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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

vincent lambert et "le quotidien du médecin": pas d'accord

https://blog.laurentvercoustre.lequotidiendumedecin.fr/2019/05/25/vincent-lambert-et-les-calculs-du-biopouvoir/?fbclid=IwAR08Xc7Ycg4H0SYm3kNT-EcYYySiLpNF26j4z5D_H-9jcToLEQIiAHJQY5g

« La loi Léonetti n’autorise en effet ni l’euthanasie, ni le suicide assisté, mais instaure un droit à la sédation profonde jusqu’au décès pour les malades en phase terminale et par ailleurs elle rend contraignante les directives anticipées. »

corrections à apporter :

la loi Leonetti ignore totalement la mort volontaire, exclue du sujet.

Elle ne l’interdit pas plus qu’elle ne l’autorise…

la loi Leonetti ne rend pas contraignantes les directives anticipées : il y est dit que le médecin doit les suivre, mais en même temps, le « sauf » qui suit : sauf en urgence, sauf si le médecin considère que c’est hors de propos… détruit ce qui précède…

seul le médecin a pouvoir sur nos vies dès lors que nous ne pouvons plus nous défendre de sa volonté.

Alors bien sûr, dans l’application de la loi, certains médecins n’hésitent pas à suivre les directives, mais d’autres refusent et très souvent en fin de vie, vous atterrissez aux urgences quelque part où vous n’aviez jamais vu de médecin auparavant…

« C’est à partir du XVIIIe siècle que la médecine prend une dimension nouvelle, celle de la médecine sociale et de la santé publique. Pour la première fois sans doute dans l’histoire de l’humanité, l’État se préoccupe de la santé de la collectivité »

« La biopolitique est un des concepts clés de Michel Foucault.

La biopolitique est ordonnée à la norme de « faire vivre et laisser mourir » selon un calcul gouvernemental où le « laisser mourir » n’est pas l’envers mais la condition du « faire vivre », d’un faire vivre optimisé.

………. Nous soignons des populations non plus des individus. »…………...tant pis pour eux

 

Je connais mal Michel Foucault mais il est mort en 1984, avant l’essor de la médecine technologique :

celle des machines à vivre qui ont commencé vers 1982, entraînant la possibilité qui n’existait pas avant de faire vivre artificiellement des corps en réalité sans vie réelle… (ni communication, ni mouvement, même infime).

Donc sa philosophie n’a pas pu considérer ces acharnements médicaux qui n’existaient pas encore.

Le prendre en exemple me paraît totalement décalé.

Et quand est-ce que les médecins se préoccupent-ils du coût des traitements qu’ils proposent, par rapport à leur efficacité supposée ???

qui se préoccupe du fait que, avec la sécurité sociale, ce sont tous les citoyens qui payent pour des prolongations de vie,

normal si la société en tire un bénéfice pas forcément matériel, anormal sinon.

 

 


 

 

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