10 Septembre 2019
POUR UNE LOI AUTORISANT ENFIN L’AIDE ACTIVE À MOURIR EN FRANCE
sur demande expresse et réitérée, écrite si possible,
que ce soit sous la forme d’une mort volontaire assistée (actée par le patient lui même (elle même):
un médecin fait l’ordonnance adéquate,
et le candidat à la mort volontaire peut se faire accompagner par qui il veut lors de son acte.
Plus de risque pour l’accompagnant de se voir accusé de non assistance à personne en danger (de mort) .
ou sous la forme de ce qu’on appelle en Belgique euthanasie : mort volontaire actée par un médecin volontaire lorsque le patient ne peut plus agir seul.e :
LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ
Je demande avec « le choix » et « ultime liberté » dont je fais partie :
UNE LOI DE SANTÉ RESPECTANT ENFIN LE « PATIENT »,
ADULTE RESPONSABLE,
DANS SES CHOIX DE VIE, DE SANTÉ ET DE MORT,
qui permette enfin à chaque Français de choisir sa façon de vivre donc le moment et la manière de mourir, lorsqu’il juge que maladies, accident, ou vieillesse difficile lui ont retiré toutes les qualités qu’il demandait à sa vie.
CHAQUE CITOYEN DEVRAIT ÉCRIRE SES DIRECTIVES ANTICIPÉES.
Il doit être seul responsable de sa vie et de sa mort, de la façon dont la médecine va s’occuper de lui, médecine de conseil et d’accompagnement, qui devrait être au service des patients, et ne rien leur imposer contre leur gré.
Chacun a déjà le droit à tout moment de refuser les traitements, soins, etc... proposés par la Médecine publique, après explications.
LA LOI DEVRA AUTORISER DANS CERTAINS CAS (souffrances incurables et demande de l'intéressé.e)
L’AIDE MÉDICALISÉE POUR UNE MORT VOLONTAIRE douce et rapide,
le droit de réserve étant accordé aux médecins qui ne le voudraient pas, et adresseraient alors le patient à un collègue volontaire.
Tous les médecins généralistes devraient pouvoir donner les soins dits palliatifs à domicile, sans passer par les hôpitaux.
Cette loi ne pourra pas jamais être votée à l’unanimité ou presque comme les précédentes, ce qui les a rendus inapplicables car vides de sens.
Que tout le monde soit du même avis est impossible.
Mais TOUTE LOI EST VOTÉE NORMALEMENT À 50 % PLUS UNE VOIX.
Pourquoi la loi de santé échapperait-elle à la règle commune à toutes nos lois ?
Notre société y est prête, toutes les enquêtes et les sondages le montrent :
Un sondage IFOP mené en décembre 2017 pour La Croix, montre que 89%, des français sont favorables à une loi autorisant l’aide active à mourir.
Deux pétitions citoyennes, apolitiques, et sans l’aide d’associations, mises en ligne, l’une par Nathalie Gueirard Debernardi en 2014, et la seconde, par Marie Godard, le 2 août 2017, ont recueilli à ce jour presque 400 000 signatures.
Le Conseil Économique Social et Environnemental (CESE) s’est penché sur le dossier de la fin de vie, dans le cadre des ÉTATS GÉNÉRAUX DE LA BIOÉTHIQUE tout au long de l’année 2018.
Il est important de noter que dans plusieurs pays qui ont autorisé l’aide à mourir, et dont le nombre ne cesse de croître, et notamment en Belgique, au Luxembourg, aux Pays-Bas, au Canada, en Colombie, dans plusieurs états des U.S.A. et dans l’état du Victoria en Australie,
seule une faible proportion d'individus atteints de maladies graves et incurables sollicitent cette aide à mourir, moins de 2 %.
De nombreux témoignages de malades démontrent que le fait d’avoir la liberté de demander et d’obtenir cette aide si leurs souffrances deviennent insupportables, les apaise et, sans forcément qu’ils choisissent d’y recourir, rend ainsi plus sereine l’écoulement de la fin de la vie.
Actuellement trop de français meurent dans des conditions indignes, par rapport à leurs volontés non respectées.
Trop de fins de vie dans des souffrances tant morales que physiques, ressenties comme insupportables et insuffisamment soulagées par la personne,
malgré la médecine insuffisamment respectueuse des volontés de chaque citoyen, toutes différentes :
de la demande de prolongation de vie maximale
à la demande d’aide à la mort volontaire rapide et douce
et entre les deux « laisser moi mourir en paix » sans sollicitations excessives ni médications ou « machines à vivre », appareillages divers devenus inutiles.