24 Février 2019
relance le débat sur l’euthanasie et le droit de donner volontairement la mort, quand il n’y a plus aucun espoir.
JE NE SUIS PAS D’ACCORD SUR LA FORMULATION :
DANS LE CAS DE RÉANIMATION ABUSIVE D’UN BÉBÉ ET DE PROLONGATION DE VIE PAR LES MÉDECINS DANS UN ÉTAT VÉGÉTATIF AU DELÀ DE 1 AN
LE GESTE MÉDICAL QUI ENTÉRINE LA MORT DU CORPS ET DE L’ESPRIT
N’EST PAS UNE « EUTHANASIE »,
Le mot « euthanasie » est réservé à ceux qui demandent une aide au suicide, parce qu’ils vont mourir dans des conditions qu’ils trouvent atroces,
ce qui ne peut pas être le cas d’un bébé vagissant, évidemment, qui ne peut pas donner un avis.
IL S’AGIT SIMPLEMENT DE CESSER D’ENTRETENIR UN CORPS SANS VIE RÉELLE, alors qu’il n’y a plus aucun espoir de changement d’état.
Cette Aveyronnaise de 59 ans, fille de réfugié espagnol, qui a grandi dans le Bassin de Decazeville, vient de publier un livre poignant : "J’ai offert la mort à mon fils."
Un livre vérité qui rouvre le débat sur le grave et sensible sujet de l’euthanasie.
NON le sujet n’est pas l’euthanasie
mais la cessation du fait de prolonger une vie artificielle.
Il s’agit là de cesser une obstination visiblement déraisonnable !
L’obstination déraisonnable » du corps médical et la «prolongation artificielle de la vie » du patient sont proscrites, y compris lorsque ce dernier est hors d’état d’exprimer sa volonté.
Le médecin peut prendre le risque d’abréger la vie du patient en lui administrant une dose de soins palliatifs qu’il juge nécessaire à son confort, à condition d’en informer le patient, éventuellement la personne de confiance ou un proche.
Une souffrance atroce
Plus de trente ans après, Anne Ratier, Gallego de son nom de jeune fille, a eu la force de mettre des mots sur sa douloureuse expérience de mère. ...
"Mon témoignage raconte la naissance, en 1984, de Frédéric, mon premier enfant, qui est né mort après une césarienne pratiquée trop tardivement et a été réanimé sans que nous, ses parents, ayons été réellement informés de la gravité de la situation, explique-t-elle, en préambule.
Il s’est ainsi retrouvé, pendant trois ans, dans un état végétatif.
J’y exprime mon choix, au bout de ces trois années, de ne pas contraindre notre fils de poursuivre une existence qui n’en était pas une et qui représentait un calvaire pour lui…
Je n’ai pas lu le livre mais je comprends parfaitement cette mère, je pense que j’aurai fait pareil sans attendre 3 ans d’ailleurs.
Faute de soutien des médecins, acharnés à maintenir une vie artificielle, comment ne pas agir soi même ?