16 Août 2020
Paralysé par une maladie rare et douloureuse, maladie qui évolue depuis 34 ans,
ALAIN COCQ DEMANDE QU’ON L’AIDE À MOURIR : DROIT AU SUICIDE ASSISTÉ.
Va-t-on l’écouter ?
Faire une exception pour lui sans rien changer pour les autres ?
Enfin écouter les plus de 90 % de français qui veulent que les lois de l’état et de la médecine officielle (baptisée santé à tort) leur laisse le choix de leur vie, leur santé, les conditions de leur mort ?
Mystère…
Sinon la seule solution pour lui est d’arrêter tous les traitements, être débranché des « machines à vivre » , refuser alimentation et hydratation et attendre la mort. Mais ça peut être long… même avec une sédation terminale légale…
Impossible pour lui de se suicider seul , il ne peut pas bouger…
Il appelle Emmanuel Macron à lui permettre une aide pour mourir en douceur, vite et bien,
et à LÉGALISER POUR TOUS le droit à l’aide active à mourir dans SA dignité (la dignité est relative à chacun).
MERCI À CE MILITANT qui fait connaître son cas dans les médias pour aider les autres.
CAS PRÉCÉDENTS médiatisés : en France
VINCENT HUMBERT EN 2003 réclame une aide à mourir , totalement paralysé , muet et aveugle… il a réussi gräce au dévouement de sa mère à s’exprimer avec un doigt seul morceau de son corps qui bougeait volontairement.
Finalement sa mère l’a aidé, puis un médecin Frédéric Chaussoy a décidé collégialement d’arrêter les machines qui le faisaient vivre et de l’aider à mourir.
Ils ont été accusé de meurtre par des medias féroces.
Pas de procès. Non lieu après enquête… sinon la loi aurait changé…
La loi Leonetti de 2005 n’aurait pas permis à Vincent de décider de sa mort.
CHANTAL SÉBIRE EN 2008 demande la même chose. O n lui refuse.
Le président ose lui dire qu’elle doit retrouver goût à la vie… comme si c’était possible…
Elle finit par trouver de l’aide pour se suicider en douceur… seule… officiellement.
Car bien sûr certains aident en cachette. Ca s’est toujours pratiqué fort heureusement, mais c’est difficile de trouver les bonnes personnes qui ne craignent pas la Justice . Les dénonciations et procès sont monnaie courante…
Le Dr Bonnemaison en a été victime. Comme d’autres avant lui.
DEPUIS LA LOI N’A PAS CHANGÉ malgré les apparences :
La loi Leonetti Clayes 2016 n’est que légère variante de la loi Leonetti.
Elle ne permettrait toujours pas ni à Vincent ni à Chantal de mourir comme ils le souhaitaient.
Elle insiste sur le fait d’avoir le droit de :
ÉCRIRE LES DIRECTIVES ANTICIPÉES pour que chacun puisse préciser ses idées sur sa propre mort, avec la médecine publique officielle.
On a écrit que les médecins devaient les respecter mais avec le SAUF qui suit , tout médecin peut refuser de les suivre !
Deux cas de refus possible:
en urgence : on lira vos directives après réanimation, tant pis si vous la refusez !!!
et si le médecin les considère comme inadaptées… terme très vague et qui
LAISSE LE MÉDECIN SEUL DÉCIDEUR DE NOTRE VIE ET MORT.
TOUJOURS CETTE IDÉE PATRIARCALE DE LA MÉDECINE PUBLIQUE
QUI VEUT NOUS EMPÊCHER DE MOURIR
À N’IMPORTE QUEL PRIX, MORAL ET FINANCIER
On retrouve cette idée avec toutes les interdictions et soi disant précautions liées à l’apparition du Covid 19 :
On dit vouloir protéger les gens dits « fragiles « contre une possible maladie qui pourrait peut-être les tuer. Mais on ne leur demande pas leur avis !
Ce qui n’a pas empêché de choisir de tuer des vieux avec des médicaments très forts en soins palliatifs (qui tuent presque instantanément) pour compenser le manque de médicaments habituellement utilisés, faute de place dans les hôpitaux … et en réanimation.
Dans ce cas ceux qui préféraient mourir ont été contents, mais on a tué aussi ceux qui espéraient qu’on les soignerait… et dont certains auraient pu guérir ?
ON NOUS INFANTILISE.
75 ans : Je suis classée fragile par mon âge par la Médecine officielle.
Cette même médecine qui m’ ôté une tumeur cancéreure me considère malade chronique car en risque de rechute. Personne ne sait quel est le risque. Peut-être zéro ?
Non seulement je ne me considère pas comme fragile, mais je refuse qu’on me protège contre mon gré. Si je dois attraper une maladie, je l’accepte. Si je peux guérir, on verra.
Si je dois mourir, je l’accepte et refuse tous les traitements et soins qui pourraient l’empêcher.
On veut bien les soins palliatifs censés nous empêcher de souffrir tout en prolongeant la vie.
Quoique on les interdit aux médecins généralistes chez soi … ce qui est scandaleux.
SEUL MOYEN DE BÉNÉFICIER DES SOINS PALLIATIFS : AVEC L’HÔPITAL,
dans des services spécialisés, ou avec l’hôpital à domicile avec ces mêmes services.
On comprend que beaucoup de français n’en veulent pas.
Mourir avec l’hôpital (même à domicile) non merci.
On veut majoritairement mourir chez soi entouré des siens.
C’EST NOUS QUI PAYONS VIA LA SÉCURITÉ SOCIALE…
mais on n’a même pas le droit de savoir combien nos soins coûtent à la sécurité sociale.
AUCUNE TRANSPARENCE SUR LE COÛT DES SOINS ET TRAITEMENTS SUBIS.
LE PLUS GRAND TABOU N EST PAS LA MORT MAIS LE FRIC .
QUI A DES INTÉRÊTS FINANCIERS À PROLONGER LES FINS DE VIE ?
Big pharma et ses acolytes
la recherche médicale qui utilise les mourants pour ses expériences sans le dire
les EHPAD (cotés en Bourse, meileur rapport financier actuel ! )
tous ceux qui font une manne de « l’or gris »… : résidences seniors et autres…
les soignants qui vivent de çà, mais je suis sure qu'ils pourraient vivre en faisant une autre médecine...
J’ai essayé de savoir combien les soins pour mon cancer du sein ont coûté, mais seuls les analyses et radios préparatoires, les soins et les taxis remboursés par la sécu sont chiffrés.
(frais de taxis énormes pour radiothérapie ambulatoire, 100 km aller retour tous les jours, coût double d’un petit hôtel en pension sur place que j’ai demandé, mais impossible, ce n’est pas dans le protocole : on préfère payer les taxis hors de prix, avec la fatigue liée au trajet que çà implique plutôt que de payer moins cher un hébergement sur place moins fatigant… )
Protocoles idiots.
Ni l’opération en hôpital public , ni le traitement par radiothérapie ne sont chiffrés, aucune idée de ce que çà a coûté… très cher sûrement, mais combien ? Comment le savoir ? Je ne sais pas.
On ne m’a pas laissé le choix : j’étais d’accord pour l’opération, j’ai refusé toute chimio,
mais le médecin a lourdement insisté pour que j’accepte cette radiothérapie préventive de rechute qui m’a détruite depuis plus d’un an. (75 ans).
Si j’avais su la lourdeur de cette thérapie et ses suites je l’aurai aussi refusée.
Et tant pis si une rechute me fait mourir… J’ai l’âge de mourir et j’y suis prête.
Mes directives sont écrites dans ce sens depuis 15 ans.