28 Août 2021
https://www.vice.com/fr/article/akgayk/on-a-discute-avec-des-accompagnateurs-de-fin-de-vie
JALMAV : fortement marquée idéologiquement, très catho :
accompagnateurs hostiles à toute idée de mort choisie, même en fin de vie, par principe religieux, même pour ceux qui sont plus ou moins éloignés de la religion.
Leur charte d'accompagnement précise bien aucune aide à mourir même si demandée
le principe est que la personne dit le contraire de ce qu'elle veut !!!
pour eux si une personne même en fin de vie réclame la mort, c'est qu'on ne s'occupe pas assez d'elle... ce qui faux.
Tous ceux que j'ai accompagné vers une mort choisie étaient très aimés et entourés, raison de plus pour ne pas faire souffrir leurs proches davantage par une longue agonie.
Pourquoi penser que systématiquement les gens mentent ? Parce qu'ils mentent eux mêmes ???
En même temps
« Mais il incombe aux bénévoles de conserver une distance avec les accompagnés afin qu’ils ne soient pas trop impliqués émotionnellement. »
ne pas trop aimer ceux qui vont mourir, cela peut perturber l'accompagnateur !!!
tant pis si çà rassure le mourant...
on se préoccupe davantage de ceux qui restent que de celui ou celle qui est en train de mourir...
prenons soin des personnels soignants, on leur demande aussi de ne pas aimer leurs malades, comme si aimer était dangereux... comme si mourir n'était pas le lot de tout un chacun...
« Les bénévoles ne se préoccupent pas seulement de la mort mais d’accompagner la personne jusqu’au bout dans son parcours de vivant », remarque Emmanuel Hirsch, ... »
bien connu dans le monde catholique pour son opposition à toute mort choisie...
« en ce qui concerne les dispositifs qui encadrent les derniers moments de la vie, les Français sont encore peu nombreux à réellement s’informer. »
c'est exact : trop peu de français majeurs ont écrit leurs directives pour leur fin de vie,
pour bien mourir, il faut s'y préparer chaque jour :
donc avoir eu une vie accomplie comme le dit si bien notre ami François Galichet dans son dernier livre.
Donc
pour la loi, et pour protéger les médecins,
il est très important d'écrire ce qu'on pense pour notre fin de vie : chacun peut
choisir une obstination à gagner un jour, une heure de plus,
choisir une sédation profonde pour mourir sans souffrir et sans s'en apercevoir, il vaut mieux pour tous qu'elle ne dépasse pas 48h... avec évidemment arrêt de tout autre traitement artificiel, pas de branchement à des appareils de survie (y compris hydratation et alimentation, oxygénation artificielles)
choisir un suicide assisté, accompagné ou seul.e ou une euthanasie par défaut (il n'est pas toujours possible de se suicider ) - pour le moment seul le suicide solitaire est permis... sauf à aller en Suisse ou en Belgique...
http://www.jacquelinesalenson.com/2019/11/vos-directives-anticipees-y-reflechir-les-ecrire.html
https://choisirmafindevie.org/testament-de-vie/
Nous regrettons que la loi française ne fasse pas une obligation aux médecins de suivre nos directives anticipées et nous militons pour que çà change !
Actuellement les médecins ont le dernier mot, vos directives ne leur sont qu'une indication,
car la loi très hypocritement dit que le médecin doit les suivre en corrigeant immédiatement par un sauf : sauf urgence, sauf si le médecine considère vos directives comme inappropriées, sans préciser en quoi... liberté et autorité du médecin décideur !!!
https://choisirmafindevie.org/petitions/ : pétition à signer pour demander un référendum sur ce sujet en France