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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

MON AVIS POUR LE COMITE D ETHIQUE SUR LA MEDECINE ET LES USAGERS - FINS DE VIE- VIE ET MORT;

http://www.erepl.fr/fr/etats-generaux-de-la-bioethique/

 

"LA PLACE DES CITOYENS VULNÉRABLES DANS LA MÉDECINE DE DEMAIN"

 

J’envoie mon avis sur le sujet, que je publie sur mon blog.

 

1) QUI EST DÉFINI COMME « VULNÉRABLE » DANS NOTRE SYSTÈME DE SANTÉ ?

 

Je ne sais pas.

 

J’entends dire que les personnes âgées, que les personnes handicapées seraient vulnérables…

c’est bien vague…

 

OÙ SE PLACE LA « VULNÉRABILITÉ » ?

Dans un corps fragile ou une tête fragile ?

Cela est-il réservé à l’âge ou au handicap ? Aux mourants ?

Je ne le crois pas.

 

COMMENT EST-ELLE DÉFINIE MÉDICALEMENT ? PERSONNE NE LE SAIT…

« au petit bonheur la chance » (ou la malchance… )

 

J’ai vu l’abus de cette façon de voir :

Des médecins considèrent que la personne n’est plus capable de discernement donc elle est « vulnérable » (ce qui interdit à la personne et à sa personne de confiance d’émettre tout avis différent de celui du chef de service qui se veut tout puissant, choisi par le hasard des urgences … seul responsable de son « patient » selon ses propres vues )

dès lors qu’elle répond « mal » aux tests dits Alzeihmer pratiqués à toute vitesse sur une personne qui n’a pas été prévenue des enjeux de ce test :

 

MON EXPÉRIENCE :

J’ai vu un gériatre de soins palliatifs cataloguée ma mère comme « alzeihmer », alors que c’était faux :

questions stupides pour elle (quel jour est-on, quelle heure est-il, mais ni calendrier ni pendule dans sa chambre où elle était enfermée depuis presque un mois… comment aurait-elle pu le savoir si on ne lui a pas dit ? ) qu’elle a contesté énergiquement …

durée du test : 3 minutes.

Pas de présentation du médecin, pas de discussion préalable pour faire connaissance et abus caractérisé : j’étais dans la chambre, fille et personne de confiance déclarée mais …

En réponse à ma plainte, il ne m’a pas vue !!!

1,65m, 80 kg, généralement habillée de rouge ou de teintes vives, je reste invisible !!!

Certes je ne suis pas intervenue dans cette intrusion dans la chambre de ma mère, parce que je me demandais ce qui se passait…

il ne m’a pas regardée, pas adressé la parole, pas demandé à ce que je sorte de la chambre.

 

Mais si je peux le dire c’est parce que j’étais présente… sinon, nul n’en aurait rien su…

 

POURQUOI CET ABUS DE POUVOIR MÉDICAL ?

Parce que le chef de service qui a convoqué ce gériatre, m’entendait avec ma mère dire que son seul souhait était de mourir en paix, qu’ elle refusait les traitements qu’on lui imposait : on est allé jusqu’à l’attacher sur son lit parce qu’elle arrachait les perfusions dont elle ne voulait pas.

Et que pour lui, il fallait absolument tout faire pour prolonger la vie de ma mère (98 ans, arrivée dans son service suite à une double fracture : haut du bras et hanche), peu importe son état de santé restant.

Hors de question de la laisser mourir, son seul souhait (non écrit à l’époque) qu’elle ne cessait de répéter à tous ceux qu’elle voyait , médecin invisible toujours absent…

(les consultations se passaient le dos tourné, à parler avec l’infirmière des résultats des différents tests, sans dépasser le chambranle de la porte… )

Par contre, ma mère n’a

  • pas eu droit au kiné indispensable après une prothèse de hanches,

  • pas eu droit à la considération des soignants, dont 3 sur 4 se sont montrés « méchants » (terme employé par ma mère), pas eu doit à de simples exercices pour l’aider à marcher, à se lever,

  • pas eu droit à un matelas anti-escarres (elle est sortie avec un escarre au talon de 3 cm de diamètre… !)

  • pas eu droit à des soins palliatifs… (les fractures réduites, elle n’avait pas d’autres soins à recevoir que ceux qui auraient permis qu’elle souffre moins : elle a souffert le martyre)

 

MA PLAINTE AUPRÈS DES AUTORITÉS N’A PAS ÉTÉ ENTENDUE :

A ma plainte contre l’inhumanité des soignants, le manque d’écoute, on m’a opposé leur bonne technique… que je n’avais jamais remise en cause.

 

Refus des médecins de suivre les désirs de ma mère, je le conçois malgré tout, ils ne la connaissaient pas, mais

 

REFUS DE TOUTE ÉCOUTE, AUCUNE DISCUSSION,

personne ne lui a jamais demandé pourquoi elle préférait mourir que vivre encore un peu… même handicapée et devenue dépendante.

Bien plus facile de la faire juger incapable… en 3 minutes…

 

AUCUNE DEMANDE DU SERVICE POUR QUE MA MÈRE PUISSE BÉNÉFICIER DE SOINS PALLIATIFS, D’UN PSYCHOLOGUE…

je ne savais pas à l’époque que j’aurais pu demander leur intervention contre l’avis du chef de service.

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