23 Juin 2018
Le souhait des patients de vivre leur fin de vie à domicile se heurte bien souvent à la réalité des difficultés des équipes soignantes et aux évolutions de leurs pathologies.
Les médecins généralistes sont amenés à suivre et assurer le rôle d'interlocuteur des parties prenantes de ces patients en fin de vie à domicile.
Ils éprouvent néanmoins des difficultés à remplir pleinement leur mission, comme le souligne trois travaux de thèse détaillés le 19 juin, lors du congrès de la Société…
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Mourir à domicile est réalisable s'il existe une structuration plus importante entre professionnels.
Il n'y a pas toujours une communication ou une habitude de travailler ensemble
(fort heureusement la majorité des clients d’un médecin ne sont pas tous en fin de vie, donc difficile de prendre des habitudes…)
… plusieurs généralistes ont pointé leur « solitude » et leur « difficultés à remplir pleinement leur mission » lorsque les patients en fin de vie restent à domicile.
Car c’est le généraliste qui doit gérer le suivi des patients et coordonner tous les interlocuteurs
(on ne le dit pas mais cela concerne les soins palliatifs dans une hospitalisation à domicile)
Les médecins « font peu appel à des équipes ressources en soins palliatifs » évitant l’hospitalisation, notamment à cause des « délais de réponses ».
Ils sont aussi réticents à « repérer précocement les situations de fin de vie »
Les « experts de SP » prennent visiblement leurs collègues pour des imbéciles…
ce que les médecins de ville n’apprécient guère, à juste titre…
N’importe qui est capable de se rendre compte qu’une personne est en train de mourir, l’intéressé en premier, même s’il ne le dit pas.
Faire appel aux soins palliatifs de l’hôpital n’évite pas l’hospitalisation, mais mène à l’hospitalisation à domicile, où ce sont les médecins hospitaliers qui décident de tout !
mais il est évident que la seule solution est que
les médecins généralistes puissent donner les soins sans le tuteurat de l’hôpital !
que sont les unités des soins palliatifs en hospitalisation à domicile, qui auraient tendance à se prendre pour des dieux…
sachant que les relations entre hôpital et médecine de ville sont à peu près nulles :
après un séjour hospitalier, le médecin de ville reçoit seulement un petit mot pour résumer ce qui a été fait à l’hôpital… tellement succinct qu’il ne le lit même pas, en général…
le médecin de ville n’a pas à être un « interlocuteur de l’hôpital » :
il est médecin à part entière !
Mais il aimerait être mieux renseigné sur ce qui a été fait lors de l’hospitalisation précédente.
Il faut que les médecins généralistes soient LIBRES DE TOUTE TUTELLE de leurs collègues hospitaliers, comme le recommandait le Pr Sicard.
Après tout, ils ont fait les mêmes études même s’ils ne sont pas « experts » en soins palliatifs (mot que je déteste… le seul expert en fin de vie est le mourant, qui sait ce qu’il veut et ce qu’il ne veut pas !, quelle horreur!)
ils en sont tout aussi capables que leurs collègues, qui leur refusent leur autonomie, se croyant supérieurs aux autres…
Ils ont l’avantage de leur relation souvent de longue date avec le malade, et souvent ses proches, contrairement aux médecins hospitaliers qui ne le connaissent pas.
Et on sait qu’au seuil de la mort, le relationnel est plus important que toutes les médecines la plupart inutiles (sauf de quoi ne pas souffrir).