7 Juin 2018
CONTRE TOUTE LEGALISATION DE LA VOLONTE DU PATIENT comme primordiale sur celle des soignants, en particulier en fin de vie.
N’oublions pas que toutes les associations d’accompagnement aux soins palliatifs sont soutenues par l’Église catholique, interdisant le suicide, raisonné ou pas.
"A l’occasion du Congrès de la SFAP et des débats en cours, la SFAP lance une campagne en ligne et sur les réseaux sociaux.
On demande aux gens de dire :
j’accompagne la vie, je ne donne pas la mort - pour les soignants
j’accompagne la vie, pas la mort - pour les bénévoles actifs"
C’est tout simplement ridicule, si cela n’était pas triste, car ces gens là manquent de respect pour ceux qui n’ont pas les mêmes idées qu’eux.
Je ne voudrais pour rien au monde de ces accompagnants qui refusent d’admettre des idées différentes des leurs.
MOI, J’AI TOUJOURS ACCOMPAGNÉ LA VIE JUSQU’À LA MORT, QUELLE QU’ELLE SOIT.
La vie et la mort ne font qu’un, elles sont indissociables par essence.
Car on se trompe de combat (volontairement, c’est politique) :
il ne s’agit nullement de « donner la mort » à qui que ce soit,
IL S’AGIT BIEN D’ACCOMPAGNER JUSQU’À LA MORT CEUX QUI VIVENT ENCORE,
SELON LEURS VOLONTÉS,
et chacun a bien évidemment des volontés différentes,
qu’il doit écrire dans ses DIRECTIVES ANTICIPÉES :
qu’il faudrait rendre obligatoires à mon avis, puisque :
vous pouvez tout y mettre, que ce soit pour
demander une prolongation de vie maximale, donner un blanc seing aux médecins y compris pour des essais sur votre personne (cobaye de la Science)
demander qu’on vous laisse mourir en paix, sans souffrir, sans obstination à vous faire vivre (sédations)
demander une aide pour une mort accélélérée, dès lors que la vie ne vaut plus pour vous la peine d’être vécue : perte irrémédiable de tout ce qui vous donnait envie de vivre, souffrance morale/physique incurables.
Ce que certains appellent encore euthanasie ou suicide assisté, mots que je préfère abandonner puisque nul ne les comprend de la même façon, qu’ils ont été détourné de leur sens originel :
L’euthanasie pour les anciens grecs, c’est simplement la belle mort, celle qui vous prend dans le sommeil ou en activité, naturelle ou provoquée.
Le mot « suicide » est entaché d’infamie par les églises monothéistes, puisque soi-disant contraire à un ordre divin, pour ceux qui y croient.
Pourtant, le suicide est une liberté républicaine, rien d’un crime, donc on devrait pouvoir assister un candidat au suicide sans difficultés, comme en Suisse, pourvu qu’on se soit assuré de sa volonté réelle, de son raisonnement, de sa philosophie de vie, et de l’incurabilité de ses malaises :
Alors il n’y a aucune raison de parler de non assistance à personne en danger (de mort), puisque pour cette personne, l’horreur est de continuer une vie de souffrances, la mort étant repos et délivrance recherchés , et pas du tout un « danger ».