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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

poitiers 17 mai, 18h/20h: réflexions et débat sur "acharnement thérapeutique" ou "obstination déraisonnable"... l'acharnement est parfois palliaitf...

Qu’est-ce que « vivre » ?

Pour moi, c’est pouvoir tout à la fois bouger, sentir, ressentir, penser, agir, communiquer.

Certains handicaps peuvent être surmontés dès lors que ce minimum est là, même avec des aides (personnes ou machines).

Pour moi, la vie n’a rien de sacré, il suffit de constater toutes les guerres que les hommes se livrent depuis des millénaires et où ils tuent sans cesse, se faisant tuer aussi, sans aucun regret ni remords.

Pour moi, ma vie vient de mes parents, pas d’un Dieu créateur, distributeur de joies et de peines, auquel je ne crois pas.

Dès que je suis adulte, mes parents et la société me laissent libre et responsable de moi-même,  

et je gère à ma façon ma vie, donc ma santé et ma mort.

 

A partir de là

Qu’est-ce que l’acharnement inutile ou « obstination déraisonnable » de la part des médecins :

pour moi c’est maintenir une vie artificiellement (y compris avec ces machines à vivre que sont l’alimentation, l’hydratation, la ventilation artificielles) avec l’absence de ces nécessités de vie, cela sans aucun espoir de retour en l’actuelle connaissance de la médecine .

 

Qui en décide ?

 

Actuellement la loi dit que ce sont les médecins, ce que je trouve scandaleux :

OPA sur nos vies et notre argent de cette catégorie de salariés -médecins hospitaliers-  puisque c’est nous qui les payons , et ce sans qu’on puisse y déroger du fait de la sécurité sociale obligatoire.

Bien sûr, la loi dit que les médecins doivent suivre des directives écrites précédemment, permettre à chaque patient de décider lui-même s’il est conscient.

 

Mais on constate d’énormes pressions sur les personnes pour accepter des soins dont ils ne veulent pas,

et la loi permet au médecin de ne pas suivre des directives

qu’il trouverait inappropriées (sur quels critères ? la loi n’en dit pas un mot),

et aussi en cas d’urgence : On arrive à ce paradoxe : vous avez écrit que vous refusez d’être réanimé, or c’est la première chose qu’on fait, contre votre décision personnelle !

 

Pour moi, bien évidemment, la limite doit être définie par le patient, qui doit être seul décideur de sa vie de sa santé, de sa mort, les médecins étant évidemment des conseillers qui peuvent donner le bilan de santé et les espérances raisonnables liées aux soins.

Si la personne se retrouve dans un état d’incommunicabilité, et qu’elle ne peut plus s’exprimer, si elle ne l’a pas fait avant par écrit dans ses directives anticipées, qui peut décider ?

la personne de confiance dûment nommée par écrit précédemment si elle existe

mais

à défaut il faudrait un « collège » fait de médecins/soignants mais aussi de civils anonymes tirés au sort (à étudier) et de ceux qui le connaissaient assez pour donner un avis exprimé peut-être oralement :

peut-être 2 personnes de chaque + 1 pour faire le nombre impair requis pour un collège pour qu’en cas  de vote, une majorité puisse se dessiner (qui devrait être un de ses plus proches compagnons ou amis ?) .

 

Actuellement le collège dont parle la loi est en réalité l’équipe médicale soumise au chef de service par essence.

Même si on y ajoute un deuxième médecin de l’extérieur( ?) , on reste dans une décision médicale,

où les proches qui connaissaient bien l’intéressé.e n’ont pas grand-chose à dire et aucun droit de vote.

La plupart du temps, on sait que les équipes médicales recherchent des décisions pour arrêt de soins à l’unanimité ce qui rend les choses presque impossibles.

 

Pour moi, les directives anticipées exprimant pour chacun sa philosophie de vie et ses choix de santé et de fin de vie devraient être obligatoires (elles sont déjà révisables à tout moment, comme tout testament).

Les médecins ou infirmiers, ou les associations qui travaillent sur les fins de vie pourraient aider les personnes à se poser les bonnes questions donc à donner leurs réponses.

J’ai fait un long travail de 10 ans sur ce sujet. ci-joint

 

réflexions pour penser et écrire ses directives anticipées

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