8 Février 2018
DIRECTIVES ANTICIPEES :
ENFIN LA PRESSE RELAYE CETTE DISPOSITION LEGALE DEPUIS 2005 !!!
Pourquoi n’a-t-on pas fait connaître cette disposition plus tôt ? Mystère…
ENFIN IL EST CONSEILLÉE AUX MÉDECINS D’EN PARLER AVEC LEURS PATIENTS … âgés !!!… comme si seulement les vieux mouraient !
Comme si Vincent Lambert et Vincent Humbert avaient été âgés, alors qu’on aurait bien eu besoin d’avoir un écrit qui prouve leur volonté de ne pas être conservés comme des légumes pendant des années !
Comme si Anne Bert (et d’autres) avait été vieille…
DIRECTIVES ANTICIPEES :
POUR TOUS LES CITOYENS MAJEURS, DE 18 À 100 ANS ET PLUS !
« Si en « fin de vie » vous n'êtes plus capable de vous exprimer, acceptez-vous ou refusez-vous une réanimation cardiaque et respiratoire?
Une dialyse rénale?
Une intervention chirurgicale?
Une alimentation et une hydratation artificielles? »
(tous dispositifs artificiels qui prolongent vie et agonie, qui devraient être considérés comme obstination déraisonnable donc interdits aux médecins en cas d’agonie….
Car quand commence la fin de la vie ? Nul ne le sait en réalité… 6 mois, 12 mois d’espérance de vie pour le corps médical ? Qui la calcule comment ?
« Ce sont les questions posées par le modèle du questionnaire promu par le ministère de la Santé. »
« Réalisé du 8 au 12 janvier par téléphone auprès de 964 Français âgés de 50 ans et plus, ce sondage montre également que 58% des sondés ne connaissent pas les directives anticipées. »
« Ces souhaits, qui peuvent être rédigés librement, sont censés indiquer jusqu'à quel point et par quels traitements une personne souhaite être maintenue en vie.
La loi du 2 février 2016 sur la fin de vie donne le droit à chacun de refuser par avance, ou de demander à limiter, les traitements et actes médicaux qui prolongent la vie. »
C’EST BEAUCOUP PLUS QUE ÇÀ :
TOUT PATIENT A LE DROIT DE REFUSER tous traitements et soins proposés par le corps médical. Ce quel que soit son état de santé et son espérance de vie.
TOUT PATIENT A LE DROIT DE REFUSER de rester à l’hôpital pour rentrer chez lui ou ailleurs, ce quel que soit son état de santé : l’hôpital n’est pas une prison.
TOUT MÉDECIN A LE DEVOIR de refuser de donner des traitements et soins déraisonnables (n’ayant aucun effet pour une meilleure qualité de vie, dans le cas de maladie ou suite d’accident incurable)
En cas d’espérance de vie limitée (qu’on peut appeler « fin de vie » si elle est « courte ») , cause maladie, accident ou autre, et de souffrances incurables,
LE MÉDECIN A LE DEVOIR de soulager les souffrances tant morales que physiques par des sédations partielles ou continues.
A CHACUN DE S’EXPRIMER PAR RAPPORT À CE QU’IL SOUHAITE :
prolonger le reste de vie avec seulement des sédations partielles (réveils de temps à autre pour pouvoir échanger avec ses proches… ce qui suppose qu’on peut le faire) ou préférer une sédation totale qui l’amènera à la mort en dormant.
Vous trouverez de quoi y réfléchir et vous aider à rédiger sur mon blog :
Directives anticipées en pièce jointe.
https://www.humanite.fr/sante-la-loi-sur-la-fin-de-vie-souffre-dun-bilan-mitige-649981
Deux ans après le début de son application, le Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie fait le point sur la mise en œuvre des DIRECTIVES ANTICIPEES