22 Décembre 2017
oui, c’est évident.
Je pense que c’était d’ailleurs pareil avant… car vivre grabataire ou dément n’est un choix de vie pour personne….
Avant de nombreux médecins aidaient tranquillement à mourir ceux dont la vie n’était plus qu’un fleuve de larmes.
Ensuite, la « science » médicale qui se targue de tout guérir, d’empêcher toutes les souffrances, ce qui est évidemment faux, a imposé aux médecins d’utiliser ces nouvelles machines à faire vivre artificiellement y compris pour les cas désespérés et les vieillards : pourtant ces machines n’ont d’intérêt que pour un usage provisoire en espérant que la personne retrouve ses facultés…
La médecine touche à l’être humain, et en tant que telle, elle ne sera jamais une science exacte, science « humaine », oui, art, disait-on… mais elle est soumise à une industrie pharmaceutique qui ne cherche que les bénéfices.
Ce site catholique ultra prêche toujours contre la mort volontaire, quelles qu’en soient les circonstances
« Luc Van Gorp, dirigeant de la Mutualité Chrétienne … met en garde contre une société où les personnes ne trouveraient plus « autour d’elles et en elles, du sens à leur existence », entrainant une « fatigue de vivre ».
En 2014 et 2015 en Belgique, « 62,8 % des euthanasies pratiquées l’ont été pour des personnes de plus de 70 ans ». La proportion de décès par euthanasie a augmenté dans les maisons de retraite, passant de 5% en 2002 à 12% en 2015. »
Selon Geert Messiaen, secrétaire général des Mutualités libérales, « tout investissement dans les soins de santé doit avoir pour but de faire vivre les personnes le plus longtemps possible en bonne santé ». « L’âge n’a pas sa place dans cette équation. »
C’est pourquoi Luc Van Gorp appelle à « sortir de la logique de surmédicalisation » qui entraine un risque d’acharnement thérapeutique. Il invite à « lâcher prise » et encourage les familles et le voisinage « à cultiver les liens sociaux ».
Un petit effort contre l’acharnement thérapeutique et pour laisser mourir… comment ?
Nul ne le sait.