13 Janvier 2018
livre à lire:
"qu'est-ce qui vous amène" de sylvie Dellus ... ou l'état de santé des français vu par leurs généralistes
très intéressant
du désert médical aux soins palliatifs insuffisants et toujours difficiles à faire prendre en charge par le seul médecin traitant, différentes situations de médecins qui ne s’en laissent pas toujours compter par l’industrie pharmaceutique.
On y parle de la loi de santé actuelle… et des directives anticipées, bien.
MAIS lu p 236:
"la loi réaffirme les limites à ne pas franchir: interdiction formelle de l'euthanasie et du suicide assisté »:
C’EST FAUX!
LA LOI N'EN PARLE PAS PUISQUE CES TERMES NE SONT DÉFINIS DANS AUCUNE JURIDICTION :
LA LOI NE PEUT PAS INTERDIRE CE QUI N’EXISTE PAS !
Le public (infuencé par les lobbies religieux) mélange constamment la sédation (empêcher de souffrir, quitte à accélérer la mort ) avec une "euthanasie" = mort volontaire aidée ou accompagnée par un médecin lorsque la vie n'est plus que souffrances et que la personne en a exprimé la volonté de façon réitérée.
Le suicide assisté médicalement est la même chose que l'euthanasie dès lors que le médecin procure le médicament adéquat au mourant, même si celui ci le prend seul.
Un certain nombre de personnes influencées par des religieux pensent que l’euthanasie est un meurtre, ce qui est faux.
L’euthanasie est un suicide, puisque la mort est décidée par l’intéressé.
Il faut se rappeler que TOUTE PERSONNE A LE DROIT DE SE SUICIDER.
LE SUICIDE EST AUTORISÉ EN RÉPUBLIQUE, acquis de la Révolution française, ce quels que soient les moyens employés.
Certes on cherche tous les prétextes pour empêcher les suicides :
ceux qui l’ont raté se retrouvent en psychiatrie, sont-ils « fous » ? peuvent-ils guérir ?
on voudrait nous faire croire que les récidives sont rares et c’est faux : 2 sur 3 recommencent jusqu’à réussir leur geste. Mais bien sûr, tant mieux si on peut leur redonner le goût de vivre, malgré les difficultés de la vie.
ceux qui le réussissent : on n’ en parle pas puisqu’on n’y peut plus rien.
Pourquoi les cache-t-on ? Y compris dans les familles ? Comme si on avait « honte » d’avoir un proche qui se soit suicidé ?
on parle de non assistance à personne en danger pour essayer d’empêcher toute aide ou accompagnement dans le suicide sans distinguer les différentes raisons du suicide :
suicide de mourants en fin de vie… très réfléchi, de la part de personnes qui n’en peuvent plus de souffrir de façon incurable.
suicide « appel au secours », raté exprès, parfois chantage… sur un proche…
suicide « accident » suite à un deuil, divorce, perte de travail… où la personne agit sur un coup de tête, sans réflexion, qui peut ne pas se renouveler lorsqu’on s’occupe de la personne
Il serait bon qu’on distingue enfin ces différents cas, les uns peuvent être amenés à retrouver goût à la vie, les autres (les mourants) non, évidemment…
LE SUICIDE EST CONDAMNÉ PAR PRESQUE TOUTES LES ÉGLISES.
Autrefois, dans la monarchie catholique, un suicidé se trouvait excommunié avec sa famille, on lui interdisait le cimetière (catholique) et on prenait ses biens. On allait parfois jusqu’à torturer le cadavre en public.
Mais de nombreux français, même religieux, ne suivent pas tous les ordres du Pape et des autres.
La religion tolère qu’on puisse préférer mourir si les souffrances deviennent insupportables (et incurables). D’où l’acceptation des sédations profondes en fin de vie par les religions, même si elles accélèrent la mort (pas toujours).
LA SEULE CHOSE QUI EST INTERDITE PAR LA LOI ET ON S'EN RÉJOUIT, C'EST DE TUER LES MALADES, aucun rapport avec une mort volontaire de la part de l'intéressé !!!