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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

3ème proposition de loi déposée pour le respect des volontés du patient en fin de vie: droit à une aide à mourir médicalisée en cas de demande

http://www.genethique.org/fr/euthanasie-une-proposition-de-loi-debattue-des-le-24-janvier-lassemblee-68899.html#.Wlo1l6JPBZJ.facebook

http://www.genethique.org/fr/une-troisieme-proposition-de-loi-pour-legaliser-leuthanasie-68852.html

Après avoir réclamé un groupe de travail sur l'euthanasie au détour de la mission flash sur les EHPAD, la député Caroline Fiat du groupe la France insoumise a déposé un amendement visant à évaluer le recours à l’aide médicale à mourir par des français à l’étranger lors des discussions autour du projet de loi de financement de la sécurité sociale.

Ces tentatives ayant échoué, elle vient de déposer ce 20 décembre une proposition de loi « relative à l’euthanasie et au suicide assistée ». Inspirée des législations belge et luxembourgeoise,

ce texte vise à légaliser l’euthanasie et l’assistance au suicide pour les personnes « atteintes d’une affection grave et incurable ».

Deux médecins doivent attester de ce caractère « grave » ou « incurable » de la pathologie, et de l’ « impossibilité d’en soulager les douleurs ».

La demande d’euthanasie doit être réitérée et actée par écrit par le patient, ou une personne de confiance, ou inscrites dans ses directives anticipées.

Le texte autorise par ailleurs la désignation de plusieurs personnes de confiance pour un même patient, et établit une clause de conscience pour toute personne refusant de participer à un acte d’euthanasie ou de suicide assisté.

Autant de conditions qui n’empêchent pas les dérives en Belgique.     FAUX!!!

Dans l’exposé des motifs, les députés estiment que le « souci premier » de la médecine est la « satisfaction du patient ».

Une formulation étonnante : se mettre au service du patient implique-t-il de tout lui accorder ?

OUI et d’abord LE RESPECT DE SES IDEES ET DE SA VOLONTE POUR LUI MEME

N’y-a-t-il pas là une démission du soignant qui accepte d’être réduit au rang d’un prestataire de service, alors que sa conscience peut entrer en conflit avec celle de la personne dont il a la charge ?

NON, évidemment ce qu’on demande au soignant, c’est un service pour souffrir moins, voire pas du tout.

En outre, cette vision de la médecine est contradictoire avec l’octroi d’une clause de conscience.

NON, on peut admettre que certains services sont trop difficiles à donner par certains car contraire à leurs idées.

Mais les auteurs de la proposition de loi ne s’arrêtent pas à ce paradoxe : ils parlent par ailleurs de « volonté de performance » au sujet des soins palliatifs. 

Or s’il est une spécialité de la médecine qui s’éloigne de l’acharnement, n’est-ce pas la prise en charge palliative ?

NON, notre médecin palliative française s’acharne toujours à prolonger la vie avec des soins dits de confort, qui ne sont que des façons de prolonger la vie : alimentation et hydratation artificielle, oxygène, etc. et ne donnent aucun « confort ». Elle refuse par ailleurs en France toute idée de mort volontaire.

« Notre prise en charge de la mort est problématique » écrivent-ils plus loin.

Et sur ce « sujet tabou », ils proposent la démission.

De quelle démission s’agit-il ? Laisser mourir quand on ne peut rien faire d’autre?

c’est déjà dans la loi Leonetti de 2005…

Admettre que certains (peu nombreux d’ailleurs) préfèrent la mort volontaire à une longue agonie de souffrances ? Leur accorder, quoi de plus normal ?

 

Ce texte vient s’ajouter à deux autres propositions déposées depuis le mois de septembre par les députés Jean-Louis Touraine et Olivier Falorni.

AUTANT DE SOLLICITATIONS QUI FERONT DE LA FIN DE VIE UN SUJET POUR LA RÉVISION DE LA LOI DE BIOÉTHIQUE.

Tant mieux ! On peut rêver !

Que enfin tous aient le droit à mourir selon leurs vœux… quels qu’ils soient !

Que, enfin, les médecins respectent leurs patients !

Le système de santé au service des citoyens (qui le payent, ne l’oublions pas) et pas l’inverse !!!

La mort étant une obligation de la vie, trop souvent précédée d’une longue agonie de souffrances… Que choisir ?

Mort volontaire, mort acceptée, mort différée si possible (sauf obstination déraisonnable)

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