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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

suicide des personnes âgées: questions (et réponses partielles)

https://www.senioractu.com/Mieux-comprendre-le-suicide-des-personnes-agees_a21420.html?com#comments

On le sait peu, mais de toutes les tranches d’âge, ce sont les personnes âgées qui présentent les taux de suicide les plus élevés…

Le fait est que le suicide d’un ainé reste un phénomène tabou dont on parle peu... Nettement moins que celui des jeunes dans tous les cas !

NORMAL, puisque

une personne qui va mourir meurt de mort volontaire pas beaucoup plus tôt que de mort naturelle,

alors que

pour les jeunes, on pense davantage à un épisode passager de difficultés passagères , de dépression événementielle guérissable, permettant une vie ultérieure convenable.
 
Si pour certains, l’âge est associé à l’idée de sagesse,

notion éloignée de l’idée de suicide, NON !!! au contraire :

L’idée de la sagesse (idée grecque par excellence) est d’accepter la mort et pour eux (stoïciens, épiduriens)

la plus belle mort est la mort subite, en pleine activité ou dans son sommeil,

mort naturelle ou provoquée.

La sagesse grecque dit que le suicide est un acte responsable de liberté et de respect des autres dès lors que notre activité est réduite à très peu voire à néant. (comme au Japon et ailleurs).

pour d’autres,

le suicide représente une certaine idée de liberté, celle de choisir l’heure et le jour de sa mort.

OUI, bien sûr !

Pourtant, les études montrent que les idées suicidaires sont fortement corrélées à la maladie mentale. Il ne s’agirait donc pas de l’expression d’un choix rationnel mais plutôt, d’une intense souffrance individuelle.

Ces études sont fortement induites par les interdits du suicide, religieux catholiques, de nombreux médecins pour lesquels toute idée de suicide ne peut être que liée à la souffrance et à la maladie mentale, ce qui est évidemment faux.
  Un des mécanismes suicidaires centraux est la douleur psychologique intense.

OUI, MAIS QU’EST-CE QUI LA PROVOQUE ?

Le plus souvent pour l’un des membres d’un couple âgé qui a toujours vécu avec l’autre,

la mort de son compagnon ou de sa compagne : l’autre ne peut pas vivre sans lui/elle.

Comment y remédier ? Il faudrait ressusciter l’autre membre du couple, c’est impossible…

Pour des personnes seules et qui ne pleurent pas un compagnon ou une compagne,

lorsque la personne ne peut plus rien faire de ce qu’elle aimait, de ce qui justifiait sa vie,

il y a une grande souffrance à voir sa vie prolongée (car la Médecine nous prolonge de gré ou de force…) à ne pas être écouté lorsqu’on dit qu’on préférerait mourir, alors que la mort paraît bien préférable à une vie d’ennui profond où la seule chose à faire est d’attendre la mort, même sans souffrance physique grave, et de voir ses proches souffrir d’être impuissants à rendre la goût de la vie à celui ou celle qui l’a perdu définitivement, car ses capacités ne reviendront pas.

De nombreux chercheurs pensent que le suicide n’est pas la recherche de la mort en soi

Si évidemment ! :

ILS PENSENT COMME DES CATHOLIQUES POUR QUI L IDEE MEME DE SUICIDE EST INTOLERABLE

alors que la population française actuelle, très peu catholique, très peu relligieuse, est loin de suivre les préceptes édictés par le Pape et ses apôtres,

mais plutôt un moyen, désespéré, de mettre fin à cette douleur que certains patients ont décrite comme « plus forte que la plus forte des douleurs physiques ».
À ce jour, peu de données existent concernant les fondements cérébraux de la douleur psychologique en général, et très peu d’études ont examiné le fonctionnement cérébral du sujet âgé à risque suicidaire.

Dans ce contexte, ce projet du CHU de Nîmes vise donc à améliorer la compréhension du processus suicidaire en étudiant spécifiquement, à l’aide de la neuropsychologie et de la neuro-imagerie, les bases cognitives et cérébrales de la vulnérabilité suicidaire.

Les chercheurs étudient notamment le fonctionnement cérébral associé à la douleur psychologique chez la personne âgée déprimée.

……………

Rechercher pourquoi pas ? , mais cela est trop souvent

un prétexte pour nier la demande de mort assistée chez les personnes en voie de mourir, et refuser toute aide à mourir selon le choix de chacun.

Le suicide des ainés au Japon

Selon des chiffres récents publiés par le gouvernement japonais, globalement, un quart (23,6%) des Japonais aurait déjà envisagé de se suicider au moins une fois dans sa vie, les femmes (25,6%) étant un peu plus concernées que les hommes (21,4%).

En revanche, les hommes passent plus souvent à l’acte que les femmes : sur les 21.764 suicides, 15.000 concernent les hommes et 6.800 des femmes.

A noter que pratiquement un tiers (30,1%) des personnes âgées de 50 ans et plus ont déjà pensé à se donner la mort et 19,1% des 70 ans et plus.

Par rapport aux autres tranches d’âge étudiées, les quinquas et plus ont le pourcentage le plus élevé et les septuagénaires ont le plus faible.

Rappelons qu’au Japon, le suicide n’est pas regardé comme un pêché.

Cette notion typiquement chrétienne, n’existe pas là-bas.

Le suicide est plutôt considéré comme une responsabilité, spécialement chez les personnes âgées qui parfois, estiment qu’elles sont une charge pour leur famille ou la société.

Certains proches font même pression sur leurs ainés, leur faisant comprendre très clairement qu’ils « ne servent à rien » et que le mieux qu’ils aient à faire, est de se supprimer.

Non catholique, je suis tout à fait d’accord avec le principe japonais.

 

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