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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

QUE VONT-ILS DONC INVENTER POUR ESSAYER DE CONTRER L’ ÉVOLUTION INDISPENSABLE ? pour la liberté et le droit de choisir sa fin de vie

Extraits:

https://www.lequotidiendumedecin.fr/actualites/article/2018/03/13/fin-de-vie-une-nouvelle-tribune-de-parlementaires-soppose-toute-evolution-de-la-loi_856017

 

QUE VONT-ILS DONC INVENTER POUR ESSAYER DE CONTRER CETTE ÉVOLUTION INDISPENSABLE ?

Faut-il une uniformisation de la bonne façon de mourir (euthanasie), une mort aseptisée et cachée, presque honteuse ? 

C’est le contraire, les morts volontaires sont largement préparées, longtemps à l’avance et donnent lieu à un accompagnement humain très avancé.

Mort ni cachée, ni honteuse… mort souvent presque joyeuse au bout d’une vie bien remplie et heureuse. C’est ce qui se passe en Suisse, en Belgique et ailleurs.

Des proches prévenus, qui ont accepté le deuil avant même que la mort n’arrive, et qui souvent font une fête ensemble avant le jour J.

Honte de quoi ? De ne pas pouvoir vivre un peu plus longtemps ? De ne pas accepter les souffrances de l’agonie ? Sentiment de culpabilité vis à vis de doctrines catholiques de la souffrance obligatoire pour le paradis ?

Laissons souffrir ceux qui le désirent mais de grâce, laissons à ceux qui ne veulent pas de cette souffrance le choix de l’éviter.

LA SEULE « BONNE FAÇON » DE MOURIR EST CELLE QUE L’ON CHOISIT,

SI ON LE PEUT.

« Laissons à celui qui voudrait choisir le moment de sa mort, la liberté de le faire en dehors de tout cadre normatif »

Un cadre de loi n’est pas « normatif », il est fait pour empêcher les dérives possibles de tout acte caché, ce qui est le cas actuellement des euthanasies pratiquées en cachette. Il oblige à la transparence des actes médicaux.

NOUS N’AVONS À L’HEURE ACTUELLE AUCUNE LIBERTÉ POUR UNE MORT DOUCE ET RAPIDE :

la plupart des médicaments létaux efficaces sont interdits à la vente en officine, il reste donc à ceux qui veulent mourir le choix de la pendaison, de la chute du 12ème étage ou d’une falaise, de la noyade, des armes à feu, etc. toutes façons horribles de mourir, l’horreur n’étant pas du côté du suicidé qui le veut, mais du côté des proches, de ceux qui restent et retrouvent un corps meurtri par la faute de médecin inhumains.

NUL NE DEMANDE L’EUTHANASIE COMME SEULE FAÇON DE MOURIR,

LOIN DE LÀ.

Aucune uniformisation de la façon de mourir, si la loi permet justement à chacun de voir ses choix respectés :

  • prolongations déraisonnables (sous condition d’acepter d’être cobaye de la science, car cela coûte très cher à la collectivité, ou sinon, aux frais de la personne concernée)

  • refus de prolongations inutiles, sans souhait de mort volontaire plus rapide pour autant : seulement laisser mourir tranquille, sans être branché à des machines qui prolongent la vie

  • le choix de la mort volontaire aidée médicalement, par l’accès aux médicaments létaux donnés par un médecin, soit pris par l’intéressé seul (suicide assisté) soit injecté par le médecin en cas d’impossibilité d’agir seul (impossibilité d’avaler, de mettre à sa bouche quoi que ce soit, de digérer) appelé euthanasie en Belgique.

LE RÔLE DU MÉDECIN doit cesser d’être un « ordonnateur » tout puissant,

son rôle doit être de CONSEIL, D’ACCOMPAGNEMENT MORAL POUR LE MOURANT ET SES PROCHES.

On sait que seulement à peine 2 % des personnes envisage la mort volontaire en fin de vie, mais cela fait quand même un certain nombre de français.

Pourquoi les en empêcher et les contraindre à des suicides violents, faute d’accès aux médicaments létaux ?

Pour répondre à une morale catholique de refus de la mort volontaire, suicide honteux, signe de faiblesse ?

religion que de nombreux français ne suivent pas, une grande partie de la population étant athée ou agnostique, et une grande partie des catholiques ne suivant pas les consignes des siècles passés.

Ceux qui veulent que l’on confonde un acte de compassion et de considération de la personne, du respect auquel il a droit, avec des actes d’assassinat nazis, sont en dehors de toute raison.

Les soi disant euthanasies du régime nazi ne demandaient évidemment pas l’accord des victimes de ses assassinats, victimes qui pouvaient être jeunes et en bonne santé, mais qui avaient le tort d’être juif, bohémien, franc-maçon et tout simplement opposant au régime politique de l’époque.

Anne de la Tour, présidente de la Société française d'accompagnement et de soins palliatifs (SFAP) : Avant toute nouvelle modification législative, elle demande l'application de toutes les lois sur la fin de vie votées depuis 1999 pour que l'on puisse mourir mieux en France. Dépénaliser l'euthanasie ne serait pas un droit de plus, « mais un peu plus de conflits intérieurs, de tensions familiales, de culpabilisation, d'inconfort et d'angoisse », en ce que cela obligerait les personnes à l'envisager. 

cela « bouleverserait le contrat de confiance entre le soignant et le patient,

Pourquoi les soins palliatifs français sont-ils autant opposés à la liberté de la mort volontaire, même en fin de vie ?

