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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

la ministre de la santé réticente devant la liberté du citoyen usager du système de santé , fin de vie et mort, pourquoi???

citations et commentaires:

"Fin de vie : où placer le curseur ?

Agnès Buzyn a expliqué, lors d’une interview sur RTL, ne pas souhaiter faire évoluer la législation sur la fin de vie.

Elle estime qu’il est préférable, en premier lieu, de se concentrer sur la loi en place en 2016, offre de nouveaux droits aux personnes et malades en fin de vie. "

Nouveaux droits ? FAUX :

la loi 2016 n’a guère progressé,

elle offre seulement aux personnes le droit de demander une sédation continue, assortie de l’arrêt des autres soins, si elles sont en grandes souffrances et incurables.

Ce qui a toujours été une obligation des médecins, même si cela n’est pas demandé :

puisqu’ils doivent soulager les souffrances et ne pas continuer des soins déraisonnables :

on entre alors dans les soins dits palliatifs et le seul qui peut peut-être ôter toute souffrance psychique et physique est la sédation (endormissement profond) , partielle ou continue,

à double effet puisqu’ évidemment la vie ne sera pas prolongée artificiellement et la personne va mourir, ce qui était prévu de toutes façons.

Autre changement anodin :

la loi disait que LES DIRECTIVES ANTICIPÉES servait de conseil aux médecins seuls décideurs.

Elle dit maintenant que les directives « doivent » être suivies

MAIS : SAUF urgence, SAUF volonté contraire du médecin et de son équipe qui reste donc le décideur de nos vies !

Sinon, rien de nouveau, aucune obligation, aucun contrôle des médecins.

Le pouvoir est toujours dans les mains des médecins liés à l’industrie pharmaceutique !

"Elle veut pouvoir évaluer les résultats de cette loi :

« notamment sur le sujet très particulier des maladies neurodégénératives ».

La ministre de la Santé souligne également qu’elle reste prudente par rapport à la loi belge qui, de son côté, donne accès à l’euthanasie à des personnes en souffrance : « physiques ou psychiques constantes, insupportables et inapaisables ».

Agnès Buzyn se demande comment définir les limites :

« C’est quoi une souffrance très profonde ? Est-ce que des gens qui font une dépression grave et dix tentatives de suicide, il faut abréger cette souffrance atroce d’une dépression grave ? Moi, je me pose la question du curseur »."

Si les médecins cessaient de se croire tout puissants, ils sauraient que :

Seul le malade peut définir si sa souffrance est supportable ou pas, s’il veut ou non la supporter, lui seul en est capable, c’est lui qui la ressent et nul autre.

 

Seul le malade peut demander une aide pour mourir, en aucun cas un autre ne peut demander à sa place.

 

Celui qui souffre atrocement de « dépression » grave et incurable depuis des années, n’aurait pas droit à la compassion ? Pourquoi ?

 

Que les médecins nous respectent en tant que clients du système, c’est tout ce qu’on leur demande (et qu’ils refusent en grand nombre pour l’instant!)

 

"La révision de la loi de bioéthique

La solution, pour celles et ceux qui souhaitent un changement de loi concernant la fin de vie viendra peut-être de la révision de la loi de bioéthique.

En effet, celle-ci pourrait contenir un nouveau volet concernant la question de la fin de vie.

Qu’il s’agisse d’Agnès Buzyn, du président Emmanuel Macron ou d’intervenants directement liés à la révision de la loi de bioéthique,

le sujet de la fin de vie sera donc « peut-être » intégré aux nouvelles réflexions, car les Français sont nombreux à s’interroger sur cette question et à vouloir une évolution de la législation."

 

NOUS DEMANDONS QUE LA LOI DE BIOETHIQUE INCLUT LES FINS DE VIE POUR ENFIN OBLIGER LES MEDECINS A RESPECTER LEURS MALADES ET LEURS DIRECTIVES, QUELLES QU'ELLES SOIENT

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