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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

les femmes et la vie quotidienne

https://www.lesnouvellesnews.fr/le-sexe-de-la-ville-hors-serie/: intéressant !

 

Mon expérience : mon éducation  (née en 1946 à Paris):

  • seuls les garçons avaient le droit de sortir sans surveillance particulière, moi fille je devais toujours être chaperonnée par ma mère ou mon frère aîné, qui prenait son rôle très au sérieux (trop?)

  • ma mère m’a appris à me méfier des hommes qui n’en voulaient qu’à ma vertu… (les filles devaient arriver vierges au mariage, sinon elles étaient exclues de leur famille, mises à la rue, sauf si le mariage les « sauvait »… on ne s’occupait pas d’amour das le mariage…

  • dans les cafés, très peu de femmes, et pas de femmes seules soupçonnées immédiatement de « mauvaise vie » ou de dépravation.

  • Bien sûr, le travail était encore scindé comme Pétain l’avait décrit : les femmes au foyer, mères nourricières, femmes de ménage, confinées à la maison, et les hommes dehors, rapportant l’argent du ménage, « porte-monnaie » de la femme selon la volonté du mari.

  • J’ai connu très peu de femmes qui travaillaient, on les enviait mais en même temps on les accusait : elles ne pouvaient être que des mauvaises mères et mauvaises femmes (faux évidemment, mais… ) .

  • les femmes n’avaient pas le droit de travailler sans autorisation du père ou du mari, pas plus que d’ouvrir un compte en banque.

  • Mes études ont été freinées non pas à cause de mon sexe, mais à cause de la pauvreté de mes parents : admise en maths spe, la professeur (puisqu’à l’époque c’était lycée de filles, enseignantes seulement, pas un seul homme!) a conseillé l’ENS de Fontenay aux Roses à mes parents plutôt que l’ENS Sèvres, parce que nous étions pauvres… je m’en souviens encore…

  • parisienne, je prenais le métro pour aller au lycée en hiver (l’été, je traversais le Luxembourg) et bien évidemment j’ai connu comme toutes les filles sans doute les mains baladeuses profitant de la presse des heures de pointe, et les exhibitionnistes, : on n’en parlait à personne : On m’aurait accusée de « provocation » ou de regarder « où il ne fallait pas ».

    Comment se défendre des plaisanteries de mauvais goûts, des sifflets, des approches de garçons mal intentionnés, des exhibitionnistes du métro : en les ignorant et en se sauvant si nécessaire, courir vite, se mettre près des poinçonneurs du métro, près des policiers, qui étaient alors partout : ils faisaient la circulation avec leur baton blanc, ils nous indiquaient notre chemin si nous ne avions besoin, ils étaient là pour nous protéger.

  • Je me suis émancipée à la faculté où, en mathématiques, il y avait une large majorité de garçons mais surtout grâce aux évènements de 1968 où j’étais déjà mariée, à la fois étudiante (je terminais mes études) et professeur auxiliaire : enfin les femmes et filles avaient l’égalité, théorique du moins, avec les garçons.

    Je me souviens de la première femme reçue 1ère à Polytechnique qui venait de s’ouvrir aux filles ! Un événement important !

 

Paroles d’élues :

Je n’ai connu que des femmes conseillères municipales ou maires dans des petits villages, quand même ennuyées par les hommes parce que femmes, mais …

J’aurais aimé jouer ce rôle mais mon mari ne voulait pas, pensant que cela lui porterait tort dans son travail (ingénieur), vrai ou faux ?  : je ne suis pas passée outre...

Il faut dire que mon coeur a toujours penché à gauche, vers les pauvres et les démunis.

Tous ses collègues ingénieurs étaient « de bonnes familles », catholiques pratiquants, pas nous, et ils s’occupaient de l’école privée catholique où ils mettaient leurs enfants.

Les nôtres étaient à l’école laïque. Nous n’allions pas à l’église nos enfants non plus. Athées convaincus.

 

Toutes les femmes députées ont eu à subir des « plaisanteries » de mauvais goût de toutes sortes, elles en parlent toutes dans les livres qu’elles ont écrit.

L’égalité est théorique, mais

le discours habituel nomme « plaisanteries » toutes sortes de discours avilissants pour les femmes, qui ne font rire que les hommes…

 

Egalité : En droit les femmes ont les mêmes droits que les hommes depuis quelques décennies (très récent ne l’oublions pas!) , mais dans la réalité ?

La pratique reste d’une tradition patriarcale, où les hommes ont le pouvoir et l’argent…

alors pas d’égalité réelle, même si des femmes, en s’emparant des travaux réservés aux hommes traditionnellement, font progresser les choses.

