16 Octobre 2017
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2017/10/16/la-mort-fait-partie-de-la-vie
extraits :
… dans les Vosges, Françoise Griso profite des beaux jours d’automne.
« Le temps qu’il me reste, je veux le passer à profiter de la vie », sourit-elle.
Et faire avancer le débat sur l’euthanasie en France, en témoignant….
Elle mourra en Belgique, elle a déjà tout planifié. ...
Cela fait dix-sept ans que Françoise lutte contre un cancer…
Elle a subi neuf lourdes opérations. La dixième était programmée cette semaine…
Elle n’a plus suffisamment les capacités ni la force de travailler.
Aujourd’hui, elle s’emploie à défendre le droit de mourir dans la dignité, faire comprendre aux gens que « la mort, ce n’est pas si dramatique et que ça n’a rien de tabou. Pour moi, ça fait partie de la vie, c’est une fatalité. »…
La véritable question est de savoir pourquoi le gouvernement ne veut pas débattre sur la fin de vie sachant que la majorité des Français est favorable à une loi sur l’euthanasie.
Y aurait-il plus de conflits d’intérêts en France qu’en Belgique ? », …
Moralement, je vais bien car je sais que j’ai cette possibilité d’euthanasie en Belgique. Sinon, je serais certainement en train de me morfondre dans ma chambre. »
Tout ce que Françoise demande, c’est de vivre encore un maximum. …………….
Mes commentaires :
Françoise a décidé de subir toutes les opérations que les médecins lui ont proposé, au prix de mille souffrances…
Elle veut vivre le plus longtemps possible… mais pas au-delà d’un certain seuil …
Elle ne peut plus travailler, elle sent la mort prochaine.
Elle est rassurée de savoir qu’elle peut aller en Belgique où on entendra son désir d’être aidé à mourir le jour venu.
Elle ne comprend pas pourquoi la France ne permet pas au moins la même chose qu’en Belgique. Donc elle témoigne de son cas.
Pour elle, mourir dans sa dignité :
c’est la mort volontaire,
c’est choisir l’heure et le jour,
décider de s’endormir sans se réveiller,
choisir aussi d’être accompagnée.
Il est évident que pour d’autres, la mort volontaire ne sera jamais leur choix.
Vivre et Mourir dignement, c’est se voir RESPECTÉ/E dans ses choix de vie et de mort,
mais chacun fait des choix différents selon ses croyances et sa sensibilité.
« Dans notre région transfrontalière, en quinze ans de réseau nous avons connu quelques patients qui ont fait des démarches en Suisse ou en Belgique. Mais personne n’est allé au bout », témoigne le Dr Isabelle Carayon. Cette praticienne a fondé en 2004 l’association Autrement, dont la mission est de « PROMOUVOIR LES SOINS PALLIATIFS et la prise en charge de la douleur à domicile ».
Depuis 2005, le réseau a géré 2 000 patients, principalement dans les secteurs de Lunéville et des Vosges. …
« On ne peut faire d’un cas particulier une généralité, ni dans un sens ni dans un autre. Par contre derrière chaque histoire, il y a une souffrance terrible », souligne le médecin.
Et la « peur de ne pas être entendu en fin de vie, d’être maintenu en vie parfois même avec des traitements agressifs, alors que ce n’est pas du tout la demande des patients », observe dans sa pratique le Dr Carayon.
……………..
Le docteur qui travaille pour promouvoir des soins palliatifs à domicile (avec l’hôpital à domicile ou avec le médecin traitant???) ce qui devrait être le cas pour tous, constate que jusque là tous ceux qui lui ont parlé d’aller mourir en Belgique ne l’ont pas fait. C’est possible.
Car en général sachant que les accompagnants des soins palliatifs sont en principe hostiles à toute mort volontaire, ceux qui s’adressent à eux ont la même optique :
pas de mort volontaire, pas de « suicide »… encore considéré comme honteux ou relevant de la maladie mentale…
Qu’est-ce que çà change ??? rien au fait que
LA LOI DEVRAIT PERMETTRE LE RESPECT DE CHAQUE PATIENT ET DE SES CHOIX DE VIE ET DE MORT.
Je refuse d’employer le mot « dignité » car le suicide n’est pas la seule mort digne bien évidemment !
MOURIR DANS SA DIGNITÉ C’EST SE VOIR RESPECTER DANS SES CHOIX,
celui-ci est très rarement celui de la mort volontaire (moins de 2 % au Benelux qui le permet), on le sait, mais c’est un choix tout aussi respectable qu’un autre.
Pour certains, la loi Claeys-Léonetti, adoptée en 2016, n’est pas allée assez loin.
« Je suis à 100 % pour les soins palliatifs pour ceux qui en veulent. Mais moi, je me bats pour que les malades, comme en Belgique, aient le droit de demander l’euthanasie » explique Claudette Pierret, …
Il ne s’agit pas seulement d’améliorer des soins dits palliatifs (ne pas laisser souffrir, laisser mourir) que tout médecin traitant devrait pouvoir assure chez soi, simplement,
IL S’AGIT DE RESPECTER LA PERSONNE HUMAINE CLIENTE DU SYSTÈME DE SANTÉ PUBLIC ET QUI PAIE TOUTE SA VIE POUR ÇÀ.
NON LA LOI LEONETTI BIS NE PERMET PAS LE RESPECT DES PATIENTS :
Puisque s’il y est dit que les médecins DOIVENT respecter les directives et els directives anticipées du patient (absolue nécessité de les écrire !!! de façon personnalisée en écrivant bien votre philosophie de vie et de mort) mais aussi qu’IL SERA FAIT EXCEPTION EN URGENCE et SI LE MÉDECIN N’EST PAS D’ACCORD…
autant dire que
LES MÉDECINS ONT TOUJOURS TOUS LES DROITS DE NOUS IMPOSER UNE SURVIE MÊME SI NOUS N’EN VOULONS PAS !
Un combat qui dure depuis dix-sept ans !
NON
le combat des associations pour la liberté de choix quant à ses conditions de vie et de mort
ne date pas de 17 ans mais
DATE DE 35 ANS !!!
AVEC MICHEL LANDA ET LA CRÉATION DE L’ADMD EN 1982 !!!
depuis 3 associations oeuvrent dans ce sens :
nous avec AAVIVRE … sa fin de vie, créé par le fils de Michel Landa, Pascal Hubert Landa et d’autres démissionnaires de l’admd
Ultime Liberté, créée par Claude Hury, ex secrétaire de l’admd et des amis
l’ancienne admd, crée par Michel Landa et des amis, devenue politicienne depuis que M. Romero en a fait son fief.