fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce
6 Juin 2018
Dans son rapport sur les états généraux de la bioéthique rendu mardi 5 juin,
le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) a synthétisé les arguments en présence.
Il rendra son avis en septembre.
Pierre-Henri Duéei a coordonné la rédaction du rapport du CCNE :
principes réaffirmés :
gratuité du don,
non-marchandisation des produits du corps
valeur de l’autonomie de chacun.
respect de la liberté et de l’autonomie
droit de savoir ou de ne pas savoir (en génétique)
droit à décider de sa mort
droit à avoir un enfant
Mardi, à côté du rapport dont les auteurs tiennent absolument à la neutralité, a été aussi présenté un texte résolument engagé, élaboré par le « comité citoyen » spécialement formé pour les états généraux.
Ceux-ci avaient choisi de s’exprimer sur deux thèmes : la fin de vie et les tests génétiques.
Tous bénévoles, les 22 membres de ce comité – qui ont eu depuis janvier quatre week-ends de formation – se déclarent aux deux-tiers favorables à une évolution de la loi sur la fin de vie, ainsi qu’à une utilisation large des dépistages génétiques, notamment dans le cadre de la mise en œuvre de tests pré-conceptionnels.