1 Mai 2018
Association « le choix » : 8 femmes actives (et plus) … on pourrait en faire un titre ???
Hommes trop absents des discussions internes via mails et réseaux sociaux.
Même si certains hommes nous soutiennent (le dr Bernard Senet, le sociologue Philippe Bataille, Le Pr Bernard Lebeau et bien d’autres).
Comme le disait le Dr Denis Labayle (livre : pitié pour les hommes, l’euthanasie : le droit ultime, 2009, éd stock)
LA MORT EST L’AFFAIRE DES FEMMES DEPUIS TOUJOURS :
« les femmes vivant plus longtemps que les hommes, ce sont elles qui ont leur conjoint à charge, elles qui se retrouvent seules et veuves, elles qui majoritairement occupent les maisons de retraite et autres établissements spécialisés, elles qui sont plus que d’autres candidates à la dépendance.
Or nos décideurs médico-administrativo-politiques sont principalement des hommes »
Ce sont elles qui dorlotent les hommes avant leur mort (père, fils, compagnon de vie), qui les veillent, les pleureuses datent des anciens romains…
Ce sont elles dont personne ne s’occupe quand elle meurent (parfois leurs filles).
Les fins de vie absurdes et tristes, morbides sont plus souvent l’affaire des femmes.
Elles se suicident moins souvent (religion plus prégnante) et se ratent plus souvent (rarement par arme à feu, préférence de hommes), moins au fait des connaissances scientifiques sur les différents poisons, médicaments et autres, peu aidées par les hommes qui ont besoin d’elles…
Jusqu’à nos générations, le fait courant que les femmes aient en moyenne un compagnon de 5 ans de plus alors qu’elles vivent 5 ans de plus a pour conséquence que les femmes vivent leurs 10 dernières années de vie seules.
Et dans nos sociétés où les familles sont très souvent dispersées aux quatre coins de France et d’ailleurs, ce sont elles qui se retrouvent majoritairement en EHPAD, dans ces mouroirs améliorés certes depuis les hospices, mais tout de même trop souvent mauvais pour tous et toutes.
L’exception existe évidemment.
CE QUI EXPLIQUE EN GRANDE PARTIE
LE REFUS DES LÉGISLATEURS MAJORITAIREMENT MASCULINS
DE CHANGER QUOI QUE CE SOIT AUX LOIS :
Perte de leur pouvoir (médecins, pharmaciens, industrie pharmaceutique, qui se voudraient maîtres de la vie et de la mort… )
Ignorance des souffrances des femmes
Volonté de garder des femmes dévouées corps et âme en esclavage, pour les servir, jusqu’aux portes de la mort
Les femmes de pouvoir, comme notre ministre de la santé, qui semble butée, épousent malheureusement trop souvent les défauts des hommes : manque d’écoute, affirmation du pouvoir, soutien des pouvoirs de l’argent, refus du changement… lorsque celui-ci pourrait leur faire perdre leur influence.