12 Octobre 2017
encore la guerre contre le droit d’être respecté dans ses vœux d’aide à la mort volontaire !!!
pour les rares personnes (maximum 2 % dans les pays qui l’autorisent…) pourtant qui la veulent !
La SFAP rappelle qu’Anne Bert a fait le « choix individuel d’une mort programmée » en refusant « tout accompagnement palliatif ».
Toute personne a le droit de refuser des soins qui ne lui conviennent pas,
y compris de refuser de se mettre entre les mains de ceux qui ont des idées opposées aux vôtres sur la vie et la mort.
Personnellement je refuse tout soin dit palliatif en hospitalisation soit à domicile soit en institution : la majorité de ces gens là refusent toute idée de liberté sur ma vie, ma mort.
Alors je ne veux comme antidouleurs que ceux qu’un médecin ordinaire peut me donner.
Et personnellement, je suis favorable à la mort volontaire en fin de vie, aidée si je ne peux pas faire autrement. C’était le cas de Anne Bert.
Or la SFAP regrette « une médiatisation qui tend à faire le raccourcit entre la maladie de Charcot et l’euthanasie ». « Les 7 à 8000 personnes atteintes de cette maladie espèrent vivre au mieux jusqu’au bout, accompagnées et veulent être reconnues dans leur dignité propre. Non l’euthanasie n’est pas LA solution à la maladie de Charcot pas plus qu’à d’autres maladies très invalidantes. ….
« Un accompagnement digne, évitant l’acharnement thérapeutique et les souffrances insupportables est possible en améliorant significativement leur qualité de vie et doit être accessible à tous. »
NON , pour quelqu’un qui refuse la dépendance totale vis à vis des étrangers que sont les soignants, la souffrance morale de se voir dépendant totalement est incurable, par essence.
Que ceux qui aiment se faire dorloter soient contents des infimiers ou aide-soignants qui les font vivre avec des médecins quel que soit leur état de santé soient respectés, c’est normal.
Mais pourquoi ceux qui sont opposés à cela ne seraient pas respectés ?
La SFAP n’a visiblement rien lu de Anne Bert qui n’a jamais dit quoi que ce soit de ce genre.
Elle respectait comme nous tous ceux qui veulent la prolongation de leur vie par la médecine, elle respectait comme nous ceux qui sont opposés à leur mort volontaire.
Mais elle demandait pour tous ceux qui souffrent de manière incurable le droit de demander de l’aide pour leur suicide ou mort volontaire en douceur.
Elle même était devenue incapable de se suicider. Elle avait besoin d’aide pour mourir, et donc d’une euthanasie.
On connaît la SFAP pour être organisée par des instances qui considèrent que nul n’a le droit de se suicider… idéal de « vie sacrée, créée par un Dieu… »
C’est leur opinion, je n’ai rien contre
mais il serait temps qu’ils concèdent aux autres le droit d’avoir une opinion opposée :
LIBERTÉ DE CHOISIR SA VIE ET SA MORT,
possibilité d’être aidé médicalement pour une mort volontaire en douceur,
soit par l’obtention du poison idéal à prendre soi-même,
soit par injection par un tiers s’il n’est pas possible d’agir soi même.
De quel droit ces gens de soins palliatifs imposent-ils leur loi aux autres ?
Dans la déclaration des droits humains, MON CORPS M’APPARTIENT.
LA LIBERTÉ est une des devises de la République française ! Bien malmenée certes, mais…
Il serait temps qu’on nous l’accorde en réalité dans notre système médical !