Et ce, depuis leur création en 1982 : circulaire Laroque ! À l’usage de tous les médecins et soignants !!! pas seulement à certains services hospitaliers…

Alors que très peu d’avancées ont été faites depuis (36 années!) , que trop de gens souffrent encore !

La majorité des médecins de soins palliatifs – qui se disent « experts » de la mort (quelle horreur!) ont pour but premier d’empêcher la mort d’advenir, autant que possible !

prolonger les vies étaient leur leit-motiv, quelle que soit la qualité de cette vie.

Pourquoi ? Je ne sais pas exactement, mais beaucoup de catholiques opposés à toute idée de mort volontaire, beaucoup de médecins ayant choisi le métier parce que çà paye bien, pour gagner de l’argent et exercer tranquilles : peu de mourants ont le courage de se plaindre !

Les soins palliatifs et les EHPAD rapportent beaucoup d’argent…

On a constaté que bien des vies ainsi prolongées étaient un calvaire pour tous, vies de grabataires et de déments, ayant perdu toute faculté de communication avec les autres,

on a constaté que les souffrances morales étaient énormes et non considérées par la médecine qui ne voulait soulager que les douleurs physiques, pourtant les plus faciles à supporter, on le sait depuis toujours… peut-être aussi parce que certaines souffrances morales sont impossibles à soulager…

Il y a bien longtemps que peu de gens font confiance à la médecine actuelle officielle, même s’ils ont encore pour certains la chance d’avoir un médecin à l’ancienne qui les connaît bien et leur fait confiance (c’est au médecin de faire confiance au malade, alors seulement la réciproque peut être vraie) .

On se retrouve à attendre des heures aux urgences, on ne trouve plus aucun médecin qui se déplace si vous en avez besoin, surtout la nuit et le WE, urgences hospitalières encombrées de ce fait par des cas qui n’en relèvent pas en réalité.

De nombreux médecins n’acceptent de vous soigner que si vous payez des dépassements d’honoraires, souvent exorbitants, y compris à l’hôpital, seuls ceux qui paient ont des rendez vous assez rapides, sinon, on peut attendre un an pour un rendez vous de spécialiste…

Il n’y a par ailleurs aucun contrat entre patient et médecin.

Le seul contrat est entre la sécurité sociale et le médecin. Dans lequel jusque là, les médecins ont particulièrement berné la sécurité sociale, avec des abus souvent dénoncés, mais qui perdurent :

  • Refus d’obliger l’exercice de la médecine en fonction du nombre de patients, comme le sont pharmaciens, infirmiers libéraux, kinési, etc.

Pourquoi ce privilège qui amènent une certain nombre de médecins à se plaindre d’un manque de clients quand ils ont trop nombreux à un endroit de rêve et qu’ils manquent cruellement dans les « déserts médicaux » ?

  • Pas assez de contrôles sur l’exercice de la médecine qui abuse trop souvent d’ordonnances de médicaments, pour l’intérêt de l’industrie pharmaceutique…

En France, abus de médicaments inutiles voire dangereux, abus d’opérations inutiles, etc.

Bien connu, constaté, mais rien ne change…

  • En fin de vie, on se retrouve à l’hôpital avec des médecins qu’on ne connaît pas, la plupart du temps. Pas de confiance possible. La majorité des médecins ne pense qu’à une chose : prolonger la vie, sans s’occuper du bien-être de la personne mourante.

Jean-Claude Ameisen, ancien président du Comité consultatif national d'éthique, invitait les sénateurs à penser ensemble euthanasie et soins palliatifs, comme des « manières de répondre à une souffrance individuelle, et d'écouter la détresse des personnes ».

« En France, on a l'impression que c'est soit euthanasie pour tous, soit soins palliatifs pour tous », a-t-il regretté. 

QUE VONT-ILS DONC INVENTER POUR ESSAYER DE CONTRER L’ ÉVOLUTION INDISPENSABLE ?

NON, NOUS NE VOULONS PLUS QUE CE SOIT DES MÉDECINS (souvent inconnus de nous, si nous arrivons aux urgences!)

QUI DÉCIDENT À NOTRE PLACE DE NOTRE VIE, DE NOTRE SANTÉ, DE NOTRE MORT.

Nous ne voulons plus de ce diktats de médecins encore patriarcaux et très conservateurs, soumis aux intérêts de l’industrie pharmaceutique.

NOUS VOULONS CHOISIR NOTRE VIE, NOTRE SANTÉ ET LA FAÇON DE LA GÉRER, NOTRE MORT :

c’est à chacun de décider de sa vie, jusqu’à sa mort.

JC Ameisen a raison, il faut à la fois la liberté d’être aidé à mourir, vite ou lentement, de refuser les souffrances de l’agonie, la liberté de préférer une vie de qualité à une vie plus longue mais « horrible » pour la personne…

IL FAUT LES SOINS PALLIATIFS,

non plus réservés à des « expert hospitaliers » mais ouverts à tout médecin généraliste,

MAIS IL FAUT AUSSI,

POUR CEUX QUI LE DEMANDENT,

LA POSSIBILITÉ D’UNE AIDE ACTIVE À MOURIR.

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D
Il est très facile à toutes ces associations de savoir ,ou, le pouvoir politique en est sur la question d'euthanasie....! En leur posant la question eux mêmes et non pas les adhérents à tous les députés et à tous les sénateurs - Et selon leur réponse connaître s'il y a une majorité pour l'adoption d'une loi. c'est simple, au lieu de se perdre dans des discours.
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J
ces associations le font depuis longtemps, mais çà ne suffit pas