27 Mars 2020
Des médecins ne sont pas d’accord entre eux …
Normal la science véritable n’est que doutes, hypothèses, essais, confrontations, et non pas vérité absolue hors mathématiques.
La médecine est un art, pas une science exacte.
La médecine est là non pas pour faire des miracles, non pas pour empêcher toutes les morts mais pour essayer de permettre de vivre mieux, sans souffrances insupportables, soulager et parfois guérir
« Aujourd’hui en France » a joint le Pr RAOULT, dimanche 22 mars, qui juge « immoral » de ne pas administrer la chloroquine aux malades du Covid-19 dès maintenant.
Extraits : Didier RAOULT :
Moi, comme n’importe quel docteur, à partir du moment où l’on a montré qu’un traitement était efficace, je trouve immoral de ne pas l’administrer. C’est aussi simple que ça.
J’ai produit plus de données en maladies infectieuses que n’importe qui au monde. Je suis un docteur, je vois des malades. J’ai 75 patients hospitalisés, 600 consultations par jour.
Dans mon équipe, nous sommes des gens pragmatiques, pas des oiseaux de plateau télé.
J’ai fait une étude scientifique sur la chloroquine et les virus il y a treize ans qui a été publiée. Depuis, quatre autres études d’autres auteurs ont montré que le coronavirus était sensible à la chloroquine. Tout cela n’est pas une nouveauté.
Les résultats se sont révélés spectaculaires sur les patients atteints du Covid-19 lorsqu’on a ajouté l’azithromycine à l’hydroxychloroquine.
sur le plan de l’éthique médicale, j’estime ne pas avoir le droit en tant que médecin de ne pas utiliser le seul traitement qui ait jusqu’ici fait ses preuves.
Je suis convaincu qu’à la fin tout le monde utilisera ce traitement.
On donne de l’hydroxychloroquine à raison de 600 mg par jour pendant dix jours (sous forme de Plaquenil, le nom commercial du médicament, NDLR) sous la forme de comprimés administrés trois fois par jour. Et de l’azithromycine à 250 mg à raison de deux fois le premier jour puis une fois par jour pendant cinq jours.
au bout de combien de temps un patient atteint du Covid-19 peut-il guérir ?
Ce qu’on sait pour l’instant, c’est que le virus disparaît au bout de six jours.
La communication scientifique de ce pays s’apparente aujourd’hui à de la conversation de bistrot. Quand vous avez un traitement qui marche contre zéro autre traitement disponible, c’est ce traitement qui devrait devenir la référence.
Et c’est ma liberté de prescription en tant que médecin. On n’a pas à obéir aux injonctions de l’Etat pour traiter les malades.
la Nivaquine (le nom d’un des médicaments conçus à base de chloroquine, NDLR) est plutôt moins toxique que le Doliprane ou l’aspirine prise à forte dose.
En tout état de cause, un médicament ne doit pas être pris à la légère et toujours prescrit par un médecin généraliste.
Il n’y a que dans ce pays qu’on ne sait pas très bien qui je suis ! Ce n’est pas parce que l’on n’habite pas à l’intérieur du périphérique parisien qu’on ne fait pas de science.
On se pose des questions franco-françaises et même parisiano-parisiennes.
Mais Paris est complètement décalé du reste du monde.
Prenez l’exemple de la Corée du Sud et la Chine, où il n’y a plus de cas.
Dans ces deux pays, ils ont décidé depuis longtemps de faire des tests à grande échelle pour pouvoir diagnostiquer plus tôt les patients infectés. C’est le principe de base de la gestion des maladies infectieuses.
Mais on est arrivé à un degré de folie tel que des médecins sur les plateaux télé ne conseillent plus de faire le diagnostic de la maladie, mais disent aux gens de rester confinés chez eux. Ce n’est pas de la médecine ça.
L’idée du cantonnement des gens pour bloquer les maladies infectieuses n’a jamais fait ses preuves. On ne sait même pas si ça fonctionne.
C’est de l’improvisation sociale et on n’en mesure pas du tout les effets collatéraux.
Dans les maladies infectieuses, on effectue le diagnostic des gens et, une fois qu’on a obtenu le résultat, on les traite.
le port des masques ?
C’est difficile à évaluer. On sait qu’ils sont importants pour les personnels de soin, car ce sont les rares personnes qui ont vraiment des rapports très, très proches avec les malades lorsqu’ils les auscultent, parfois à 20 cm de leur visage.
On ne sait pas très bien jusqu’où volent les virus. Mais certainement pas à plus d’un mètre. Donc, au-delà de cette distance, ça n’a peut-être pas beaucoup de sens de porter un masque.
En tout cas, c’est vers les hôpitaux qu’il faut envoyer en priorité ces masques pour mettre les soignants à l’abri. En Italie et en Chine, une partie extrêmement importante de malades s’est révélée au final être des personnels de soins.