28 Août 2018
eh bien, moi, j'aime le bridge!!! mais là n’est pas la question…
je ne suis pas riche, je n’ai pas d’amant jeune, mes enfants et petits-enfants vivent leurs vies et n’ont plus besoin de moi, je les vois peu, nous habitons loin les uns des autres,
mais j’aime la vie que j’ai… pour le moment
(73 ans bientôt, des problèmes de dos, de pieds, etc. comme beaucoup de gens de mon âge… ) :
jardiner, bridger, me promener, rencontrer du monde, aider les autres si je le peux...
VIVRE, AIMER LA VIE ? OUI,
dès lors qu’on peut en profiter sans lourds handicaps, sans dégénérescences séniles…
vivre pour moi,
c’est pouvoir bouger, sortir, penser, agir
sans avoir besoin de quelqu’un d’autre…
c’est voir, entendre, sentir (nez et goût), pouvoir toucher…
les bonnes choses … comme les mauvaises…
c’est rester autonome, moi qui vit seule depuis plus de 20 ans,
même si j’admets certaines aides ponctuelles.
mais
JE VEUX AUSSI DÉCIDER DU JOUR DE MA MORT, SI POSSIBLE:
nul ne sait ce qui peut arriver... mais je préfère agir seule, sans médecin surtout!
c'est tout à fait possible dès lors que j’en suis capable.
Bien sûr, j’aimerais que ce qui est utile pour une mort douce soit plus facile d’accès,
C’EST UNE RÉFORME À FAIRE.
LE BESOIN DE CHANGER LA LOI DE SANTÉ ACTUELLE vient du cas où
je ne pourrais pas me suicider seule, parce que je serai paralysée, dans le coma,
ou toute autre situation qui m'empêcherait d'agir seule
car :
si je suis devenue incapable de mettre fin à mes jours,
si je suis dans les mains des médecins, puisqu’il est difficile d’y échapper dans notre société…
il faut bien que la loi autorise un médecin à m'aider dans mon projet de terminer ma vie saine d'esprit et pas trop atteinte physiquement!
Sinon, je vais végéter combien de temps avant de tirer ma révérence ?
Ce que je ne veux en aucun cas !
donc
LA LOI actuelle de santé et de fin de vie (pourquoi séparer la vie de cette fin de vie dont nul ne sait où elle commence?) DOIT ÊTRE CHANGÉE, C'EST UN BESOIN ABSOLU
QUANT À CEUX QUI NE VEULENT PAS MOURIR SEULS MAIS ÊTRE ACCOMPAGNÉS dans ce passage :
pourquoi la loi condamnerait-elle par avance leurs accompagnants (médecins ou autres)
sous le faux prétexte de NON ASSISTANCE À PERSONNE EN DANGER,
dès lors que le danger pour eux n'est pas la mort, mais la survie !
AUTRE LOI À MODIFIER!