24 Juillet 2018
site très catholique qui se réjouit de garder la main mise des médecins sur notre mort…
et des intérêts financiers liés, en ne changeant rien aux lois de santé actuelles
Quatre règles pour l’accompagnement en fin de vie
Devenue une question d’éthique médicale, la fin de vie interroge les personnels médicaux, au premier rang desquels se trouvent les équipes de soins palliatifs.
LA QUESTION DE LA FIN DE LA VIE CONCERNE TOUS LES CITOYENS
ET PAS SEULEMENT DES EXPERTS MEDICAUX LIES
A L INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE ET À L’ÉCONOMIE FLORISSANTE DES EHPAD
Le droit actuel prévoit quatre séries de règles qui doivent guider l’accompagnement en fin de vie.
La première impose « l’égal accès de chaque personne aux soins nécessités par son état de santé ». Concrètement, tous les patients atteints d’une maladie engageant le pronostic vital, doivent avoir accès aux soins palliatifs.
Mais c’est loin d’être le cas et on en parle depuis 1980…
Lesquels ?
Ceux des hôpitaux et des soi disant experts ?
Ou ceux de n’importe quel médecin généraliste, comme cela devrait être ?
Le meilleur accompagnant médical est évidemment le médecin habituel et pas un autre…
Pas besoin des hôpitaux pour mourir, ce n’est pas leur vocation.
Ensuite viennent les obligations d’information du médecin et
le droit du malade de refuser ou d’arrêter un traitement.
Le droit garantit encore le refus de l’obstination déraisonnable.
Il s’agit de l’acharnement thérapeutique, soit la poursuite obstinée de traitements inutiles ou disproportionnés.
OUI , MAIS
Qui en juge ?
Le médecin, son équipe, ou la personne concernée ???
Comment définit-on une obstination déraisonnable ? Personne ne le sait…
ni par rapport à quoi est la déraison …
par rapport à la personne concernée ou par rapport aux intérêts médicaux ?
La dernière règle constitue l’essence même du serment d’Hippocrate, c’est l’interdiction pour le soignant de provoquer la mort délibérément.
OUI, MAIS
NUL NE DEMANDE DE SE FAIRE TUER PAR UN MEDECIN !!!
TOUS DEMANDENT DE L’AIDE POUR QUE LA MORT SOIT PLUS DOUCE
AVEC DIFFERENTS MOYENS , SELON LES VŒUX DE CHACUN :
ne plus souffrir, quitte à en mourir plus vite (on parle bien ici de personnes en fin de vie, et incurables…, qui vont mourir très bientôt avec ou sans la Science…)
souffrir parce que çà se fait… que sa religion le demande…
demander que la Science essaye tout ce qui est possible quitte à servir de cobaye pour essayer de ralentir le processus de mort
être aidé pour une mort très rapide pour ne pas supporter la dernière phase de vie, insupportable pour eux mêmes et pour leurs proches, alors qu’ils vont mourir bientôt de toutes façons, quoi qu’on fasse… : pour ceux là, le plus tôt est le mieux !
Pour le Conseil d’État, « c’est à la lumière de ces principes directeurs, dont la conciliation est parfois délicate, que doit être lu et appliqué le cadre législatif et réglementaire en vigueur.
CE QUI N EST PAS LE CAS ACTUELLEMENT
LA LOI ACUELLE NE RESPECTE PAS
LE DROIT DES PERSONNES À DISPOSER D’ELLES MÊMES
NI D’ÊTRE AIDÉS POUR NE PLUS SOUFFRIR
ce qu’elles ne veulent pas supporter avant de mourir, la mort étant inévitable et proche.
NOUS VOULONS UNE LOI DE SANTE QUI RESPECTE EN PRIORITE
LA VOLONTE DE CHAQUE CITOYEN SUR SA VIE, SA SANTE, SA MORT
IL EST ABSOLUMENT NECESSAIRE QUE
CHACUN AIT ECRIT SES DIRECTIVES ANTICIPEES EN NOTANT SES VOLONTES RELLES par rapport au système de santé officiel.
quelle que soit la loi qui va changer, un jour ou l’autre, de toutes façons…