3 Mai 2018
https://www.sudouest.fr/2018/05/02/fin-de-vie-le-maire-eteint-toute-polemique-5021736-1510.php
où on reparle de « l’affaire lambert » comme si c’était un cas de demande d’euthanasie,
ce qui est totalement faux !
Le cas de V Lambert vient d’une erreur de son premier médecin qui a permis la polémique de s’installer avec ses parents procéduriers et pro-vie absolument (secte catholique ultra) alors qu’il aurait du cesser les soins devenus déraisonnables sans demander l’avis de parents d’un homme adulte, marié et père de famille, qui ne dépednait absolument plus de ses parents :
La loi interdit l’obstination déraisonnable (depuis 2002),
le médecin aurait donc du appliquer la loi !
conclusion sans cesse renouvelée par tous les experts médicaux au cours des différents procès instruits par les parents, jusqu’à l’Europe, sans s’occuper de l’avis des proches, non demandé par la loi : c’est une affaire de médecins.
Il avait demandé à sa femme qui a été d’accord, cela suffisait amplement. Et cela n’était pas obligatoire.
qu’est-ce qu’une demande d’euthanasie (ou suicide assisté) ?
c’est le mourant qui demande de l’aide aux médecins pour mourir plus vite et en douceur, que ce soit très rapide ou plus lent.
Bien évidemment, V Lambert, dans le coma, ne pouvait rien demander et il n’avait pas écrit se directives, se trouvant trop jeune sans doute pour mourir, et ne pensant pas que la mort pouvait aisni le toucher sans prévenir, comme trop de français qui n’écrivent pas leurs directives…
Il est indispensable pour tous ceux qui veulent maîtriser leur vie d’écrire leurs directives anticipées quant aux soins qu’ils acceptent ou refusent de la part de notre médecine allopathique publique, en cours de vie et en fin de vie, pour ne pas se retrouver dans un état de santé dramatique où, ne pouvant plus s’exprimer,
les médecins font ce qu’ils veulent et trop souvent n’appliquent pas la loi en pratiquant des soins déraisonnables, avec l’appui de l’industrie phramaceutique, de Ehpad et de tous ceux pour qui l’agonie est d’un grand rapport d’argent.
Tous ne veulent pas loin de là une mort volontaire mais
peu sont partants pour une vie de gabataire et/ou dément sur un lit d’hôpital ou dans une institution jusqu’à la fin de leurs jours,
peu sont partants pour souffrir les affres de l’agonie ou d’une vie avec trop de lourds handicaps, soutenue par la médecine.
A chacun ses choix et nous demandons aux médecins de les considérer et de les respecter, quels que soient leurs philosophies de vie personnelles, c’est celle du mourant qui importe, pas celle des autres : RESPECT !