16 Juillet 2019
"Il s’agissait par l’affaire qui porte son nom
(NON, seulement pour les pro vie qui se sont acharnés contre l’application de la loi actuelle de santé : arrêter des traitements inutiles)
de
"- défendre son droit à la vie :
oui mais laquelle ? Vie ou survie totalement artificielle ?
Vie sans conscience visible , sans mouvement volontaire, sans communication avec autrui ?
Ce n’est pas çà la vie.
"- la possibilité pour les médecins d’arrêter ses traitements :
droit effectif depuis longtemps dans les lois de santé successives, depuis toujours dans la pratique médicale : pourquoi continuer ce qui n’a aucun effet ?
« de tout temps, des médecins ont pratiqué l’euthanasie, plus ou moins en conscience, de façon plus ou moins humaine et pragmatique » et ici il ne s’agissait en aucun cas d’euthanasie.
" - défendre le respect de sa personne par l’interdiction absolue de l’euthanasie :
NON !!!
interdire le meurtre évidemment, c’est fait depuis longtemps, mais
INTERDIRE L’EUTHANASIE (de quoi parle-t-on ? Il faudrait la définir légalement … ) revient à
NE PAS RESPECTER LES INDIVIDUS
dans leur droit de choisir leur vie jusqu’à la fin, d’être libres de leur corps et de ce qu’ils en font, droit à la vie mais aussi droit de mourir, droit au suicide,
droit absolu défini dans la déclaration des droits de l’Homme ou droits humains.
n’oublions pas que la loi française ignore tout simplement le mot « euthanasie », sauf pour les vétérinaires,
donc elle ne peut ni l’autoriser ni l’interdire !
L’euthanasie n’a rien d’un meurtre
si elle est bien définie comme en Belgique et dans les autres pays qui l’ont légalisée comme
la demande d’aide médicale pour mourir volontairement vite (suicide assisté)
faite par une personne qui souffre de manière incurable, pour laquelle la médecine officielle ne peut plus rien pour améliorer son état de santé (maladies, poli-pathologies, suite d’accidents, handicaps sévères, etc. )
demande faite en toute indépendance et connaissance de soi et de ses problèmes de santé
liée évidemment à une philosophie de vie bien ancrée qui autorise cette demande .
pas de demande de dernière minute, mais une demande réfléchie, réitérée, raisonnée, pensée depuis des années le plus souvent.
Cela correspond au DROIT AU SUICIDE, effectif en France depuis 1789 puis lié à la séparation de l’Église romaine et de l’état français, admis dans la déclaration des droits de l'Homme.