17 Janvier 2018
critique : c’est toujours le même discours… creux et répétitif… depuis une dizaine d’années, tout évolue mais pas M Romero.
L’admd dirigée par un triumvirat politisé et intéressé par bien d'autres choses, ne s’occupe toujours pas de sensibiliser les gens à l’écriture de directives personnalisées,
car faire écrire par tous qu’on ne veut pas d’acharnement ni des souffrances de l’agonie est trop vague pour avoir un effet quelconque :
l’acharnement est interdit par la loi (depuis 2002) et la loi demande aux médecins de soulager les souffrances depuis 1982 (circulaire Laroque) !!!
Çà revient à demander que la loi soit respectée, ce qui est la moindre des choses… et donc inutile…
DANGEREUX lorsque JLR parle de respecter les proches alors que c’est contradictoire avec l’idée de respecter l’individu qui meure : la plupart des familles sont en désaccord interne avec les idées de certains de leurs membres et c’est normal : une « famille » (çà commence et çà s’arrête où ? ) n’a pas les mêmes idées sur tout et particulièrement au sujet de la mort.
POUR UNE LOI DU SYSTÈME DE SANTÉ QUI RESPECTE ENFIN SES USAGERS…
Pourquoi différencier les usagers en fin de vie des autres ?
Comment définit-on la fin de la vie ? Nul ne sait quand elle commence… On sait seulement quand elle se termine. La fin de vie n’est pas seulement les quelques jours d’agonie, plus facile à repérer.
LÀ EST LE VRAI DÉBAT.
POUR DES MÉDECINS QUI CESSENT DE VOULOIR DOMINER LES AUTRES POUR ENFIN LAISSER CHACUN LIBRE DE SES CHOIX PERSONNELS.
Le médecin devrait être un conseiller, un accompagnateur à la santé, évidemment, pas un « ordonnateur » lié à l’industrie pharmaceutique et à des intérêts privés.
QUI DÉFINIT L’ACHARNEMENT (ou obstination déraisonnable) ?
Vous ou le médecin qui s’occupe de vous ? Ou vos proches ?
S’acharner c’est poursuivre des soins, médications, traitements, etc... au delà de la volonté de la personne, quel que soit son état de santé.
VOUS SEUL ÊTES CAPABLE de dire à partir de quel moment il y aurait acharnement inutile et dommageable pour votre moral.
Bien entendu, LE MÉDECIN DOIT NE PAS POURSUIVRE DES SOINS DE FAÇON DÉRAISONNABLE, compte tenu des connaissanCes actuelles PUISQUE C’EST LA COLLECTIVITÉ QUI PAYE CES FRAIS.
QUI SAIT QU’ON A LE DROIT DE REFUSER TOUT SOIN PROPOSÉ (investigations, soins traitements, opérations) ? Pas encore tous les usagers dont trop sont encore convaincus que seul le médecin sait ce qui est bon pour vous, alors que le meilleur expert de notre santé, c’est nous-mêmes, avec les conseils des médecins qui devraient être à notre service, c’est nous qui les payons.
QUI SAIT QUE LE SUICIDE N’EST PAS INTERDIT PAR LA LOI ? Pas tous les français…
Il est interdit de pousser au suicide : normal, cela relève du harcèlement, car qui pourrait accepter de se suicider contre son gré sans harcèlement ?
Le suicide (ou mort volontaire) est un acte de liberté.
Par contre si on demande une aide médicale pour notre mort volontaire, cela engage évidemment des médecins
Il est donc normal que cette question soit une question médicale.
pour le moment, cette aide est toujours refusée par la loi, les médecins et les parlementaires, quels que soient les cas.
Nous demandons à ce que cet interdit soit levé dans certains cas, et que les médecins puissent accompagner vers la mort les usagers du système de santé, dont la vie se termine naturellement, devenus incurables et souffrants (maladie accident, vieillesse), en respectant leurs volontés de fin de vie.
On doit essayer de tout faire pour que les gens vivent… « oui et non » :
tout dépend de la qualité de la vie, et tout dépend de l’espoir d’aller mieux ou pas (curable ou incurable)…
Pas de règle absolue, la vie ne doit pas devenir une obligation et surtout pour ceux qui préfèrent mourir et sont déjà en train de mourir…
PAS ASSEZ DE SOINS PALLIATIFS, C’EST VRAI, MAIS POURQUOI SERAIENT-ILS TOUJOURS RÉSERVÉS À L’HÔPITAL ? C’EST UN SCANDALE…
POURQUOI VOTRE MÉDECIN TRAITANT NE PEUT PAS LES METTRE EN ŒUVRE CHEZ VOUS , SANS PASSER PAR DES SPÉCIALISTES DE SOINS PALLIATIFS ?
Il semble qu’il a les compétences nécessaires, comme tout médecin. La mort n’est pas une maladie, nous mourrons tous, avec ou sans maladie ! Et ce à tout âge, jeune ou vieux…
Il ne s’agit que d’accompagner le malade et ses proches, et de l’empêcher de trop souffrir, selon sa demande personnelle.
DANS VOS DIRECTIVES ANTICIPÉES, VOUS DEVEZ DONNER VOTRE AVIS PERSONNEL
SUR LA VIE, LA MORT, VOTRE VIE, VOTRE MORT, et vos proches ne sont pas tenus d’être d’accord avec vous.
Vous leur demandez de respecter vos volontés ainsi qu’aux médecins, vous ne pouvez pas leur demander d’être du même avis que vous : autant de personnes, autant de choix différents.
Ce qui est essentiel c’est que les usagers s’emparent d’une loi que les médecins ne veulent pas suivre, pour écrire ce qu’ils désirent pour leur fin de vie : DIRECTIVES ANTICIPEES , deux volets :
ma philosophie de vie, mes limites pour une vie digne de moi, au-delà desquelles je préfère être mort.e, que ce soit par sédation (en tenant compte de mes souffrances morales) ou par aide à la mort volontaire que peu souhaitent en réalité (moins de 3%... mais pourquoi leur interdire? ).
mes limites quant aux soins traitements, etc. proposés par les médecins : j’ai le droit de les refuser s’ils me paraissent non appropriés à ma personne, dans ma fin de vie.