Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

pétitions et témoignages "fin de vie" pour que chacun puisse être réellement seul responsable de ses choix et respecté dans ses choix

Après Anne Bert, et bien d’autres, Marie Godard fait signer sa pétition et demande des témoignages.

https://www.temoignagesfindevie.fr/envoyez-votre-t%C3%A9moignage/

 

Nous signons bien évidemment les pétitions des personnes qui demandent le droit d’être aidé pour une mort volontaire en fin de vie, pour supprimer leurs souffrances.

 

Nous recueillons aussi tous les témoignages qu’on peut nous envoyer sur notre site :

 http://www.aavivre.fr/temoigner

 

Mais nous avons créé notre association AAVIVRE … sa fin de vie

parce que nous voulions élargir le débat,

parler de toutes les fins de vie

et pas seulement de celles des stoïciens qui veulent la mort volontaire.

 

Des fins de vie se passent plus mal qu’elles ne pourraient se passer, mais d’autres aussi se passent à la satisfaction de tous.

Inutile de noircir le tableau, il est déjà bien sombre, quoique la majorité des français refusent la mort volontaire, comme les belges et autres :

à peine 2% des personnes en fin de vie demandent une aide au suicide ou euthanasie dans les pays qui l’autorisent.

 

Pour nous, il s’agit d’AMÉLIORER TOUTES LES FINS DE VIE,

y compris pour ceux qui ne veulent pas de mort volontaire (98%).

 

Lorsque des directives étaient écrites et défendues par la personne de confiance, qu’il y a accord des proches

( là est un gros problème ! doit-on avoir l’accord de tous nos proches ? Non, pour moi ! )

je n’ai jamais constaté depuis 10 ans d’impossibilité à les faire suivre,

des médecins de soins palliatifs même osent appliquer des sédations continues et la personne meurt dans un délai de 24h  dès que c’est demandé, avec évidemment arrêt de tout autre soin hors sédation.

 

C’EST POUR CELA QUE NOTRE GROS TRAVAIL EST :

 

D’ENCOURAGER ET D’AIDER LES FRANÇAIS

 

à écrire des DIRECTIVES PERSONNALISÉES, en deux parties :

 

  • ma vie, ma façon de vivre, mes choix de vie

  • mes demandes par rapport au système de santé public, si je me retrouvais incapable de le dire.

 

http://www.aavivre.fr/directives-anticipees

 

Même si évidemment nous faisons le maximum pour aider les gens en difficulté.

 

Lors des trois conférences de M Leonetti que j’ai pu suivre (elles s’adressaient alors aux médecins, soignants et accompagnants de SP catholiques seulement),

il a toujours dit que faire durer une agonie plus de 48h était inhumain, qu’il ne fallait pas faire çà. Il a également dit qu’il avait lui-même aidé des personnes à mourir, parmi ses patients, même si pour lui légiférer ne sert à rien, que c’est une question de confiance entre le médecin et son patient.

 

Effectivement, des médecins aident tous les jours leurs patients en leur indiquant les médicaments qu’ils devront prendre le jour où ils voudront en finir, et en leur faisant l’ordonnance adéquate, qui servira peut-être 1 ou 2 ans après :

 

Un de mes amis s’est ainsi « suicidé » chez lui 18 mois après que nous ayons vu ensemble (personne de confiance) son médecin. On lui avait promis 6 mois de survie à son cancer généralisé. Il a vécu un an de plus, rassuré de savoir que le jour venu sa mort serait douce en s’endormant.

 

Cela conforte ce qu’on sait : lorsque la personne a son autonomie vis à vis de sa vie, sa mort, elle est rassurée et elle vit mieux la dernière période de sa vie.

Beaucoup parmi ceux qui demandent de pouvoir décider de leur vie ne le feront pas finalement et laisseront la nature faire son travail, mais s’ils savent qu’ils peuvent faire cesser leurs souffrances quand ils le voudront, ils peuvent être sereins dans le reste de leur vie.

 

C’est pour cela que nous avons choisi ce créneau difficile :

 

  • FAIRE CHANGER LA SOCIÉTÉ POUR QUE CHACUN PENSE À SA MORT (avant, pendant, après) et aux différentes façons de mourir dès sa majorité (18 ans) âge légal avant lequel nous dépendons de nos parents.

