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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

la loi et nos fins de vie en France : il faut changer!

https://www.europe1.fr/emissions/Europe-1-Soir/19h-20h-fin-de-vie-faut-il-avoir-le-droit-de-pouvoir-choisir-le-jour-de-sa-mort-3991043

Alain Cocq avait décidé de souffrir son agonie en direct pour manifester contre la loi actuelle qui ne lui permet pas après 34 ans de grandes souffrances de dire stop de façon sereine, douce et rapide avec l'aide d'un médecin. Il est dans l'incapacité physique de se suicider seul. 

Au bout de 3 jours d'agonie, souffrant le martyre puisque refusant la sédation qui l'aurait privé de conscience, et proche de tomber dans le coma, il a préféré décider d'en revenir à une survie pénible mais le laissant conscient afin de continuer sa lutte pour que, enfin,  les patients aient droit au respect des médecins et à de l'aide pour mourir vite et bien s'ils le souhaitent alors qu'ils vont mourir de toutes façons dans peu de temps si on laisse faire la nature. 

Pourquoi obliger à une sédation qui prive de conscience? pour vouloir nous obliger à ne pas nous rendre compte de notre propre mort? pourquoi infliger l'agonie à nos proches alors qu'on ne peut plus communiquer avec eux et le corps se tord, vomit ou autre... 

La loi actuelle qui ne respecte pas le malade s'il demande une mort rapide et digne de lui même ou elle même nous oblige:

  • ou bien à souffrir de l'agonie naturelle qui peut prendre 4/5 jours sans alimentation ni hydratation, mener à des convulsions horribles pour les proches et insensibles à  tout calmant sauf mortel... 
  • ou bien à accepter d'être endormi et ne rien sentir de ce qui se passe en nous au moment de notre mort. tant pis pour les autres, qui nous verront agonir avec un corps qui souffre même si on nous dit que le mourant ne sent plus rien... on nous dit aussi qu'il faut lui parler et le toucher jusqu'au bout parce qu'il peut entendre et nous sentir... on n'est pas à une contradiction près... 

(quand mon père était mourant, on m'a dit de lui parler de le toucher au cas où il le sentirait... alors qu'il était déjà mort en réalité depuis 3 jours, mort maintenu en vie artificielle à 99 ans pour quoi? aucun signe de reconnaissance, en plus il était perdu (cerveau malade) depuis 18 mois... incapable de me reconnaitre quand il etait encore vivant... mais on m'a dit que je voulais le tuer quand j'ai demandé qu'on augmente les doses de morphine ou autre pour que enfin il meure dignement comme il l'aurait voulu et pour que ma mère qui souffrait de voir les convulsions de son corps puisse enfin l'enterrer dignement, mais dès son arrivée à l'hôpital ils avaient dit pas plus de 48h avant sa mort et ils avaient demandé à sa femme  ma mère les vetements pour habiller le mort et dans quel endroit elle voulait faire exposer le corps avant l'enterrement! scnadaleux et pas à une contradiction près! ) 

Merci à Alain Cocq d'avoir mis ces contradictions de la loi en évidence et de se battre pour que la loi française comme la belge et autres pays permettent enfin le respect de chaque patient au moment où il va mourir comme avant sa mort. 

On a le droit de refuser des traitements et des soins tout au long de notre vie, on n'a pas le droit de mourir selon notre choix. 

Merci au Dr Labayle coprésident du Choix, citoyens pour une mort choisie, d'avoir parlé. 
Oui il a fait signer il y a déjà quelques années  2000 médecins et infirmiers qui ont aidé des mourants selon leur choix de mort rapide et douce dans la clandestinité. 

Oui il a aidé ses patients comme le Dr Senet qui l'a toujours dit également. 

Oui il faut que la loi change pour que les médecins puissent respecter notre choix, y compris celui d'une mort douce et rapide, définition de l'euthanasie par les anciens grecs. 

 

 

 

 

 

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