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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

encore un mélange fâcheux des genres…: suicide et accompagnement, et légalisation du geste médical d'aide à mourir, deux choses totalement différentes!

http://fsspx.news/fr/affaire-mercier-legitimation-de-euthanasie-34620

 

encore un mélange fâcheux des genres… de la part de l’admd, rien d’étonnant !

 

Aucun rapport avec la légalisation de l’euthanasie, entendue comme mort volontaire aidée par un médecin, dans le cas de souffrances incurables.

 

L’acte de M Mercier et de son épouse n’a aucun rapport avec la demande de mort volontaire aidée par un médecin (suicide ou euthanasie), si ce n’est qu’elle avait pensé demander à son médecin de l’aider, ce qu’il a refusé, médecin élevé dans la certitude qu’il faut empêcher la mort d’advenir le plus possible, et tant pis pour les souffrances de l’intéressé.e, niées.

 

Il s’agit du suicide de la femme, et de l’accompagnement par son mari.

Le cas de Jean Mercier est celui d’un vieil homme qui voit souffrir son épouse depuis de longues années, elle a déjà tenté à plusieurs reprises d’en finir avec sa vie, mais il l’a rattrapée chaque fois, pensant que c’était mieux ainsi.

Cette fois, c’est la bonne : il renonce à l’empêcher de mourir, il sait qu’elle n’en peut plus et l’aide à sortir les médicaments qu’elle a entassé depuis longtemps. Il lui tient compagnie pendant qu’elle avale tout. Il sait qu’elle va mourir, mais ils s’étaient engagés depuis toujours à se rendre ce service : ne pas empêcher l’autre de se suicider mais l’accompagner, dès lors que la souffrance serait trop grande et incurabel (c’était le cas). Elle a demandé depuis longtemps à leur médecin de l’aider, mais celui-ci refuse, il ira jusqu’à dénoncer M Mercier après le suicide de sa femme !!!

Il s’agit donc d’un accompagnement au suicide, qui ne peut pas être puni par nos lois :

 

Le suicide n’étant pas un délit, accompagner un suicide ( c’est bien elle qui a agi selon sa volonté) ne peut pas être délictueux.

La relaxe de M Mercier relève de ceci.

 

Mais la loi a été détournée pour essayer d’empêcher les suicides, quels qu’en soient les raisons:

 

loi de non assistance à personne en danger qui ne distingue pas le cas de fuite devant un accident de la compassion qui amène à accompagner celui ou celle qui a décidé de mourir parce qu’il souffre de façon incurable et ce, depuis longtemps ! Loi à modifier absolument !!!

 

loi contre la « provocation » au suicide, comme si sans harcèlement lourd (puni par d’autres lois) on pouvait amener quelqu’un qui ne le veut pas à se suicider ! Une imposture !

Loi à supprimer.

 

(lois dont l’admd ne parle jamais ou presque...)

 

Assimilation par les médecins à la maladie mentale pour ceux qui ratent leur suicide et se retrouvent en psychiatrie… où on leur explique que c’est « mal » de vouloir mourir !

Ils doivent préférer la vie, quels que soient leurs ennuis…. Que nul ne travaille à les aider résoudre, la plupart du temps…

Si certains sont contents d’avoir raté leur suicide, souvent tenté sur un coup de tête, sans préparation, ce qui explique le ratage, et retrouvent le goût de vivre, nombreux sont ceux qui réussissent leur mort en récidivant (environ 2 sur 3) .

 

Philosophie qui se ressent de l’influence des religions qui interdisent le suicide !

Dans un monde où les athées côtoient les religieux de diverses religions, c’est aberrant.

 

Le suicide doit rester une liberté de l’être humain :

tout humain a le droit de vivre et de mourir selon son choix. Son corps lui appartient.

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