    Nous sommes tous mortels et nous l’oublions trop souvent.

  • POUR QUE LA MORT NE SOIT PLUS MISE À L’ÉCART DE LA VIE :

    • moins de services de SP spécialisés, laboratoires d’études et de recherches , où le « client » sert de cobaye, où le service est placé de telle sorte que personne ne le voit : au bout du couloir, à l’étage supérieur, et plus grave, à côté de la morgue… ,

    • plus d’accompagnement à la mort chez soi, avec un simple médecin : la mort est naturelle pour tout être vivant…

  • POUR QUE CHACUN PUISSE MOURIR CHEZ SOI (ou chez un proche, ou dans une résidence d’accueil, dans l’environnement qu’il a choisi)

    AVEC SON MÉDECIN GÉNÉRALISTE, tout à fait capable de soulager les souffrances si on lui en donne les moyens (médicaments actuellement interdits aux généralistes, réservés aux pharmacies des hôpitaux, pourquoi ???) .

Pourquoi ce manque de confiance des spécialistes par rapport à des généralistes tout aussi compétents ? On veut faire de la mort une spécialité ? Quelle horreur !

La mort c’est pour tout le monde, rien de « spécial ».

 

Car il faut que

 

LA LOI ET TOUS NOS MÉDECINS RESPECTENT ENFIN LE CITOYEN, usager de la médecine publique, qu’il paye chaque jour de sa vie via la sécurité sociale obligatoire et les mutuelles de santé : vraies mutuelles à but non lucratif et assurances privées :  

  • Comment être respecté dans ses choix si les autres les ignorent ?

    c’est pour cela qu’il faut les écrire, pour aussi protéger les médecins qui nous suivent, puisque c’est la seule preuve qu’ils peuvent avoir de nos dires.

  • Comment être respecté si on n’a pas fait de choix, parce qu’on a refusé d’y penser ? qu’on laisse les autres penser à notre place ? (cas très fréquent malheureusement…)

  • Comment être respecté si la loi donne toujours tous les pouvoirs à un médecin qu’on ne connaissait la plupart du temps pas avant la dernière phase de notre vie ?

 

C’est pour cela que pour nous, comme pour les belges, et autres,

L’AIDE À MOURIR EST UN GESTE MÉDICAL COMME UN AUTRE, puisqu’il s’agit avant tout

  • d’aider la personne à ne plus souffrir, alors que son état de santé est devenu incurable, que notre médecine est impuissante  (je refuse de parler de « maladies »  , mot très restreint en médecine), donc arrêter tous autres soins que ceux destinés à ne pas souffrir

  • et que la personne l’a demandé expressément :

 

GESTE QUI PEUT ÊTRE

  • la sédation partielle ou continue, en laissant mourir : soulagement des souffrances, pas de soins déraisonnables  

comme la loi l’exige depuis très longtemps, même si on constate qu’elle n’est pas toujours appliquée, très souvent à cause des proches qui demandent encore une heure de vie de plus au médecin… même à la dernière extrémité, proches qui refusent la mort … et comme le médecin a tous les droits,  il se laisse faire facilement

ou qui peut être

  • une aide à la mort volontaire (je n’aime pas utiliser les mots « dignité », « euthanasie » « suicide » qui sont dévoyés de leur sens par des opposants très durs) pour ceux et celle qui la demandent expressément.

 

 

 

QUE DEMANDONS-NOUS AUX LOIS SUR LE SYSTÈME DE SANTÉ ?

 

QU’IL RESPECTE ENFIN LE CONSOMMATEUR, client de ce système presque contraint et forcé, qu’il paye cher, et QUE LE MÉDECIN CESSE D’ÊTRE TOUT PUISSANT.

 

Nous voulons DES LOIS DE LIBERTÉ, pour que chacun puisse accepter, refuser ou demander ce qui lui convient pour lui-même dans le système de santé.

 

Nous voulons DES MÉDECINS AU SERVICE DE LEUR PATIENT, pas au service d’une pseudo-science.

 

 

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article