8 Octobre 2019
ce n’est pas un débat mais un pêle-mêle de réflexions sur le vif…
un débat demande des réponses argumentées. Là il n’y en a pas.
les jeunes : pour ! Il faut respecter le désir du patient.
Une dame d’un certain âge l’a dit à sa fille…
cela ne sert à rien… il faut l’avoir écrit dans ses directives anticipées !!!
Nathalie Debernardi (le choix) :
la fin de vie de mon mari a été horrible : maladie de Charcot. Mon mari est mort dans d’atroces souffrances et on n’a pas respecté son désir de devancer un peu sa mort.
JL Romero :
actuellement , la volonté de la personne n’est pas acceptée: ce sont les médecins qui décident de nos vies.
la sédation dure trop souvent trop longtemps :
regarder mourir l’Autre à petit feu n’a rien de bien.
moi :
sédation trop longue parce qu’on accepte l’hydratation artificielle qui prolonge les vies :
sans boire on ne vit pas plus de quelques jours
le confort peut être assuré par des soins de bouche
Non ! on ne meurt pas de faim et de soif
la première indication de la mort qui arrive: c'est le refus de s'alimenter.
quant à la soif, elle n'existe pas chez le comateux
Pr Puybasser (soins palliatifs) : très catho et opposé formellement à toute légalisation de l’euthanasie : on ne ME demande jamais de mourir en SP !!!
moi :
Les malades qu’il reçoit sont sans doute encore assez conscients pour profiter du reste de leur vie. Communiquer avec leurs proches.
Catholiques comme lui et opposés à contrarier la volonté de leur dieu. Ils vont chez lui parce qu’il est opposé à l’euthanasie ?
Très peu de place donc malades choisis. Pas de « légumes ».
Ou alors il ne les écoute pas…
par contre il est d’accord pour le droit au suicide assisté non médicalement :
possibilité d’aider à se procurer ce qui est nécessaire pour mourir doucement dans son lit accompagné de qui on veut sauf médecin.
mais REFUS TOTAL D’AIDE MÉDICALE.
SI LA LOI PASSAIT QUI CONSACRE LE DROIT DE CHOISIR AU MALADE, LES MÉDECINS AURAIENT COMME POUR L’AVORTEMENT UN DROIT DE RETRAIT.
ON N’OBLIGERAIT PAS UN MÉDECIN RÉTICENT À PRATIQUER UNE EUTHANASIE.
Donc C’EST UN FAUX PROBLÈME… aurait-il peur de perdre des clients ?
une dame dit :
moi je refuse l’euthanasie pour moi, je ne veux pas mourir. Je ne veux pas qu’un médecin me propose la mort.
Si la loi qu’on demande était votée, elle pourrait bien évidemment mourir comme elle veut sans euthanasie.
JAMAIS ON N’A PARLÉ DE ÇÀ !!! ce n’est pas au médecin de prendre une quelconque décision sur ma vie , encore moins de proposer la mort bien évidemment…
ON DEMANDE SEULEMENT QUE LA VOLONTÉ DE CHACUN SOIT RESPECTÉE,
BIEN SÛR CEUX QUI REFUSENT TOUTE IDÉE D’EUTHANASIE N’EN AURONT PAS.
JALMAV : accompagnement de patients en soins palliatifs. Très catho. Interdiction formelle de permettre une mort active aidée.
Ils disent que la personne qui demandait la mort change d’avis dès lors qu’elle est accompagnée. Cela arrive effectivement mais pas forcément.
On peut avoir des moments de joie jusqu’à la fin : c’est vrai mais pas dans tous les cas.
Et même cela ne suffit pas à avoir envie de continuer à vivre, quelques minutes de bonheur pour des heures de souffrance morale... impossible à soulager sauf sédation complète (et encore? nul ne le sait... )
On dit n’importe quoi sur les autres pays : on parle de dérives et de distribution de pilules pour mourir à n’importe qui dans n’importe quelles conditions :
totalement faux.
Tous les pays qui ont légalisé le suicide assisté ou l'euthanasie ont des règles très strictes à respecter.
Moi : DIRECTIVES ANTICIPEES OBLIGATOIRES si on veut être respecté.
ON DOIT AVOIR LE CHOIX DE SA VIE JUSQU’À LA FIN.
Philippe Bataille (le choix) :
On réalise aujourd’hui la demande de mourir par sédation terminale qui peut durer longtemps. Grande hypocrisie.
IL FAUT DÉPÉNALISER L’EUTHANASIE ET LE SUICIDE ASSISTÉ.
Un homme : MOURIR EN BEAUTE … donc selon nos vœux.
Ultime Liberté : privilégie suicide assisté : pour qu’il se passe dans de bonnes conditions.
On ne demande pas l’aide du médecin sauf pour pouvoir obtenir le produit létal.
La décision est celle du patient.
IL FAUT CADRER L’AIDE À MOURIR … OUI DONC IL FAUT UNE LOI.
d'ailleurs plus de 90% de français la réclament:
le droit à une aide à mourir selon son voeu,
lorsque la mort s'annonce, de près ou de loin (il existe des maladies très longues et horribles qui ne font pas mourir à court terme),
aidé par des médecins volontaires,
permettra à chacun de choisir:
et être accompagné de ses proches et d'un médecin compréhensif.