25 Avril 2018
La Croix porte évidemment la parole du Pape et des catholiques pratiquants (rares en France) totalement opposés à la liberté de choisir sa fin de vie.
Il parle également beaucoup trop du confort des soignants, comme si cela était l’essentiel ! même s’il est contraire au bien-être du malade !!!
Mais nous nous insurgeons contre le fait qu’ils veulent imposer leur point de vue aux autres !
« Depuis plus de 25 ans, les médecins de soins palliatifs en viennent, dans des situations particulièrement éprouvantes pour des malades en fin de vie, à les plonger dans un état d’inconscience de manière à leur éviter de percevoir ce qui autrement serait source d’une grande souffrance. On parle alors couramment de « sédation profonde ».
Dans les cas de détresse due à une souffrance « réfractaire » à tout traitement (comme, en ultime fin de vie, une extrême difficulté à respirer produisant une sensation d’asphyxie), cette sédation doit le plus souvent être maintenue jusqu’à la mort. On peut juger cela insatisfaisant, mais les médecins de soins palliatifs s’y résolvent, faute de mieux, faute de pouvoir soulager le malade en préservant sa conscience.
Bien conduite, comme le montrent les études menées à l’échelle internationale, une telle sédation n’abrège pas la durée de la vie.
La loi du 2 février 2016, dite loi Claeys-Leonetti, légitime cette pratique, et en fait même, dans des circonstances assez strictement définies, un droit du malade. »
Sauf que les médecins spécialistes de soins palliatifs en fin de vie sont rares,
et que cela est par ailleurs, pour ma part, contraire à l’idée que la mort (comme la vie) n’appartient pas aux médecins mais à la personne.
Tout médecin généraliste devrait pouvoir donner ces soins, qui ne consistent que à donner à la personne et à son entourage un accompagnement pour une mort sans souffrances.
« Or voici que, de sa propre initiative, sans avoir été saisi par aucune institution, »
FAUX : il a été mandaté pour çà par le gouvernement !
« le Conseil économique, social et environnemental (CESE) recommande, dans un avis adopté le 10 avril 2018, de changer radicalement le sens de la sédation.
Il propose de faire reconnaître par la loi un droit « de pouvoir demander au médecin de recevoir, dans des conditions strictement définies, une sédation profonde explicitement létale ».
Létale, c’est-à-dire mortelle. D’acte de soin, la sédation deviendrait un acte de mort ! Un acte délibéré ! »
C’est bien évidemment déjà le cas : la sédation est le soin choisi exprès (délibérément) pour que la personne ne ressente pas les souffrances de l’agonie, puisqu’il s’agit évidemment de mourant (entré en agonie ou presque) .
Et c’est bien ! Tout autre dire est mensonge.
« Cette proposition est formulée à la fin d’un texte qui porte en grande partie sur les soins palliatifs et énonce à leur propos des « préconisations » qu’on ne peut qu’approuver. »
« Le CESE voudrait parachever l’édifice en inscrivant dans la législation le droit, dans certaines circonstances, à « une aide à mourir », euthanasie ou assistance au suicide.
La personne serait alors « mise au centre des décisions concernant sa fin de vie ». »
« Autoriser l’aide à mourir implique à cet égard de parachever l’inversion de la relation classique entre le.la médecin et le.la malade selon laquelle le.la médecin ordonne et le.la malade fait preuve de compliance » (sic). Dans l’aide à mourir, en effet, «la décision appartient exclusivement à la personne malade », est-il écrit.
CE QUI NOUS CONVIENT PARFAITEMENT : liberté, égalité, fraternité !
« Pour les rédacteurs de l’avis du CESE, la notion de vulnérabilité n’a pas sa place dans la réflexion philosophique ; il ne faut y voir qu’une « contribution des religions monothéistes » ! »
La vulnérabilité qui sert de prétexte à la domination de l’autre me paraît odieuse.
Effectivement
c’est le prétexte qui permet aux médecins de s’arroger de droit de décider à la place du malade et d’enrichir ainsi l’industrie pharmaceutique et les médecines privées.
« Le CESE ne s’interroge guère sur l’expérience humaine de la maladie grave, la marginalisation sociale de la personne qui a perdu la capacité de se rendre utile à autrui, les contraintes et les pressions socio-culturelles qui pèsent sur la personne. »
FAUX : le CESE a reçu de nombreuses personnes impliquées dans les fins de vie et de très nombreux témoignages. Il s’est très largement posé sur ces questions.
« Le CESE, à juste titre, demande de développer les soins palliatifs, de bien gérer les « ressources humaines »….
« Or, on demande à ces soignants de l’assurer, avec attention et délicatesse, des années durant, parfois tout au long d’une carrière professionnelle. »
D’abord il est anormal pour moi que la mort devienne une spécialité médicale :
la mort est un phénomène naturel, comme la naissance
et il est scandaleux que la médecine s’occupe d’autres cas que ceux qui se passent mal, tant à la naissance, qu’à la mort :
n’oublions pas que de nombreuses naissances se font naturellement sans difficultés, pas besoin de médecin !,
et que de nombreux décès ont lieu rapidement et sans souffrances, de façon naturelle ! Sans médecine ! Fort heureusement !
Un bon médecin doit pouvoir être diversifié et changer de domaine tout au long de sa vie, ne serait-ce que pour se former tout au long de sa vie professionnelle.
Ne s’occuper que de mourants prouve des névroses sévères, anormales.
Ensuite le système médical n’est pas fait pour le confort des soignants
mais pour celui des malades !!! prioritaires avant tout !
Les grands oubliés de ces catholiques égoïstes qui ne défendent que leur point de vue et refusent la liberté de penser autrement aux autres !
LA FRANCE ET SES LOIS NE DOIT PAS ÊTRE DIRIGÉE PAR LE PAPE NI PAR D’AUTRES RELIGIONS,
MAIS PAR UNE RÉPUBLIQUE QUI DONNE À CHACUN LE DROIT DE PENSER ET DE PHILOSOPHER À SA FAÇON, DONC DE VIVRE ET DE MOURIR À SA FAÇON, SELON SON CHOIX !
NUL N’IMPOSERA À QUICONQUE UNE MORT NON CHOISIE !