20 Juillet 2019
https://www.facebook.com/claudette.pierret/posts/1344572322358967
à propos de :
Arrêtons de donner du grain à moudre à nos opposants :
NOUS, militants pour une nouvelle loi de santé, adhérents de admd, le choix, ultime liberté et de beaucoup d’associations laïques qui vont dans le même sens,
VOULONS UNE LOI DE LIBERTÉ DANS LE SYSTÈME DE SANTÉ,
qui n’impose aucun soin ou traitement à un patient qui le refuse,
qui accepte l’idée de la mort volontaire raisonnée lorsque la personne a des souffrances morales ou physiques incurables et insupportables pour elle (elle seule peut en décider)
qui respecte les directives du « mourant » dès qu’il y en a (indispensables)
NOUS REFUSONS LA TOUTE PUISSANCE MÉDICALE.
mais
NE DITES PAS QU’UNE SÉDATION EST LA MÊME CHOSE QU’UNE EUTHANASIE, C’EST FAUX, qu’elle soit longue ou brève.
Pour la plupart des Francais (98% : ceux qui refusent la mort volontaire)
une sédation bien conduite : pas plus de 2/3 jours est l’idéal,
le temps que les proches se retrouvent, s’habituent à la mort inévitable et se réunissent avant l’ultime moment.
Evidemment une agonie de 1 semaine, c’est déjà très long, mais cela convient à certains, qui ont du mal à accepter la mort inévitable.
Quant aux prolongations d’agonie plus longues, c’est de la torture pour tous, patient, accompagnants et soignants.
Certes
L'INTENTION EST BIEN LA MÊME DE LA PART DU MÉDECIN entre la sédation terminale et l’euthanasie :
ACCEPTER LA MORT INÉVITABLE et SOULAGER LA SOUFFRANCE de l’agonie
lorsque la science médicale ne peut plus rien faire d’autre que des prolongations déraisonnables et douloureuses pour tous, par ailleurs interdites par la loi (pourquoi faire payer à la collectivité des soins déraisonnables ?).
Cette intention n'est pas de "tuer" : ON SAIT que la personne va mourir sous peu de par son état de santé déplorable, incurable, et que les médecins n’y peuvent rien.
MAIS il faut tenir compte de l'accompagnement des proches et de la volonté du mourant
qui n'a pas forcément demandé une mort volontaire (moins de 2%) et peut-être même l’a refusée clairement !
CHACUN DOIT POUVOIR CHOISIR DANS SA FIN DE VIE entre sédation de quelques jours et euthanasie, selon ses convictions philosophiques et religieuses sur la vie et la mort.
CHACUN DOIT POUVOIR ACCEPTER OU REFUSER TOUS LES SOINS ET TRAITEMENTS POSSIBLES, à tout moment de sa vie.
CHACUN DOIT POUVOIR CHOISIR ENTRE SOUFFRIR ET NE PAS SOUFFRIR (certains croient en la souffrance rédemptrice, ou en la souffrance nécessaire… pas moi...)
LA LOI DOIT OBLIGATOIREMENT CONTINUER D’ INTERDIRE LES TRAITEMENTS DÉRAISONNABLES.
LES « SOINS » SONT HUMAINS ET NE FONT PAS APPEL AUX MACHINES À FAIRE VIVRE.
genethique.org (site catholique ultra) dit :
« qui ne voudrait pas de soins de confort ?
Qui refuserait d’être accompagné ? Soulagé ?
Tout cela devrait se faire normalement sans qu’on ait besoin de le préciser. »
MOI (et beaucoup de mes amis)
JE REFUSE LES SOINS DITS « DE CONFORT » de façon usurpatrice par les associations de soins palliatifs (la plupart cathos ultras) qui sont ce qu’on a nommé acharnement palliatif,
comme les traitements - et non pas « soins » - que sont
l’alimentation et l’hydratation artificielle , la ventilation artificielle et autres machines à faire vivre, qui prolongent en réalité l’ agonie.
JE REFUSE D’ÊTRE ACCOMPAGNÉ PAR LE SYSTÈME DE SANTÉ,
seuls mes enfants auront le droit de m’accompagner mais aucun devoir de le faire.
J’ai rencontré dans ma vie (73 ans) beaucoup trop de médecins totalement inhumains, pas du tout à l’écoute ni respectueux du patient. Même si, heureusement, il y a des exceptions.
Mais en général on se retrouve en fin de vie dans un hôpital où personne ne vous connaît. On ne choisit pas son médecin.
JE REFUSE L’HÔPITAL EN FIN DE VIE.
JE NE VEUX COMME SEUL SOULAGEMENT en fin de vie QUE LA MORT VOLONTAIRE (que je préfère seule si possible : aucune envie qu’on me regarde mourir!)