins sur la terre, peut bien déranger les autres?
nul n'empêche les guerres, les guérillas qui font des morts par milliers, chez des jeunes en bonne santé, qui se sont laissés manipuler par des chefs bien à l'abri...
alors on ne s'étonne pas des morts que l'on dit méritants et glorieux, ou terroristes, assassins selon le camp dans lequel on est ...
Pourquoi vouloir empêcher un être humain qui ne veut plus vivre sa vie, pour des raisons multiples, en général de grandes souffrances morales sinon physiques, de mettre fin à ses jours?
Pourquoi vouloir empêcher d'autres personnes compatissantes de l'aider pour une mort sereine et douce, plutôt que de le pousser à une mort solitaire et souvent violente, bien plus pénible pour les autres, les proches en particulier?
De toutes façons, nous mourrons tous un jour.
Pourquoi refuser la liberté de choisir le jour et l'heure? et pousser à des morts violentes solitaires?
La mort volontaire choisie de façon préparée et réfléchie pour une personne âgée, ou une personne atteinte d'une maladie grave et incurable, ou une personne en fin de vie suite à maladie, vieillesse, ou accident correspond non pas à une "dépression" ou maladie psychique mais à une philosophie de vie, celle des anciens grecs, stoïciens, épicuriens, celle de nombreux philosophes athées modernes.
Le suicide n'étant pas un délit, y aider dans certaines circonstances n'est pas un délit, donc il est normal, "humain", compatissant, d'accompagner humainement celui qui veut mourir, pour qui la vie ne laisse que ce choix là: la mort comme délivrance de ses souffrances morales ou/et physiques.
Pourquoi n'aurait-il pas droit à une mort douce et accompagnée? d'après quelle "morale" qui voudrait s'imposer à tous?
Les médecins suisses n'aident pas n'importe qui au suicide, ils demandent des éléments prouvant une volonté déterminée correspondant à une philosophie de vie, une situation de santé incurable, une longue réflexion. Le suicide assisté est très largement contrôlé par la police. La seule condition pour l'aide est de ne pas être liée à un intérêt financier quelconque.
Ce qui est le cas de ces associations aidantes à but non lucratif très contrôlées qui ne font payer que leur travail et leurs locaux.