31 Décembre 2017
Bonne année 2018
RAPPEL SUR LA LOI FRANÇAISE EN CE QUI CONCERNE
LA VIE, LA SANTÉ, LA MORT :
ON A LE DROIT de refuser des traitements et soins proposés par les médecins.
Si on ne souhaite pas subir de réanimation artificielle, de chimiothérapie, de trachéotomie, etc. si l’on ne veut pas d’aide respiratoire ou de morphine… On est tout à fait libre.
ON A LE DROIT de vivre hors de l’hôpital. L’hôpital n’est pas une prison. On peut à tout moment demander d’en sortir, sous réserve de signer une décharge de responsabilité de l’hôpital.
ON A LE DROIT(et pour moi le devoir) de rédiger ses « DIRECTIVES ANTICIPÉES » (voir texte joint), pour que nos proches et nos médecins soient déchargés de la lourde décision de savoir quoi faire en cas de fin de vie probable, de maintien en vie artificielle un temps, si on ne peut plus s’exprimer, ou pour renforcer notre parole.
Ecrire notre philosophie de vie et nos volontés pour notre fin de vie, par rapport au système de santé actuel et futur.
ON A LE DROIT (et pour moi, c’est un devoir envers nos proches) de préparer sa fin de vie et sa mort, pour les aider à vivre après, sans notre présence.
ON A LE DROIT de mourir selon sa volonté (suicide) : l’ultime liberté de l’être humain, décider de vivre ou de mourir, seul.e ou accompagné.e.
MAIS
IL EST ESSENTIEL POUR TOUS DE POUVOIR CHOISIR SA FIN DE VIE,
CE QUI N’EST PAS ENCORE POSSIBLE POUR TOUS LES CAS.
IL RESTE ENCORE DES PROGRÈS À FAIRE EN FRANCE POUR RESPECTER
les personnes, clientes du système de santé public,
qui veulent que les médecins les laissent mourir en paix, selon leurs volontés,
voire qu’ils accélèrent le processus naturel (interruption de vie volontaire accompagnée),
pour ne pas souffrir les affres d’une fin de vie trop douloureuse, moralement et physiquement .