9 Janvier 2018
Pourquoi ces nouvelles lois de respect de l’usager du système de santé sont-elles demandées depuis les années 1980 ?
création des « admd » dans le monde et en France : « dying in dignity » ou droit de mourir « dans sa dignité » c’est-à-dire selon son propre choix, sa propre philosophie de vie.
RESPECTER D’ABORD L’USAGER DU SYSTÈME DE SANTÉ DANS SES CHOIX : lui expliquer, lui proposer et jamais lui imposer quoi que ce soit
permettre que les souffrances soient soulagées en priorité (circulaire Laroque 1982),
permettre des morts douces et ne plus laisser les gens vivre des agonies épouvantables -sauf si c’est leur demande-
ne pas permettre des acharnements médicaux de tous ordres qu’on sait inutiles par avance, et très coûteux pour la collectivité par ailleurs : je me refuse dans ces cas là à payer pour les autres !!!
POUR MOURIR EN DOUCEUR, car nul ne pourra empêcher que nous mourrions, DEUX MÉTHODES POSSIBLES :
la sédation profonde qui peut prendre quelques jours sans rien d’autre, surtout pas alimentation ni hydratation artificielles : mort naturelle en quelque sorte, on cesse seulement de vouloir prolonger la vie
l’euthanasie ou aide à la demande d’interruption volontaire de vie (ou suicide), à la demande expressse et répétée de l’intéressé.e :
La personne a écrit dans ses directives son désir de terminer sa vie de façon volontaire, dès lors que son état de santé la fait souffrir, ne serait-ce que moralement, et qu’il est incurable. La personne le demande instamment, de façon répétée, alors le médecin se doit de l’aider, ne serait-ce que par compassion :
tous les vétérinaires « euthanasient » les animaux pour leur éviter des souffrances inutiles, et pourtant ces animaux n’ont rien demandé : ils les tuent.
Pourquoi un médecin refuserait-il la mort délivrance à ceux de ses patients qui lui réclament ? Alors que leur agonie va être épouvantable… pour eux mêmes en tout cas.
Et il ne s’agit pas évidemment de « tuer » qui que ce soit mais de permettre à chacun de vivre sa mort à sa façon, donc de respecter celui ou celle qui a demandé une mort volontaire en douceur, qui ne peut pas y procéder seul.e sans aide, et qui souhaite être accompagné au moment de sa mort, comme on veillait les morts autrefois.
Depuis 1980 ? pourquoi ?
Parce que c'est à ce moment là que la médecine a découvert ce que j'appelle « les machines à faire vivre artificiellement »:
respirer, se nourrir, évacuer les déchets, faire battre le coeur, tout çà peut être fait par des machines et non plus par notre corps lui même...
utile certes pour sauver des vies dans une utilisation provisoire, mais désespérantes si on ne les utilise que pour prolonger des vies de grabataires sans communication possible (comas apparents) et sans espoir de retour à une vie « normale » de communications et de mouvements.
Alors on a découvert les abus de cette médecine allopathique sourde aux humains qui joue aux apprentis sorciers, qui découpe le corps en morceaux sans s’occuper du « tout » - on soigne des organes, une maladie mais pas la personne - , qui fait des essais permanents sur ses malades ou handicapés lourds, trop souvent sans leur demander leur avis ou en leur mentant sur l'utilité et les conséquences de leurs actes médicaux, qui s’appuie sur une industrie pharmaceutique qui n’a pour seul but que de faire des bénéfices (énormes) :
Peu leur importe la bonne santé des gens, qui ne vient pas de la médecine ni de la pharmacie, mais du mode de vie (travail, logement, nourriture, liens sociaux…) et de l’environnement, de la génétique pour 80 % voire plus… .