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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

loi leonetti clayes : fin de vie, La sédation, telle que permise à ce jour, est « une sorte de mort du corps avant la mort », INSISTE JEAN-LOUIS TOURAINE.

association "le choix, citoyens pour la mort choisie" : https://choisirmafindevie.org/ :

 

https://choisirmafindevie.org/nos-lettres/  : vous pouvez vous abonner aux lettres du Choix

merci d’adhérer à notre association : la seule qui travaille avec des médecins qui disent ouvertement avoir aider à mourir ceux de leurs malades qui le leur demandaient. 15 € par an pour défendre avec nous votre liberté de décider de votre sort en fin de vie.

FILM  À VOIR : Blackbird  (sur les écrans français depuis le 23 sept 2020)

Susan Sarandon joue Lily, grand-mère atteinte d’une maladie dégénérative incurable qui décide de réunir son mari, leurs enfants et petits-enfants le temps d’un week-end, avant d’être euthanasiée. 

L’ACTUALITÉ DE CES DERNIERS MOIS A ÉTÉ CHARGÉE .

En particulier le cas d’ALAIN COCQ a suscité beaucoup d’indignation et d’émotions.

Celui ci, dont la demande d’une mort douce a été ignorée par les pouvoirs publics, persiste dans sa volonté de réclamer le choix du moment de sa mort. Comme il le déclarait dans l’émission d’europe1 le 11 Septembre et plus récemment le 11 Octobre sur sa page Facebook.

https://www.dailymotion.com/video/x7vzf0x?utm_source=sendinblue&utm_campaign=INFOLETTRE_N010&utm_medium=email

Son cas a permis de soulever les ambiguïtés et les insuffisances de la loi actuelle, comme l’expliquait la journaliste Juliette Hochberg dans un article récent.

https://www.marieclaire.fr/euthanasie-france-temoignages-familles-associations-loi-claeys-leonetti,1358133.asp

LA LOI CLAEYS-LÉONETTI, DOULOUREUSE ET « HYPOCRITE » 

Les militants pour le droit à une fin de vie digne (de soi même) reprochent surtout à cette loi sa technique de « sédation profonde et continue jusqu’au décès », et dénoncent son hypocrisie.

« La méthode de la sédation consiste à interrompre tout traitement, mais aussi l’alimentation et l’hydratation », nous explique le député LREM du Rhône JEAN-LOUIS TOURAINE, rapporteur de la mission d’information sur la révision de la loi relative à la bioéthique. « On crée en fait une insuffisance rénale pour que le patient sédaté décède au bout de deux semaines, parfois trois, selon la résistance de son corps. »

« il serait « plus éthique de faire mourir ces gens en quelques minutes, à l’aide d’un produit létal, qui les endort et qui entraîne l’arrêt cardio-respiratoire ».

La sédation une épreuve pour les proches et les soignants

La sédation, telle que permise à ce jour, est « une sorte de mort du corps avant la mort », INSISTE JEAN-LOUIS TOURAINE. « Déshydraté, le corps souffre », dit l’homme politique par ailleurs professeur de médecine en transplantation et immunologie. « Effrayant pour les proches… », soupire-t-il. « Abominable », renchérit de son côté Danièle Pierra, qui a vu le corps de son fils se dégrader.

(sans hydratation cela dure rarement plus de 6 Jours mais l’agonie peut provoquer des convulsions épouvantables pour les proches présents et la sédation même profonde ne suffit pas à empêcher ces convulsions , avec hydratation cela peut durer des semaines voire des mois - dans toutes les conférences de M Leonetti que j'ai suivies, il recommandait aux médecins pas plus de 48 h de sédation -  jacqueline salenson)

France – Les ambiguïtés et insuffisances de l’actuelle loi autorisant une sédation profonde et continue jusqu’au décès ont à nouveau été soulevées dans le cas d’Alain Cocq. Trop restreint, le droit à une fin de vie digne ( de soi même ) pousse les médecins français à l’illégalité, et plonge les familles dans la douleur.

Les parents Pierra témoignent : Huit ans de coma végétatif sur vingt-huit années de vie. HERVÉ PIERRA a 20 ans, en 1998, lorsqu’il est hospitalisé, puis plongé dans ce coma végétatif irréversible, ses parents à son chevet. « Il faudra prendre vos dispositions, votre enfant va rester dans cet état-là », leur lâche-t-on, au bout d’un couloir. De l’autre côté du téléphone, Danièle Pierra se souvient de tout : le bavoir attaché au cou de son fils lorsqu’il était nourri, « gavé », dit-elle, car il ne pouvait s’alimenter qu’à l’aide d’un tuyau relié de sa bouche à son estomac ; les expectorations si puissantes qu’elle retrouvait des traces sur le mur face à son lit ; et ce pouce qui n’exerçait aucune pression quand elle lui parlait, et qui aurait été la preuve d’un « embryon de conscience ». Ne répondant ni aux sollicitations, ni aux stimulations, Hervé, son enfant, transitait de la veille au sommeil.

Notre fils est mort dans des conditions abominables » : Les époux Pierra, désormais retraités, se rappellent aussi de ces longues réunions entre médecins, qui ont débattu du sort de leur garçon durant seize mois : de la parution des décrets de la première loi Leonetti – du nom du député Jean Leonetti – autorisant fin juin 2005 le « laisser-mourir », au 6 novembre 2006, lorsque l’équipe médicale a retiré sa sonde d’alimentation. Danièle, Paul, et leurs deux filles, ont assisté à l’agonie d’Hervé durant six long jours. « Ce 12 novembre, lorsqu’il est mort dans des conditions abominables, avec des crises de convulsions traumatisantes, nous nous sommes jurés, tous les quatre enlacés autour de lui, de nous battre pour qu’un tel drame n’arrive plus, pour aucune famille », rembobine le couple auprès de Marie Claire.

 

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