1 Mars 2018
vu par le Pr Joyeux (lettre du 28 février 2018)
en bleu mes commentaires
Pr Joyeux: « En 2018 les Français sont confrontés, dans le débat bioéthique, à au moins trois sujets majeurs.
Les résultats sont-ils connus d’avance comme le craignent certains, les Etats généraux de la Bioéthique n’étant alors qu’une mascarade comme le fut la concertation citoyenne sur la vaccination en 2016 ?
La majorité actuelle à l’Assemblée nationale a-t-elle une connaissance et une maturité suffisantes pour décider de la bioéthique, dictée d’en haut,
quand l’opinion publique est de plus en plus fabriquée par des groupes de pression manipulateurs de sondages et de l’information ?
Trois sujets majeurs sont abordés dans ces états généraux.
La Procréation Médicalement Assistée (PMA) pour toutes les femmes, avec la possibilité d’évoluer vers la Grossesse Pour Autrui (GPA) fortement réclamée par des lobbies très médiatiques et fortement soutenus financièrement.
Pour moi, principe simple :
oui à la PMA pour tous, célibataires ou non (avec les conditions d’accueil du futur enfant requises), pas de discrimination selon l’état de célibat ou de couple hétéro ou homo.
Non à la GPA qui mène à la vente des corps des femmes, déjà actée dans de nombreux pays.
L’avancée des « droits sexuels » pour les enfants, promus par le ministère de la santé, en partenariat avec le ministère de l’Education nationale, notamment avec le plan « Stratégie santé sexuelle 2017-2030 ».
Protéger les mineurs d’actes agressifs sexuels est déjà dans les lois.
Aller plus loin ? Je connais mal le sujet.
Mais les Lolita existent (et pareil pour les jeunes garçons) …
Comment protéger les adultes de mineurs agressifs sexuellement ? Çà existe…
« L’euthanasie » pour tous légalisée, qui nous ferait rattraper notre « retard » par rapport à d’autres pays européens.
L’euthanasie (ou mort volontaire aidée par le don d’un médicament adéquat - suicide- ou par l’injection de ce médicament par un médecin – suicide assisté- ) ne serait médicalement permise que sous conditions : être dans un état de santé incurable et qui donne de grandes souffrances, donc plus ou moins proche de la mort naturelle.
Pour le moment, l’idée est encore restreinte aux personnes malades ou mourantes.
Il ne s’agit pas de « retard » mais de la liberté de disposer de son corps comme le prévoient les droits de l’Homme, et de bénéficier de la compassion médicale.
: « L’évolution éthique, si elle est logique en notre humanité, varie surtout selon les personnalités des dirigeants.
Le président du comité national d’éthique (CCNE) est nommé chez nous par le président de la République.
Imaginez une seule seconde Hitler ou Staline, Pinochet ou Chavez, Ben Laden ou le dernier Calife...
Quant aux participants du comité français chargé de protéger les personnes, ils sont porteurs de formations et de conceptions philosophiques différentes, d’où les difficultés de consensus.
Pourquoi faudrait-il un consensus et non pas une majorité simple pour les lois à voter ?
Les dangers de l’éthique existent bel et bien. Avec le temps, telle ou telle loi, ses conséquences n’ayant pas été sagement anticipées, peut se révéler contraire à l’intérêt de l’Homme, et donc à proprement parler anthropo-illogique.