24 Février 2018
Etre franc-maçon serait-il une injure ? Un délit ? Retour à une triste époque…
le Dr Touraine n’est pas que franc maçon, il est d’abord médecin.
En tant que tel il a probablement vu des cas difficiles de fins de vie….
Il a peut-être déjà aidé à mourir par compassion certains de ses clients, comme tant d’autres médecins le font, y compris catholiques comme M Leonetti qui le dit lui même.
L’opposition du catholique jésuite M Leonetti (si on se soumet à la catégorisation des personnes selon leurs croyances… faut-il le faire ? ) vient de ce que pour lui, la fin de vie devrait se régler dans l’intimité entre médecin et usager, et non pas par la loi…
Nous serions d’accord si la loi n’interdisait pas aux médecins d’aider les personnes en fin de vie selon leurs souhaits propres, lorsqu’ils sont partisans de leur mort volontaire, pourtant autorisée en République.
M Touraine pense qu’une loi définissant clairement les limites entre intention du médecin de faire mourir et volonté du mourant de mourir est indispensable.
Il n’a pas l’hypocrisie d’interdire le suicide (mort volontaire) comme le veut en réalité M Leonetti qui parle toujours de vie « sacrée » , peut-être pour lui ?
Mais en tout cas la vie n’est « sacrée » (suicide interdit) que pour ceux qui veulent y croire,
ce n’est pas le cas de la majorité des français, peu pratiquants même si officiellement il reste un certain nombre de catholiques ou de personnes d’autres religions interdisant également tout suicide (mais non pas les assassinats commandés par les armées!)
Alors oui, il est bon de répéter que la France est une République dans laquelle il est possible d’être athée ou agnostique, et nombreux sont les français dans ce cas,
dans laquelle LE SUICIDE EST UNE LIBERTÉ, UN DROIT DE TOUT ÊTRE HUMAIN,
dans laquelle LE PREMIER TRAVAIL DU MÉDECIN EST DE SOULAGER LES SOUFFRANCES ET DE RESPECTER LES IDÉES RELIGIEUSES OU NON DE SES CLIENTS,
donc de permettre l’aide à mourir selon la volonté de chacun (acte lent ou rapide lié au soulagement des souffrances incurables).
Et nous ne répéterons jamais assez qu’il faut écrire sa philosophie de vie dans ses DIRECTIVES ANTICIPÉES :
pour ou contre ma mort volontaire, si je suis dans un état de santé incompatible avec MA dignité, état que je dois définir dans mes directives anticipées, car il est bien évident que personne n’a les mêmes idées là dessus.