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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

MORT et FIN DE VIE : cas Alain Cocq et d'autres... de l'usage des mots et de leur sens.

https://www.lefigaro.fr/actualite-france/droit-de-mourir-emmanuel-macron-decline-la-demande-d-alain-cocq-de-partir-dignement-20

l’admd via son président approuve le gouvernement dans le sens qu’il dit que M Cocq n’est pas en fin de vie. Ce n’est pas la première fois que le président de l’admd approuve nos opposants… Quelle déconsidération pour ses adhérents ! Comment être ensuite crédible ? Il démolit par là même les autres associations :

LE CHOIX et ULTIME LIBERTE qui défendent le droit pour chacun de décider de son corps, de sa santé, de sa survie éventuelle et de sa mort et d'avoir accès à une aide médicalisée sous certaines conditions

Comment avec ce mépris des adhérents, le mépris des réalités, tenter d’obtenir enfin la liberté de choix de chacun dans ses choix de vie jusqu’à la mort ?

REVENONS À LA FIN DE LA VIE : Alain Cocq a raison : il est depuis 34 ans en fin de vie, puisque : sans les machines qui l’assistent, sa survie ne pouvait pas être assurée.

34 ans qu’il supporte le lourd handicap d’un grabataire, en survie grâce aux machines, qui n’a que son cerveau de valide. C’était son choix, que nul ne remet en question.

Maintenant, avec le temps qui passe et les douleurs aiguës incessantes que nul ne peut soulager, il veut être débranché, c’est son droit le plus strict, et accéder enfin à la mort.

DÈS QU’IL EST DÉBRANCHÉ, IL EST EN FIN DE VIE, IL VA MOURIR.

MAIS COMMENT ?

Il lui est impossible de manger, boire, uriner, déféquer, il lui est impossible de bouger. Il ne peut pas se suicider

Il faudrait lui injecter un médicament létal pour qu’il puisse mourir vite et sans douleur, conscient jusqu’au dernier moment. C’est ce qu’il souhaite.
Il ne veut pas l’appeler euthanasie pourtant c’est bien de cela qu’il s’agit au sens de la loi belge : mort décidée par la personne , demande réitérée, souffrances incurables … aide médicalisée.

AVEC QUELS CAS PRÉCÉDENTS LE COMPARER ?

Seuls sont proches de son cas ceux de

Vincent Humbert, comme lui grabataire prolongé par les machines à vivre, conscient et demandant la mort rapide et douce, sans possibilité de se suicider, et

Chantal Sébire, encore debout et consciente, mais tellement malade et souffrante qu’elle voulait en finir non pas par un suicide solitaire imposé par nos lois mais par une mort consciente en présence de ses proches avec l’aide d’un médecin.

Les deux ont fait appel au président de leur époque pour qu’on leur accorde l’aide à mourir qu’ils voulaient.

Refus toujours pour la même raison :

le président applique la loi qui l’interdit, sans état d’âme.

On est même allé jusqu’à recommander à Chantal Sébire de retrouver goût à la vie, infâme… .

2004 : Finalement Vincent a pu mourir grâce à sa mère totalement dévouée, puis au Dr Chaussoy qui l’a aidé définitivement.

Marie Humbert avait dans un premier temps sollicité l’appui de l’admd de l’époque qui lui avait été refusé. Par la suite, leurs relations se sont un peu améliorées.

livres : Dr Chaussoy : je ne suis pas un assassin 2004

Vincent Humbert : je vous demande le droit de mourir 2004

La loi Leonetti en 2005 n’a pas donné de solution à ces cas.

Sa révision avec Clayes en 2016 n’est pas mieux.

IL FAUT CHANGER CES LOIS QUI BLOQUENT TOUT :

loi de santé,

définition du meurtre du code pénal

loi de non assistance à personne en danger

Il faut définir légalement le mot "euthanasie"

comme en Belgique aux Pays Bas au Luxembourg et ailleurs...

2008 Chantal Sébire a dû se suicider.

Au départ elle n’avait pas demandé l’aide de l’admd dont elle ne faisait pas partie. Puis l’admd lui a proposé son avocat pour défendre ses idées. Pas d’autre aide puisque non autorisée. Dès parution de son histoire dans la presse, de nombreuses personnes dans les pays voisins lui ont proposé de lui envoyer du nembutal pour son suicide éventuel. On suppose qu’elle s’en est servi ?

https://www.lemonde.fr/societe/article/2008/03/12/chantal-sebire-litteralement-mangee-par-la-douleur-reclame-le-droit-d-anticiper-sa-mort_1021959_3224.html

aucune modification de la loi suite à cette affaire.

LES MOTS  et leur sens :

La loi française actuelle assimile l’euthanasie à un assassinat avec préméditation !!!

Le mot « euthanasie » ne fait pas partie du vocable des législateurs sauf pour les animaux, chez les vétérinaires.

L’euthanasie n’est pas interdite par la loi, elle n’a pas d’existence légale.

En France est dénommé meurtre ou assassinat l’intention de tuer… même pas la tentative…

Seul pays européen à avoir une telle loi ! A CHANGER.

Cela bloque en partie la future loi sur l’euthanasie possible.

Car comment être sûr de l’intention ? Nul ne peut savoir ce qui se passe dans la tête de quelqu’un.e…

Si on considère le médecin comme responsable de la vie de son patient et de sa mort

ou si on considère le patient comme responsable de ses choix,

dans le premier cas le médecin qui pratique une euthanasie est un assassin, c'est le cas actuellement (voir les procès de médecins sur ce sujet) , il a bien eu l'intention de la mort du mourant

dans le deuxième cas le médecin aide à un suicide ou mort délibérée dont il n'est pas responsable, il n'est pas un assassin.  Bien entendu les cas d'aide possible doivent être clairement définis, un contrôle mis en place comme au Benelux.

AILLEURS : Le meurtre ou l’assassinat est un acte, pas une pensée. Réussi ou raté, il y a alors tentative de meurtre ou d’assassinat. On peut définir également les menaces de mort, orales entendues par témoins fiables ou écrites.

Certains reparlent de Hitler et des nazis qui appelaient euthanasie le meurtre de personnes indésirables pour le régime, en pleine santé, non consentants bien évidemment ! Dévoiement du terme qui a laissé des traces.

Pourtant l’euthanasie est la belle mort chez les grecs anciens , stoïciens, épicuriens, présocratiques : la mort rapide et douce qui vous prend dans le sommeil ou en pleine activité, naturelle ou provoquée.

Les grecs anciens diraient que Annie Cordy est morte d’euthanasie, belle mort naturelle en quelques minutes, sans souffrir. La mort subite était pour eux une euthanasie à égalité avec le suicide.

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