21 Janvier 2020
une seule raison pour permettre légalement l'aide à mourir par euthanasie (ou suicide assisté) :
le respect du client de la Médecine officielle occidentale et obligatoire en France:
aujourd'hui les médecins ont le droit de ne pas respecter les volontés de leur client écrites dans leurs directives anticipées, y compris hors demande d'euthanasie,
demande d'arrêt de soins et/ou de sédation.
de quel droit des médecins peuvent-ils décider à notre place que notre vie doive se poursuive et non pas s'arrêter?
de quel droit peuvent-ils passer outre à nos propres volontés?
et à qui s'adresser lorsque nos souffrances deviennent insupportables pour nous, souffrances qui peuvent être uniquement morales pas nécessairement physiques?
notre seul recours est un médecin assermenté, nous y sommes contraints par le système de sécurité sociale...
de quel droit un médecin peut-il nous réanimer en urgence quand nous avons clairement exprimé notre volonté de refuser toute réanimation?
de quel droit un médecin peut-il juger nos directives inappropriées (terme de la loi)? et sur quels critères (rien dans la loi) ?
que vous souhaitiez terminer votre vie
c'est à vous seul.e de le décider.
Pour tous ceux qui ne savent pas ce qu'ils veulent, tous ceux qui hésitent à écrire leurs volontés, il est évident que le médecin doit faire pour le mieux en son âme et conscience et éviter tout acharnement inutile, tant thérapeutique que palliatif : ce n'est pas toujours fait mais c'est dans la loi.
Donc "la personne de confiance" (qui doit être dument nommée par écrit) peut alors rencontrer le médecin et donner son avis, voire se plaindre de mauvais traitements sur votre personne.
Pour cela la démocratie républicaine suppose que tout adulte capable peut décider de ses choix de vie, jusqu'au bout de sa vie!
A chaque citoyen de réfléchir à sa mort (le soi disant tabou de la mort est récent et idiot: nous mourons tous, jeunes, vieux, malades, en bonne santé, riches ou pauvres)
La mort est plus facile lorsqu'elle est préparée, tant pour soi même que pour nos proches: pensons à eux.
Ceux qui ont pris leurs dispositions pour leurs proches tant avant que après leur mort facilitent leur vie après leur départ définitif.
On sait que certains préfèrent souffrir que mourir (c'est la devise des hommes disait la Fontaine), mais beaucoup préfèrent à force de souffrances mourir que voir leur vie prolongée par une médecine toujours plus apte à cela ou abandonnée pour une longue agonie par la Médecine officielle.