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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

interruption volontaire de vie en fin de vie: autour des interviews de jacqueline jencquel

https://www.francetvinfo.fr/sante/fin-de-vie-jacqueline-jencquel-refuse-quon-prenne-la-decision-pour-elle_2919615.html

 

https://blogs.letemps.ch/jacqueline-jencquel/

 

Je suis entièrement d’accod avec elle :

J’ai aussi décidé de mourir volontairement, le jour venu, lorsque mon autonomie sera en grand danger. Je préfère agir seule chez moi.

Pour moi, la mort est un projet bien meilleur que d’échouer en EHPAD, contrainte et forcée… l’horreur pour moi…

Mais j’ai peur d’en être incapable avant de décider de cet acte :

si je deviens incapable de me suicider seule, la seule alternative en France est de refuser tout soin et de demander une sédation de fin de vie ( ce que j’ai noté dans mes directives anticipées) mais je sais qu’on ne me l’accordera pas forcément, puisque ce sont les médecins qui commandent dans la loi française.

 

EXTRAITS :

Ehpad : Pour elle, s’y retrouver serait pire que tout, et elle a le sentiment que cette hypothèse devient chaque jour de plus en plus plausible.

"Je sais que le vieillissement est inexorable. Je commence à avoir des signes de sénilité précoce",

"Il y a des choses qui me font peur. Je ne me souviens pas de ce que j’ai fait hier, je ne sais pas quel jour on est aujourd’hui…"

"Quand on est très vieux, bourré de médicaments et de somnifères, on n’a plus la force de dire ce qu’on veut : c’est pour ça que je veux prendre cette décision à temps. Je n’ai pas envie qu’on la prenne pour moi."

C'est pourtant ce qui risque d'arriver en l'état actuel de la loi française, selon elle.

Pour Jacqueline Jencquel, programmer son suicide assisté en Suisse serait donc une manière d'échapper à la loi française qui ne lui permettrait pas de finir ses jours dans la dignité.

La perte d’autonomie lui glace le sang.

C’est sur ce point particulier que Mme Jencquel veut mettre l’accent : selon elle (et j’en suis convaincue aussi!)

les personnes âgées dépendantes sont traitées comme des enfants, une situation scandaleuse

 

"Ce que je veux, c’est changer la situation pour les personnes qui souffrent et souhaitent recourir à un suicide assisté ou une euthanasie, et décriminaliser les médecins qui les aideraient",

 

"Quand on dit qu’il y aura des dérives, qu’on va tuer toutes les personnes âgées, ce sont des mensonges. Ce n’est pas du tout ça qu’on recherche, et d’ailleurs, la population française le sait" ce n’est pas le cas ailleurs !

 

Etats généraux de la bioéthique :

l’euthanasie "est un acte destiné à mettre délibérément fin, à sa demande, à la vie d’une personne atteinte d’une maladie grave et incurable, afin de faire cesser une situation qu’elle juge insupportable"

On distingue l’euthanasie active (un tiers administre une substance létale)

= euthanasie en Belgique ( pas de définition officielle ni juridique en France)

 

de l’euthanasie passive : on renonce aux traitements : donc ce n’est pas une euthanasie !!!, prendre des traitements – souvent inutiles- n’est pas obligatoire ! Et il est interdit aux médecins de faire de l’obstination déraisonnable ! ).

Le suicide assisté, ou aide au suicide ou interruption volontaire de vie :

"Un médecin ou un tiers prescrit ou fournit une substance létale que le malade s’administre lui-même" sous la condition que deux médecins au moins aient constaté un état de santé incurable entrainant des souffrances insupportables (morales et/ou physiques), contrôle des autorités immédiat après décès (autorisé en Suisse eet ailleurs) .

l’aide à un suicide « capricieux » est interdite partout !

 

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R
je suis tout à fait d'accord ! alors que les femmes se glorifient d'interrompre une vie naissante on assimile la fin de vie à un acte criminel ! les gens âgés et les grands malades sont-ils plus importants qu'un bébé dont la mère ne veut pas ?
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J
je ne pense pas que les femmes se "glorifient" de refuser certains embryons, pas de gloire à çà, juste une nécessité pour des raisons diverses <br /> mais évidemment on doit pouvoir à la fois permettre les interruptions de grossesse pour une femme qui refuse l'embryon, et permettre aux vieux , malades handicapés divers incurables, de mourir tranquillement comme ils le souhaitent