12 Mai 2018
Autour de la mort en Suisse d’un monsieur de 104 ans.
Ce monsieur de 104 ans avait vécu une horreur en se retrouvant hospitalisé, en prison dit-il, il ne voulait pas que cela puisse recommencer : des soins contre son gré ! Des souffrances inutiles selon sa décision.
Et il pouvait raisonnablement penser que cela pouvait recommencer : une hospitalisation contre son gré, des souffrances que son médecin ne saurait pas gérer… Il préférait mourir tout de suite.
Il n’avait pas envie de se suicider seul. Il préférait être accompagné.
Il ne s’agit pas là d’euthanasie mais d’accompagnement au suicide.
Zazo de la télindière
« La majorité des français veulent, en fin de vie, être libre de choisir entre des soins palliatifs, et une euthanasie? Ce n'est pas tout à fait ça. »
Tu as raison ! on peut ne vouloir ni l’un ni l’autre !
Pour ma part, je préfère le suicide que je choisirai seule le jour venu.
Horreur de ces soins palliatifs institutionnalisés ! Où les soignants veulent trop bien faire pour entretenir une vie vacillante.
Euthanasie : oui si je ne suis pas en mesure de me suicider seule, ce que je préférerai.
zazo:
« La majorité des français ne veut-elle pas avoir ces choix même s'ils ne sont pas en fin de vie?
Si leur vie pleine de souffrances physiques ou psychologiques ne leur convient plus du tout, ne veulent-ils pas avoir le droit de demander et d'obtenir une aide à mourir???
Or si on écoute bien ce que dit Mr Roméro (président de l’admd, association pour le droit de mourir dans la dignité) , nous voudrions avoir ces droits, "en fin de vie" ça me chiffonne. »
Personne ne sait définir « la fin de la vie », elle est facile à définir après la mort, mais
avant ? C’était 3 jours avant la mort, 3 ans avant la mort ??? qui en décide ?
QU'EST CE QUE C'EST « LA FIN DE LA VIE »?
N'est-ce pas la période où nous ne pouvons plus rien faire de ce qui nous plait et où nous savons que nos capacités ne reviendront pas?
Ne sommes-nous pas les seuls à pouvoir définir le moment où nous pensons que notre vie est terminée, où nous avons accompli ce que nous voulions, où il ne reste rien à ajouter que d’éventuelles souffrances que nous pouvons refuser ou pas.
La fin de vie ne se restreint pas aux quelques jours d'agonie...
C'est une hérésie de penser ainsi, hérésie largement partagée par des médecins de SP (soins palliatifs institutionnalisés) qui ne veulent toujours qu'une seule chose: prolonger la vie!
Nous devons pouvoir voir respecter nos choix de vie, de santé de mort,
y compris désobéir à ce pouvoir médical français abusif, encore patriarcal, malgré quelques petits aménagements :
puisqu’on a le droit de dire- écrire ce que nous voulons à l’approche de la mort, de refuser des soins de santé qu’on voudrait nous imposer, mais que les médecins n’ont nullement l’obligation de suivre nos consignes de choix de vie.
RELATIVISONS :
IL EST ABSOLUMENT NÉCESSAIRE QUE TOUS LES FRANÇAIS MAJEURS (PLUS DE 18 ANS) ÉCRIVENT LEURS DIRECTIVES ANTICIPÉES APRÈS RÉFLEXION.
Ce devrait être une obligation.
Les médecins référents devraient toujours les demander, comme les hôpitaux ou EHPAD (où çà progresse)
Or à l’heure actuelle, ceux qui les ont écrit sincèrement, sans cacher leur choix d’euthanasie par exemple, sous le prétexte qu’elle n’est pas encore autorisée, sont plus que rares.
LE PAPIER DE VOS DIRECTIVES EST COMME UN TESTAMENT, QUELQUE CHOSE DE TRÈS PERSONNEL, il ne s’agit pas seulement de coher des cases sur un papier imprimé par avance, qu’il vienne de là ou d’ailleurs.
Il s’agit d’abord de préciser vos façons de penser votre vie :
pour ou contre la mort volontaire, pour vous même,
pour ou contre les prolongations de vie même sans espoir de récupération,
pour ou contre l’obéissance aveugle à la Médecine officielle,
pour ou contre un prélèvement d’organe ou de tissu
Ensuite seulement vous pouvez préciser le refus ou l’acceptation de telle ou telle « machine à vivre », médicaments, opérations, etc.