11 Septembre 2018
Association : le choix
https://www.mortchoisie.org/
Adhésion gratuite :
ADHÉREZ si vous voulez que la loi actuelle change pour que ce soit le patient qui décide de sa vie et pas un médecin souvent inconnu auparavant… (urgences, hospitalisation imprévue)
Euthanasie : un médecin belge témoigne...
à paraître le 13 septembre 2018 aux éditions Michel Lafon.
Bernard Senet est un médecin généraliste français qui se bat depuis de très nombreuses années pour que soit votée une loi qui autorise l'aide active à mourir, il fait de nombreuses conférences sur le sujet depuis longtemps, en France et à l’étranger.
Bernard a toujours témoigné dans des conférences de son accompagnement :
outre ses activités en cabinet, il a aussi exercé en EHPAD, en soins palliatifs, et parfois, sur demande réitérée et réfléchie, il a pu aider à mourir, bien que « illégalement » .
(de nombreux médecins français aident actuellement des personnes qu’ils connaissent bien depuis l depuis longtemps, avec une loi douteuse : la frontière entre sédation finale autorisée et aide plus active est mince et fragile, et la loi donne tous les pouvoirs aux médecins, il est plus facile d’agir lorsque tout l’entourage est d’accord, ce qui n’est pas toujours le cas)
Bernard Senet présente Yves de Locht :
"Notre première rencontre date de 2005 à Toulon.
Assis sur une tribune derrière la même table, tout aurait pu nous séparer ; médecin des villes, à Bruxelles et médecin des champs, en Provence,
Yves avait commencé à accompagner activement des patients dans la mort depuis la loi Belge de 2002 et je témoignais le faire illégalement depuis longtemps.
Yves nous a raconté ses premiers accompagnements avec l'humilité et l'humanité qui le caractérise, il n'a pas changé depuis et accepte toujours d'aider.
Chaque fois, c'est à la fois un enrichissement moral car ceux qui décident de partir montrent leur courage et leur capacité de faire accepter leur geste à ceux qui les aiment, c'est aussi une souffrance pour celui qui pratique ce « dernier soin ».
Yves de Locht n'est pas le seul médecin à pratiquer de interruptions volontaires de la vie,
il est un de ceux qui en témoignent le mieux, au plus proche des patients, avec respect et attention, sans compassion mielleuse.
Si la France se dotait d'une loi nous autorisant à répondre à cette dernière demande, nous aurions certainement la surprise de voir que de tels soignants existent aussi chez nous.
Le Dr Yves de Locht, légaliste et humain, restera un exemple.
Bernard Senet