18 Novembre 2018
https://www.agoravox.fr/actualites/religions/article/le-temps-la-vie-la-mort-et-l-au-209400
en bleu : j’ai un peu modifié l’original ou fait des ajouts
Les marquages du temps restaient liées à la vie des hommes :
la génération, environ 20/25 ans, qui assure le renouvellement de l’espèce,
et la dynastie (période de domination d'une famille et de ses descendants).
À une échelle plus petite, échelle d’un être humain, le temps est défini par des périodes de vie :
la naissance démarre la vie
puis c’est l'enfance, l'adolescence, la maturité avec ou non procréation, la vieillesse,
la mort clôt la vie d’une personne (ou d’un être vivant)
Mort définitive : La notion de mort d'un organisme vivant composé de dizaines d'organes et de milliers de milliards de cellules évolue au cours des siècles.
Pendant des millénaires
l'arrêt cardiaque était synonyme de mort au point que l'âme, la conscience même, étaient supposées logées dans le coeur.
Plus récemment
Avec les réanimations cardiaques et les transplantations cardiaques, les greffes d’organes
cette définition est remplacée par l'absence d'activités cérébrales (encéphalogramme plat) :
mort cérébrale.
Avec le maintien "en vie artificielle" de personnes en coma profond
(alimentation sous perfusion, respiration assistée, circulation sanguine éventuellement extra-corporelle...), arrêter les assistances avec sédation ou euthanasie ... déclenche la mort officielle dans un délai variable.
C’est depuis que la vie artificielle est devenue possible par des techniques de plus en plus sophistiquées que s’est posé LE PROBLÈME DE L’AIDE À MOURIR
A chacun la liberté de choisir sa vie, sa santé, sa mort.
A chacun selon ses croyances et philosophies de vie.
LA LOI DE SANTÉ DOIT ENFIN RESPECTER TOUTES LES CROYANCES (liberté du suicide pour ceux qui le désirent)
CESSER d’obéir à l’Église romaine et autres églises,
CESSER de suivre l’industrie pharmaceutique,
CESSER d’écouter tous ceux qui font de l’argent avec les vieux (EHPAD)et les malades qui ne peuvent plus s’exprimer, et
PERMETTRE AU MÉDECIN DE RESPECTER Le PATIENT ET SA VOLONTÉ EXPRIMÉE DANS SES DIRECTIVES ANTICIPÉES, selon ses croyances, MÊME S’IL NE LES PARTAGE PAS.
Car vivre comme un légume, assisté par des machines, est-ce cela la vie ?
Ne pouvoir ni bouger, ni communiquer, ni voir, ni toucher, ni sentir…
pour moi, ce n’est pas « vivre »
Continuer de vivre avec une maladie incurable et des handicaps de plus en plus lourds, grâce à une médecine sophistiquée, et des tonnes de médicaments, est-ce le rêve ?
Pas pour moi ni pour de nombreuses personnes…