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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

Fins de vie : suite à l'intervention du Dr Sicard dans un article du Monde

Didier Sicard :  82 ans. Professeur émérite de médecine à l’université Paris-Descartes, ancien chef de service de médecine interne à l’hôpital Cochin. Il a présidé le Comité consultatif national d’éthique, de 1999 à 2008 et a été responsable du rapport Sicard sur les fins de vie en 2012 demandé par F Hollande, président. La mission Penser solidairement la fin de vie demandée en par F Hollande président, est présidée par Didier Sicard. Ses autres membres sont Jean-Claude Ameisen, Régis Aubry, Marie-Frédérique Bacqué, Alain Cordier, Chantal Deschamps, Éric Fourneret, Florence Gruat, Valérie Sebag-Depadt. Elle a organisé huit débats publics, du 6 octobre au 8 décembre 2012, dans différentes villes de France.

Le rapport remis au président le 18 décembre 2012 reste ambigü sur le fait d'ouvrir la voie à une « assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité ». Il prône évidemment l’élargissement des soins palliatifs de fin de vie tant à l’hôpital qu’à domicile (donc par la médecine de ville) mais reste prudent sur un changement de loi qui obligerait les médecins à suivre la demande d’un patient pour une mort volontaire demandée : euthanasie ou suicide assisté.

Dans la Matinale du Monde daté de mercredi , Tribune, Didier Sicard dit :
« Refuser d’étendre aux médecins généralistes l’emploi du midazolam (hypnovel) est d’une grande hypocrisie : Ce médicament n’est pas euthanasique. Il soulage parfois jusqu’à la mort.

Extraits : La médecine a peur de la mort. Elle la vit comme un échec.

Cette inquiétude encourage les tenants de l’euthanasie, qui réclament à cor et à coups de propositions de loi son inscription légale en se fondant sur la demande d’une immense majorité de citoyens qui craignent une agonie douloureuse et insupportable.

Refuser d’étendre aux médecins généralistes le droit de son emploi sous le prétexte d’un manque de formation est d’une grande hypocrisie. Leur droit de prescrire pourrait être accordé après la preuve d’une courte formation par des centres de référence.

MON COMMENTAIRE :

TOUTE FORMATION MEDICALE DOIT INCLURE LA MORT INEVITABLE PAR ESSENCE : toute vie se termine par la mort.

Pourquoi pas une formation complémentaire pour les médecins en titre qui ne l’ont pas reçue, mais rien de très compliqué techniquement pour un médecin :

IL LEUR FAUT JUSTE ENFIN ACCEPTER LA MORTALITÉ DE L’ÊTRE,

quel que soit le talent scientifique de la médecine officielle occidentale, des techniques de leurs machines à faire survivre et des médicaments divers et variés, et opérations , greffes, etc. .. qui toutes œuvrent au prolongement de la vie

mais pour quelle qualité de vie ?

supportable ou pas par l’intéressé.e ? qui doit être le seul décideur de sa vie.

VIVRE PLEINEMENT SA VIE, AVEC OU SANS HANDICAPS OU MALADIES DIVERSES ne doit pas relever du choix du médecin mais de celui de la personne concernée.

Certains supportent mieux que d’autres les mêmes inconvénients de santé, il faut l’admettre. Des guérisons spontanées existent, des morts imprévues aussi.

JE REGRETTE QUE LE DR SICARD RESTE RETROGRADE (ou soumis aux diktats religieux ? aux labos de pharmacie ?) en disant que si une loi permettant les euthanasies (et suicides assistés) était votée, des personnes vulnérables pourraient s’inquiéter de son application : Bien sûr il est d’une autre époque, âgé, il a été éduqué avec l’Église, avec la médecine patriarcale toute puissante… même s’il s’est efforcé de rester un médecin plus humain que d’autres.

C’EST JUSTE LE CONTRAIRE : LA LOI, comme dans les pays du Benelux où elle fonctionne très bien depuis plus de 15 ans, PROTÉGE ceux qui ne veulent pas d’euthanasie pour eux mêmes , comme en Belgique, de façon tout à fait raisonnable, tout autant qu elle permet à ceux qui la veulent de l’obtenir, pas très facilement d’ailleurs. Au Benelux elle permet aussi aux médecins qui refusent l’euthanasie de confier la personne qui la demande à un médecin favorable.

MAINTENANT, L’ABSENCE DE LOI PERMET DES EUTHANASIES CLANDESTINES

D’autre part, NUL NE CONNAIT LA LIMITE PRECISE

  • ENTRE LA SÉDATION CONTINUE QUI AIDE À MOURIR PLUS OU MOINS LENTEMENT

  • ET L’EUTHANASIE QUI PERMET UNE MORT TRÈS RAPIDE,

les médecins étant toujours tâtonnants dans la dose qui va permettre de ne pas souffrir en dormant mais quand même de durer au moins 24h … pour ne pas risquer un procès pour euthanasie… complètement absurde !

ON PART TOUJOURS DU PRINCIPE DE LA MÉDECINE OCCIDENTALE PATRIARCALE : QUI SAIT TOUT, TOUTE PUISSANTE,

ALORS QUE LA MÉDECINE EST TOUJOURS UN ART

OÙ LE MÉDECIN, S’IL CONNAÎT CERTES QUELQUES TECHNIQUES UTILES,

NE SAIT PAS GRAND-CHOSE DE LA COMPLEXITÉ ET DU MYSTÈRE DE LA VIE.

 

 

 

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