Un certain retour en arrière des religions dures (catholique, juive ou musulmane, etc... ) va en sens inverse :

les femmes n’existent dans ces religions que comme mères ou putes, pas comme être humain.

 

La liberté d’aller et venir en question : en théorie oui,

dans la pratique il convient aux femmes seules d’être prudente selon l’heure et l’endroit, plus qu’aux hommes (agressions et vols concernent aussi des hommes)

 

    Chasse aux inégalités dans les toilettes publiques :

    • le gros problème des femmes : trouver des toilettes , et si possibles propres et gratuites… dans mes déplacements je courre après : j’apprécie les grandes surfaces et les mac do pour leurs toilettes ! Sinon, je cherche un café qui ne vous laisse l’accès aux toilettes que si vous consommez… alors lorsque j’entre dans un café pour commander un café et demander les toilettes, les hommes se retournent ! Je n’y fais pas attention, habituée, mais c’est désagréable.

    • les hommes « pissent » comme les chiens derrière un réverbère ou un arbre, dans les fossés à la campagne, le long des routes, et personne n’y trouve à redire !

     

    Filles garçons, loisirs séparés :

    • en sport, on sépare…

    Force musculaire ? Ou vestiaires et douches séparées ? Homosexualité latente des sportifs ?

    Je ne sais pas…

    Habitude… : dans la société patriarcale, les femmes ne font pas de sport, le sport des femmes est leur travail : ménage, courses, travaux de la ferme à la campagne,

    seuls les hommes ont le temps de s’amuser pendant que les femmes travaillent…

     

    • autres loisirs : culture, jeux : pas de séparation marquée,

    mais il est toujours difficile pour une femme plus que pour un homme de « sortir » seule.

    J’aime le jeu de bridge qui mélange à quasi égalité, hommes et femmes et âges différents, même si beaucoup d’hommes gardent des habitudes machistes.

     

    Pour moi, il manque un chapitre : publicité dans les rues, femmes à la télévision :

     

    dans nos publicités

    • l’homme est fort, la femme fragile,

    • un homme vieux s’offre une jeune et jolie femme,

    • l’homme est en général habillé normalement, sauf pubs pour salle de bains

    • la femme est plus ou moins déshabillée dans des tenues dites sexy… je dirais plutôt pornos.

    l’image de la femme y est presque toujours dégradante…

     

    les femmes journalistes à la télévision : en grande majorité

    jolies jeunes femmes habillées comme des poupées représentant la mode faite par les hommes…

    cela me met en colère chaque fois !

    • maquillage obligatoire et voyant (pourquoi ? ),

    • coiffures sophistiquées, très souvent cheveux longs et lisses, colorés ou décolorés

    • talons aiguilles à la mode (pourquoi ?) qui abîment les pieds et donnent des démarches chaloupées dites sexy… lorsqu’elles se déplacent

    • gros plans des cameramen sur leurs pieds, comme sur leurs décolletés ou leurs fesses, pourquoi ?

    • minceur et jeunesse généralisée, sauf pour quelques débats « sérieux » où on « peut » inviter des femmes plus âgées et pas représentatives de la mode.

    • tenues sexy et changeant tous les jours : pourtant on n’a pas le nom des créateurs de mode !

       

    Les hommes ne subissent pas çà :

    • ils s’habillent comme ils veulent, classique ou plus décontracté,

    • jamais sexy (sauf quelques chanteurs ou acteurs, monde du spectacle)

    • ils changent ou pas de tenue chaque jour,

    • ils ont des chaussures où le pied est à l’aise,

    • maquillage léger : juste ce qui est nécessaire pour la lumière des cameras,

    • ils sont minces ou gros, jeunes ou vieux, …

    • jamais vu de gros plan des cameramen sur leur entrejambe, leurs fesses, etc.

     

    Autre chapitre manquant : les soins, la mort, traditionnellement dévolus aux femmes :

     

    les soins donnés quotidiennement aux malades et aux mourant restent encore le fait des femmes en grande majorité, sauf pour les médecins qui ont le pouvoir où la profession se dégrade par ailleurs parce que les femmes l’investissent de plus en plus : beaucoup de médecins femmes généralistes, beaucoup moins de femmes professeurs de médecine…

     

    les mauvaises fins de vie, solitaires restent le fait de beaucoup plus de femmes que d’homme : on n’en parle pas assez !

    Est-ce pour cela que le problème est toujours repoussé à plus tard ? Ce sont les hommes qui font les lois (encore trop peu de femmes) et eux ne sont pas ou très peu concernés…

    Et pourtant, les hommes meurent encore accomapgnés de leur femme, compagne ou fille, et les femmes (qui vivent plus longtemps si elles vieillissent) meurent plus souvent seules, même si elles ont des enfants.

     

     

     

     

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